L'Elfe, qui n'avait pas perdue sa trace, le vit se diriger d'un pas sûr vers la ville, traverser les fortification de bois et disparaitre derrière ces dernière. La panique l'envahit: elle était rarement le bienvenue dans les villages... Infiltrer le village était très risqué pour elle, mais la seule pensée de retourner seule dans la forêt sans rien à faire pour passer le temps autre que se morfondre ou compter les feuilles lui semblait pire que la prison. Elle décida donc de tenter le coup mais tout d'abord, elle devait trouver une solution pour passer les solides foritifactions de bois entourant le village. Le soleil diminuait rapidement dans le ciel et au loins, les paysans traînant leurs charettes apparurent, en chemin vers leurs maiso en sûretés derrières les murailles de bois. Sa seule chance de réussir à entrer dan sla ville était là. Rapidement, elle attrapa sa longue cape dans son sac et la posa sur ses épaules, le capuchon bien reposé sur sa tête de façon à cacher ses yeux mais surtout ses oreilles. Elle remit ses choses sur ses épaules et s'accroupit près de la panthere pour flatter son encolure et lui murmurer à l'oreille qu'elle ne pourrait point la suivre pour cette fois mais de ne pas rester bien loin. La panthère ronronna puis lui licha la joue pour ensuite bondir vers la forêt. Tifanix se redressa et observa les fermiers qui marchait d'un pas lourd, épuisé par leur longue journée de labeur. La tâche ne serait pas facile puisqu'ils étaient nombreux et donc les témoins étaient nombreux. Mais en regardant bien, la plupart regardaient leurs pieds ou avaient les yeux cachés sous un grand chapeau de paille. Un petit sourire de soulagement étira ses lèvres et elle attendit que le groupe se rapprocha de sa position. L'obscurité avait presque envahit toute la plaine et les gardes faisaient signes aux paysans de presser le pas pour pouvoir refermer les portes pour la nuit. Lorsque les paysans arrivèrent à sa hauteur d'un pas un peu plus pressé, elle s'avança le plus discrètement possible et alla se fondre à la foule au centre des charettes et des marcheurs. Ils approchèrent des portes et les gardiens levèrent leurs torches pour éclairer les têtes. L'elfe serra les dents et tenta de cacher sa nervosité. Lorsqu'elle franchit les portes, son coeur battit à tout rompre. Miraculeusement, elle n'entendit personne l'interpeller mais plutôt le grincement des portes qui se refermaient derrière elle. Elle poussa un long soupir, soulagée.
En levant les yeux pour essayer de reprérer l'endroit où le nain aurait pu aller, elle apperçu une affiche rustique où il était peint un tonneau et où l'on pouvait lire "Au Joyeux Tonneau." Haussant les épaules, elle se dirigea vers la porte de l'établissement et se faufila derrière deux hommes qui entraient au même moment. L'endroit faiblement éclairé par des torches conportait de nombreuses tables distribuées un peu au hasard, une grande cheminée où crépitait un bon feu et un long bar munie de plusieurs bancs où étaient assis trois hommes à l'air mausade et... le Nain! Soulagée, elle chercha du regard une table qui lui permettrait de l'observer tout en restant à couvert. Au fond de la salle, une table sombre trônait, vide. Elle s'y assied donc en tentant de passer le plus innaperçu possile, le capuchon toujours sur ses yeux et sa cape flottant derrière elle à chacun de ses pas. Lorsqu'elle fût installée et que les quelques regards curieux disparurent en retournant à leurs conversation, elle releva la tête et posa son regard sur sa cible toujours assise au bar. Une femme à la forte carrure apparut soudain à côté d'elle, la faisant sursauté.
-Pardonnez moé ma p'tite dame, j'voulions pas vous faire peur! Vous prenderiez p'têtre quequ'chose à manger? À boire?
L'elfe osa un regard vers la serveuse au visage jovial.
-Euh... Un bol de soupe et une miche de pain s'il vous plait madame.
-Bha! Demandé si poliment, on pourions pas refusé! J'reviens tout d'suite mam'zelle!
La serveuse s'éloigna d'un pas lourd vers les cuisines et Tif put reporter son attention sur sa cible.
