Le marché noir

Kara courut donc à travers les ruelles, toujours poursuivies par le scorpion géant, monté de son cavalier qui ne cessait de lui intimer de continuer à courir dans une langue inconnu à Kara. Au moment où elle se retourna la tête pour regarder derrière elle et qu’elle se retourna, Kara se heurta contre un homme, leurs têtes se cognant dans un son dur. Elle se prit le front à deux mains, poussé par terre par la puissance de l’impact, cligna des yeux et se retrouva nez à nez avec Armidir. Sur le cou, elle mit quelque seconde avant de le reconnaître, sa peau s’étant écaillé sur tout son corps, mais elle réussit néanmoins à distinguer ses yeux d’un vert unique à ses yeux.
Elle voulu lui sauter au cou, mais le cri aigu du scorpion lui fit reprendre contact avec la réalité. Elle se releva aussitôt, au côté d’Armidir, qui soudain revola à l’autre bout de la ruelle, sous le cou du dard du scorpion. Kara n’eut pas le temps de réagir qu’elle se retrouva à son tour projeté sur le mur. Sous la violence de l’impact, l’image devant elle devint floue et ne cessa ne bouger. Kara voyait des étoiles.
Le scorpion s’approcha d’elle, prêt à la réduire en miette d’un cou de pince, quant il fut attaqué par un jet de flamme qui l’assaillir de toute part. Apeuré, il recula en gémissant de douleur. La vision de Kara redevint claire et elle aperçut Armidir qui utilisait le feu contre le scorpion pour le faire reculer, mais aussi pour le réduire en miette. Kara regarda, impuissante, la scène se défiler devant elle, rageant encore intérieurement de ne pas avoir ses armes.
Lorsque le scorpion mourut enfin, Kara se releva sans peine et se retourna vers Armidir pour lui sauter au cou, qui retomba par terre sous la force de Kara, au grand déplaisir de Phoenix, en lui donnant un long baiser.

-Armi!, elle le relâcha ensuite, se relevant, puis le frappa sur l’épaule en lu disant d’un air frustré, mais sans qu’elle lui en veuille réellement, pourquoi tu n’étais pas au rendez-vous?

Armidir courrait de tout les côtés sans la trouver ni elle ni Phoenix, comme si ces deux personnalités faisaient deux personne distinctes. Il cherchait depuis 3 bonne minutes, qui lui semblaient être des éternités, mais il ne trouvait même pas de trace, appart son épée qui traînait quelque part. C'est d’ailleurs quelques secondes plus tard ,alors qu'il s’apprêtait a tourner un coin, qu'il rentra face à face avec une femme. Grace a ses atouts de dragon, il n’eut pas mal, mais il prit quand même 5 secondes avant de reconnaître Kara. Il allait s'élancer dans ses bras quand il sentit une déchirante douleur a l'abdomen. Un scorpion géant venait de tenter de le percer de son énorme dard, mais il fut une fois de plus sauvé par les écaille qui répartirent la force pour ne pas que sa le transperce. Malgré tout, il fut envoyé quelques mètres plus loin par la force de l'impact. Il se releva péniblement. tout ses membres le faisaient souffrir. Il voulut se rasseoir, croyant qu'il était hors de danger, quand il vit l'énorme bête s'en prendre à sa douce. Il s’élança en titubant vers Kara, puis eut une idée. Il s’arrêta relativement près de sa douce, puis utilisa le feu de l'édifice derrière Kara pour éloigner et brûler l'abomination.

Au bout d'une lutte acharné avec le feu environnant, Armidir finit par réussir a brûler la bête vive, qui s’effondra dans un gémissement suraigu de douleur. Armidir, se sentant déjà faible de sa lutte contre le monstre, tomba lourdement par terre quand Kara lui sauta dans le bras. Elle lui donna un long baiser , puis se releva et lui balança un coup de poing sur l'épaule, qui ne lui fit pas vraiment mal.

-pourquoi tu n’étais pas au rendez-vous?

-Oh oh... j'y était! Pas toi. Je suis arrivé là en même temps que les prêtres car j'ai eu des difficultés, mais quand j'ai enfin réussi a te revoir... eh bien ce n'était plus toi.

Il se releva puis essuya ses vêtements. D’ailleurs, ses vêtements auront bien besoin de soins car ils sont décousu et déchiré de toute parts.

-* si tu veux répondre va y, mais arrange toi pour que a fit ^^*

-Bon...peu importe. Nous devons partir. Il nous faut récupérer notre bateau et partir d'ici au plus vite. J'ai toute l'information qu'il nous faut... Du moins, ceux que nous pouvions obtenir

Armidir prit Kara par le poignet et la mit, sans trop la brusquer, sur son dos.

-Tien toi bien!

Il utilisa ce qu'il lui restait de force pour se propulser, à l'aide de ses muscles draconiques, à tout vitesse vers le port. Ils y arrivèrent assez rapidement. Heureusement pour eux, la bataille faisait maintenant rage à l’intérieur du village, leur laissant une ouverture pour partir en catimini. Ils embarquèrent dans le bateau et Armidir brûla la corde, car il n'y avait personne pour la détacher. Armidir s’élança vers la salle de pilotage quand il entendit le roi assailli dire

-NE LES LAISSEZ PAS S'ENFUIR

Tant pis! Il activa tout ce qui existait comme propulsion sur ce vaisseau puis partit à toute vitesse de la ville.

Rendu a une bonne distance, il fit l'arrêter la plupart des moteurs, puis se retourna vers Kara

-Voila! nous sommes hors de dan...

Soudain, tout devint noir.

-Oh oh... j'y étais! Pas toi. Je suis arrivé là en même temps que les prêtres car j'ai eu des difficultés, mais quand j'ai enfin réussi à te revoir... eh bien ce n'était plus toi.

À ses mots, ils se relevèrent, Armidir s’essuyant les vêtements et Kara répliquant sarcastiquement :

-Bien sûr, c’est moi qui n’étais pas là. Toujours les femmes.
-Bon...peu importe. Nous devons partir. Il nous faut récupérer notre bateau et partir d'ici au plus vite. J'ai toute l'information qu'il nous faut... Du moins, ceux que nous pouvions obtenir.

Kara allait répliquer de nouveau quant Armidir la prit soudain par le poignet et l’a mit sur son dos.

-Tien toi bien!

Interloquée, Kara s’accrocha à lui et sentit que son amoureux se mettait à courir d’une vitesse qu’elle ne lui avait jamais vue. Phoenix, ombrageuse sortit :

‘’Comme si ont pouvait pas courir aussi vite que lui!’’

Kara roula des yeux. Ils arrivèrent finalement au port, où Armidir brûla les cordages pendant que Kara, eh bien, ne sachant que faire, restait planter là à le regarder faire et à l’aider si besoin. Quand on entendit au loin la voie du roi intimer de les empêcher de s’enfuir, Armidir propulsa le bateau à travers le désert. Peu à peu, la ville disparue au loin, laissant la guerre et le carnage derrière eux. Arrivée à une bonne distance, Armidir fit ralentir la course du bateau, le laissant navigué à un rythme normal.
C’était le petit matin, le ciel nocturne commençait à changer pour se transformer en un ciel pâle, annonçant une belle journée ensoleillé.

-Voila! Nous sommes hors de dan...

Kara était près d’Armidir, qui tenait le gouvernail entre ses mains, quant celui-ci tomba sur le dos soudainement.

-Armidir?, interpella-t-elle.

Elle s’approcha de lui et le secoua, sans succès.

‘’Pas encore! Il doit nous faire sa crise de la cinquantaine passé…’’

-Phoenix par pitié, épargne-moi ton sarcasme. Ce n’est pas le moment. Il a seulement besoin de reprendre des forces. Tant qu’il ne reste pas des mois dans ce coma.

Kara pris Armidir sous les es sels et tenta de le traîner jusqu’à la cabine. Par chance, elle possédait la force des lycanthropes, sinon elle n’imaginait pas ce qui aurait pu arriver à Armidir…Bref, elle réussit à le faire entrer dans la cabine, même à l’installer sur le lit. Profitant d’un moment de répit, elle décida de se mettre au sec. Le sang était maintenant sèche sur ses vêtements, ils restaient malgré tout inconfortable. Par la suite, elle enleva la chemise d’Armidir, qui était en lambeau et essuya son front plein de sueur.
Malgré la fatigue, elle monta ensuite sur le pont pour prendre les commandes du bateau. Au moins, elle avait vue Armidir naviguer le bateau et se fiait au mouvement qu’il avait fait pour les reproduire à son tour. Elle navigua ainsi durant 2 longs et interminables jours et arriva enfin à la ville vers la fin de l’après-midi, se fiant au vent et aux traces laissés par le bateau dans le sable pour se guider.

Kara fit ralentir le bateau et l’amarra au port du marché noir. Grâce au pavillon du prince, personne ne sembla manifester d’intérêt à l’égard du bateau qui venait d’accoster. Pendant ses 2 jours, Kara avait bien réfléchis à la situation. Elle savait qui avait ses choses et avait envoyé Armidir et savait même sans qu’Armidir le sache qu’il possédait le doigt coupé d’Ali dans l’une de ses poches. Sans doute pour la ramener comme preuve. Elle avait du flair! Mais Kara avait décidé malgré tout d’attendre Armidir avant d’agir. Mais une autre personne n’était pas du même Avit. Sur le chemin de la cabine, Kara se prit soudainement la tête entre ses mains, en proie à une profonde migraine. Se doutant des intentions de Phoenix, Kara s’écria :

-Ne fais pas ça!
‘’Oh que si! Je vais me gêner. S’il le faut, je te prendrais de force.’’
-Je t’en empêcherais.
‘’Comment? Tu n’as plus ta flûte…’’

Ne sentant plus ses jambes, Kara tomba à genoux et resta ainsi jusqu’à ce que ses yeux s’ouvrent, rouges.

-Excellent
‘’Je te déteste, pesta Kara dans sa tête.

-Tu t’y feras. Maintenant, observe l’artiste.

Triomphante, Phoenix entra dans la chambre, pour constater qu’Armidir dormait toujours. Un sourire aux lèvres, elle fouilla les poches du vieillard et retrouva assez aisément ce qu’elle cherchait. Le doigt bien en main, elle repartit vers la porte, mais s’y arrêta deux secondes.

‘’N’y pense même pas!, tonna Kara.

D’un petit rire amusé, Phoenix sortit de la cabine et se dirigea d’un pas assuré vers l’arène où Kara était resté il y avait quelques jours. Discrète comme une ombre, elle entra par une porte non gardé sur un des côté rond du bâtiment. Elle croisa un garde en chemin et marcha comme si de rien n’était. Lorsqu’il se rendit compte de sa présence et se retourna, elle le frappa au visage et prit son épée. Phoenix le prit et l’enferma dans une pièce quelque conque. Ensuite, elle continua sa monté jusqu’à ce qu’elle atteigne ce qui semblait être le bureau du maître des lieux. Elle le devina à voir les hommes poster aux portes, mais aussi car c’était la dernière sale en haut, la seule.

Phoenix, d’un pas décontracté, s’avança vers la porte. Lorsqu’ils l’a virent, les gardes abaissèrent leurs lances, mais virent que la femme continuait malgré tout son chemin. Dans une langue étrangère, ils lui intimèrent de reculer, mais Phoenix continua de marché et lorsqu’elle arriva à leurs hauteurs, elle évita les coups porter par les gardes avec rapidité et les transperça à son tour de sa lame. Elle balança ensuite un grand coup de pied dans la porte, faisant une entrée bien remarquée. Deux gardes l’attaquèrent, mais moururent quelque seconde après, puis d’autres s’approchèrent, mais furent stopper par la main levé de l’homme assis derrière un bureau.

-Regardez qui revient à la maison. Ma plus belle marchandise.

Souriant en coin, prenant un air séduisant, Phoenix lui répliqua :

-Votre plus belle et votre plus précieuse. Je vous ai même rapporté un souvenir de mon voyage.

Elle lui lança le doigt d’Ali, qui retomba sur son bureau dans un bruit moue. L’homme le regarda, un mélange de satisfaction et de dégoût traversant son regard. Il se leva et continua :

-Pourquoi me ramène-tu cela?
-C’est bien ce qui vous avez demandé à Armidir, non?
-Comment es-tu au courant?
-J’ai de bonne oreille. Discutons affaire si vous le voulez bien.

Phoenix se dirigea vers une chaise et s’y assis. L’homme se rassit, l’air de ne plus comprendre.

-Qu’attendez-vous très chère.
-Je veux récupérer mes effets. Et j’aimerais aussi avoir une compensation.

-Une compensation, pouffa-t-il, Le marché était de tuer mon adversaire, par quoi je vous redonnerais vos choses. Mais ce contrat à été passé avec Armidir.
-Mais comme votre ‘’adversaire’’ a été tué.
-Qu’est-ce qui me prouve que c’est vous qui l’avez tué?
-Qu’est-ce qui vous prouve que je ne l’ais pas tué?
-AHAHAH!! Je l’aime bien cette femme. Tu as du caractère. J’aime ça. Grip, donne-lui ses choses.

Un garde s’approcha et tendit les effets de Phoenix qui était dans un grand sac. Phoenix l’ouvrit et vérifia le contenue, satisfaite.

-Êtes-vous avec Armidir?
-Certainement pas! S’offusqua Phoenix. Et d’ailleurs, je ne suis avec personne. Et je ne suis pas une marchandise.

Tout en disant cela, Phoenix recula vers la porte en prenant bien soin de la fermer à double tour. Elle déposa ensuite ses effets en sécurité et dit à son interlocuteur, un sourire diabolique aux lèvres :

-Je vous ai dit que j’avais droit à une compensation n’est-ce pas. Et vous avez refusé. Alors je me contenterais de vous.

Sans attendre, elle se changea en louve, la rage au ventre en soif de sang. Elle tua tout ce qui bougeait, sans exception et garda le chef en dernier, savourant chaque parcelle de son corps qu’elle mangeait et ses cris de douleurs. Quand tout fut finit, la colère de Phoenix s’estompa et elle reprit sa forme normale. Abandonna ensuite ses vêtements tâchés de sang et revêtit son habit. Soit, une chemise noire coupé à hauteur de ses coudes recouvert d’un corset en cuir aussi noir, pantalon moulant noir, son sabre magnifiquement entretenue placé dans son dos, une ceinture recouverte de dague, sac de velours, ses bottes remontant jusqu’à sa mis jambe, cachant elle aussi des dagues et pour finir sa cape noir. Cela faisait du bien de redevenir soit même. Elle regarda le carnage laissé derrière elle une dernière fois, un sourire de contentement dessiner sur ses lèvres.

‘’Mais qu’est-ce que tu as fais?, lui demanda la voie remplis de souffrance de Kara.’’

-Qu’est-ce que nous avons faites. C’est la bête qui est en moi tout comme en toi qui a fait tout ceci. Ne craint pas le pouvoir dont nous disposons. Tu dois te rendre à l’évidence ma chérie, nous ne sommes qu’une bête assoiffée de sang.

Sachant que ses paroles avaient affectés Kara et que celle-ci ne tenterait pas de reprendre le contrôle pour un moment, Phoenix mit le capuchon sur sa tête, son sourire au coin de ses lèvres toujours présent et sortit du bâtiment qui constituait l'arène...

Armidir se réveilla dans une forêt... Zut

-Salut Armidir

-...Salut

-Tu sais quoi faire?

* soupir * -Ouais... dit sa ne durera pas aussi longtemps que la dernière fois j'espère?

-Bien sur que non! Regarde autour de toi!Seule une partie du feu s'est éteinte. Seulement, le côma est toujours l'étape après ta métamorphose et tu le sais.

-Ouais.

Armidir prit une branche et l'alluma. Il se rappela alors ce que la proximité de son " corps " à ce feu lui faisait. Il se sentait comme avec un serrement au coeur. Il avait déjà une affiliation avec le feu, et ce feu là était... particulier. Endurant le sentiment, il apporta sa branche et s’enfonça dans la forêt, suivi par Armidir qui avait un sourire amusé.

Ils passèrent ainsi la journée a faire brûler de la forêt. Puis, le soir venu, ils arrêtèrent. Pas besoin de campement; en dedans de nous, c'est partout chez nous. Ils s'assirent par terre et se regardèrent les yeux dans les yeux.

-Combat moi

-Quoi?

-J'ai dit combat moi! je veux savoir lequel de nous deux est le plus fort.

-Il n'en est pas question!

-Pourquoi donc?

-Si un de nous deux venait qu'à être blessé, tu pourrait mourir dans la vraie vie car personne ne rallumerait le feu.

-Je ne te parle pas d'un combat à mort. Je veux juste savoir.

-Pourquoi donc?

- Parce que!

Au moment ou Armidir finnit sa phrase, il sauta sur Armidir a poing fermés. Ce dernier, prit par surprise, tomba sur le dos et encaissa quelques coups. Par contre, Armidir, ayant un corps de dragon en majeur partie, il n'eut presque pas mal. Il se releva et le repoussa violemment sur le sol

-IDIOT! JE T'AI DIT DE NE PAS LE FAIRE

Armidir se releva tranquillement

-Aurais tu peur?

Armidir ravalla sa rage. Peur? Lui?

-Hmpf. Bien sur que non! c'est pour-

-ALORS BAT TOI!

Puis il ressauta sur son comparse. Cette fois, il réussit a lui faire relativement mal. Après quelques minutes, Armidir lâcha prise. Armidir était allongé par terre. Il saignait un peu du nez, mais c'était tout. Par contre, il avait très mal.

-Idiot... Que cherche tu a savoir!

-Qui est le plus fort

-Et pourquoi donc. Dans quel but.

Armidir resta silencieux, et c'est ainsi qu'ils s'endormirent un après l'autre. Le lendemain, ni un ni l'autre ne dit un mot. Cela prit jusqu'au surlendemain au soir avant qu'Armidir brise le silence.

-Je veux savoir. C'est tout.

-Eh bien tu aurais pu demander...

-Et comment j'aurais su si je devais te faire confiance

Silence

-Peu importe. maintenant je sais. quand est-ce que je part.

-Demain au matin.

-Tant mieux.

Puis ils s'endormirent.

Le lendemain, ils se réveillèrent tranquillement, puis, sans un mot, ils allèrent au petit sanctuaire. Pendant qu'Armidir s'affairait a reprendre le contrôle de son corps, Armidir dit

-Idiot và.

Puis soudain, Armidir ouvrit les yeux. Il prit un instant pour étudier la situation. Il était dans un lit, visiblement dansa la cabine. Il n'avait plus sa chemise. il se releva puis se mit les mains dans les poches nonchalamment. Kara ne semblait pas être la et- HORREUR! Il n'avait plus le doigt! Pourtant, il était certain de l'avoir laissé sur lui! Il fouilla le bateau mais jamais il ne retrouva. Finalement, il sortit dehors et vit. Le marché noir. Kara??

Phoenix marcha nonchalamment, le long des maisons longues, passant devant des marchands qui vendaient des esclaves sur des scènes. Phoenix avait pour plan d’aller se soûler dans une taverne et passé la plus belle nuit de sa vie, mais la colère à l’intérieur d’elle s’estompait de plus en plus et elle craint bientôt que Kara ne reprenne le dessus, et ce, malgré le fait qu’elle n’ait pas joué de la flûte. Et c’est ce qui arriva, elle venait à peine de s’arrêter devant les portes d’une taverne que déjà ses yeux changeaient pour redevenir noir.

‘’NON!!....’’

Kara cligna des paupières, déconcertée. La voie de Phoenix avait résonnée fort dans sa tête et cela lui prit quelque instant avant de pouvoir reprendre contact avec la réalité. Quelque peu désorienté, elle regarda autour d’elle. Kara était au beau milieu d’une rue, dans le marché noir, devant une taverne et…
Kara sauta de joie. Elle était revêtue de ses habits et avait retrouvé ses précieuses armes. Toute contente, Kara allait continuée à marcher, quand elle oublia un détail…Elle s’arrêta net et se retourna : Mais où est passé Armidir?

Armidir se prépara partir, prit toutes ses choses puis s'en alla en courant vers le QG de celui qui l'avait " engagé". Il y alla au pas de course. Il espérait tant qu'il ne soit pas trop tard


Trop tard... Quand il entra dans la salle, il vit le sang partout, les morceaux de chair et bien d'autres atrocités... Il eut les hauts le coeur. «Phoenix». Si il n'avait pas connu Kara depuis un bon moment, il aurait vomi. Il se dirigea vers la pièce ou était rangé ses objets et ceux de Kara. Évidemment, la porte avait été défoncée et le coffre des choses à Kara était vide. Heureusement, pas les siennes. Il récupéra son épée en mythril toute neuve qu'il ne s'était pas encore servi, ses vêtements et toutes les choses qui lui avait été confisqué. Il r'attacha sur lui tout son matériel puis sortit du bâtiment en évitant le plus possible de regarder la scène d'horreur. Il devait retrouver Phoenix pour ne pas qu'elle tue Kara en la mettant dans une situation dangereuse, ce qui semblait déjà une assurance dans la tête d'Armidir.

Il s’élança dans la ville, une main sur le pommeau de son épée au cas ou. Il courut pendant un bon moment pour finalement revenir au bateau. La ville n'était certes pas très grande, mais elle était remplie de brigands et Armidir ne tenait pas a se faire reconnaître. Aussi, c'est rempli de petit coins sombres alors ce serait un enfer de retrouver Phoenix. Une fois qu'il fut revenu sur le bateau, il soupira. Que pouvait-il faire dans sa situation? Il se résolu donc a attendre un signe de vie de sa part, en espérant ne pas voir la ville brûler.

Kara venait à peine de reprendre le contrôle qu’on entendit au loin une cloche sonné. Peut-être venait-on de découvrir le massacre dont elle était l’auteure? Que penserait Armidir de tout ça? Serait-il dégoûté lorsqu’il l’a verrait? Ça c’était s’il était réveillé.
‘’Où était passé Armidir? Endouille!’’ Se dit-elle en se frappant le front.

La dernière fois qu’elle l’avait vue c’était sur le bateau. Kara s’y dirigea donc de ce pas. Restant toujours sur ses gardes et gardant son capuchon sur sa tête. Puisqu’elle n’était pas trop grande ni trop petite, elle put se fondre assez facilement dans la masse, même si elle sentait que la panique l’envahissait. Le seul fait d’être prise entre des gens l’horrifiait. Elle atteint finalement une des portes menant aux quais et s’y engagea, réussissant à passer inaperçu auprès des gardes qui bloquaient maintenant l’entrée. Mais Kara avait plutôt opté escaladé le mur, ce qui était simple pour elle puisqu’elle n’avait qu’à sauter par-dessus.
Furtivement, elle réussit à rejoindre le bateau pour y trouver, ARMIDIR! Il était assis sur le bord, de l'autre côté du bateau, attendant semble-t-il sa venue. Kara embarqua dans le bateau et commença à courir dans sa direction pour pouvoir sauter dans ses bras, mais s'arrêta net au beau milieu de sa course, incertaine. Sur le chemin du retour, elle avait sentit la présence d’Armidir qui était déjà passé par là. Ce pourrait-il qu’il soit déjà au courant de ce qu’elle avait fait? Serait-il fâché? L’a laisserait-il tombé?
Prise d’une confusion absolue, elle enleva son capuchon, voyant qu’Armidir ne semblait pas encore l’avoir reconnut. Que pouvait-elle dire? Kara chercha ses mots, mais n’en trouva pas. Elle resta donc muette et immobile face à lui, attendant une réaction de la part de son amoureux...

Une cloche se fit entendre dans la ville.

«Zut. Ils ont trouvé le massacre, et ne tarderons pas a nous cibler. Nous sommes pas mal les seuls visiteurs. Mais où est-elle? À moins que Phoenix aie encore le contrôle et qu'elle soit encore en train de tuer tout le monde. Pitié faites que non.»

C'est alors qu'il se retourna pour regarder de l'autre côté si elle était là. Effectivement, elle se tenait là, devant lui, et semblait confuse et anxieuse. pour toute réponse, Armidir la regarda dans les yeux, luis fit un sourire et dit:

-Dieu merci tu est là. Allons nous en au plus vite.

Sans attendre de réponse, Armidir s’élança vers la cabine de pilotage pour mettre les voiles. Il ne tenait pas a faire trop de bruit car il ne ferait qu'attirer l'attention sur lui. Ainsi, le bateau se mit a se mouvoir tranquillement vers l'étendue désertique devant lui eux.

«Moi qui espérait pouvoir refaire le plein de ressources, c'est raté. Nous irons a Zakarum alors. sa ne devrait pas être trop loin d'ici. »

Une fois en sécurité et hors de portée de la ville, Armidir se retourna vers Kara.

-Alala. Qu'est-ce qui t'a mit dans cet état?

Armidir l’a regarda dans les yeux en lui souriant et dit :

-Dieu merci tu es là. Allons nous en au plus vite.
À ses mots, il partit vers les commandes du bateau et lança le bateau à travers le désert. Kara le suivit, sans dire un mot, attendant qu’ils soient écartés du danger. Puis, lorsqu’ils furent éloignés de la ville, Armidir se retourne vers elle et lui demanda :

-Alala. Qu'est-ce qui t'a mit dans cet état?

Kara hésita avant de répondre. Comment pouvait-elle l’expliquer. Kara soupira, enroula ses bras autour d'elle, signe évident qu'elle se sentait mal à l'aise, seule et lui répondit tout en détournant le regard :

- La vérité c’est que j’ai toujours vécue dans la peur de ce que je suis réellement. D'une façon ou d'une autre, Phoenix est une partie de moi. Elle est moi et je suis elle. Tu veux savoir ce qui m'a mis dans cet état! Phoenix a seulement pris le contrôle de mon corps sans que je n’y puisse rien. C’est pour ça que mon père m’a donné cette flûte. Pour que je puisse garder un contrôle sur elle. Parce que, même s’il m’en coûte de l’avouer, Phoenix est beaucoup plus forte que moi.

La voie enrouée, elle reprit, mais regardant Armidir dans les yeux cette fois :

-Tu as vue ce que j’ai fait n'est-ce pas? Comment peux-tu rester auprès de moi en sachant ce que je peux faire. En sachant qu’à tout moment je peux me transformer et…

La voie de Kara fut coupée. Il n'était pas nécessaire de dire ce que tous deux savaient déjà. Elle ne pleurait pas, mais avait les larmes aux yeux. Mais qu'est-ce qui lui prenait? Kara se doutait que son malaise lui venait de Phoenix. Fourbe, manipulatrice et cruelle, elle semblait toujours trouver les mots pour affecter Kara. Tout ce que la jeune femme voulait en ce moment même, était de se réfugier dans les bras chauds d'Armidir et d’y rester jusqu’à la fin des temps.

- La vérité c’est que j’ai toujours vécue dans la peur de ce que je suis réellement. D'une façon ou d'une autre, Phoenix est une partie de moi. Elle est moi et je suis elle. Tu veux savoir ce qui m'a mis dans cet état! Phoenix a seulement pris le contrôle de mon corps sans que je n’y puisse rien. C’est pour ça que mon père m’a donné cette flûte. Pour que je puisse garder un contrôle sur elle. Parce que, même s’il m’en coûte de l’avouer, Phoenix est beaucoup plus forte que moi. Tu as vue ce que j’ai fait n'est-ce pas? Comment peux-tu rester auprès de moi en sachant ce que je peux faire. En sachant qu’à tout moment je peux me transformer et…

Elle arrêta de parler, les larmes lui emplissant les yeux malgré elle. Armidir doucement. Il s'approcha d'elle, sentant son malaise et sa tristesse et la prit dans ses bras. De la voix la plus rassurante qu'il lui eut été possible, il lui murmura

-Ne t'en fait donc pas ainsi... je sais bien ce dont Phoenix est capable. C'est de toi que je suis amoureux. Pas elle. Mais si tu n'as pas le choix de l’endurer jusqu’à la fin de tes jours, alors ce que je peut faire c'est le supporter avec toi. Ces hommes que Phoenix a tué, et je dit bien la que c'est PHOENIX qui les a tués et non pas toi, ils seraient morts surement si j'y avait été aussi.

Il s'arrêta de parler un instant, la laissant digérer ses paroles. Finalement, il dit

-Ne t'en fait pas pour moi. Phoenix ne peut pas m'atteindre

En fait, surement qu'elle pourrait l'atteindre, mais il sais que Kara est forte d'esprit. Il sais qu'elle saurais reprendre le contrôle. Enfin il l’espérait car il n'avait aucune intention de devoir lui faire du mal. Sa seul autre option serrait de s'entourer de flammes en espérait que le caractère animal de Phoenix redouterait le feu comme il le pensait les premiers jours ou il l'as connu.

Il resta ainsi avec Kara das ses bras un instant. Il tenait à la rassurer. elle semblait vraiment triste et confuse à cause de Phoenix ces derniers temps. Car la douce Kara ne saurait être l'auteure du massacre qu'elle a commis sur le bateau comme chez ses "ex-gérants". Seul Phoenix saurait faire cette atrocité, et elle se fait un plaisir à le faire pour torturer l'autre moitié

Au bord des larmes, Kara tint bon jusqu’au bout pour ne pas se laisser aller, mais lorsqu’Armidir s’approcha pour la prendre dans ses bras, Kara ne put s’empêcher et elle se laissa aller contre sa poitrine pour s’emmitoufler comme dans une coquille. Pendant qu’Armidir lui murmura d’une voie étonnamment rassurante, des larmes silencieuses et discrètes roulèrent sur les joues blanches de Kara.

-Ne t'en fait donc pas ainsi... je sais bien ce dont Phoenix est capable. C'est de toi que je suis amoureux. Pas d’elle. Mais si tu n'as pas le choix de l’endurer jusqu’à la fin de tes jours, alors ce que je peux faire c'est le supporter avec toi. Ces hommes que Phoenix a tué, et je dis bien la que c'est PHOENIX qui les a tués et non pas toi, ils seraient morts surement si j'y avais été aussi. Ne t'en fait pas pour moi. Phoenix ne peut pas m'atteindre
Sa respiration plus calme, Kara put mieux réfléchir. Peut-être que ses gens seraient morts s’il y avait été avant Phoenix, mais au moins, ils ne l’auraient pas été aussi atrocement. Kara savait bien aussi que c’était Phoenix et non elle qui avait commis ses meurtres, mais elle n’arrivait pas à faire taire la petite voie dans son esprit qui lui disait : Meurtrière, meurtrière! Comment réussir à dire ou non si c’était réellement elle? Car Phoenix n’était-elle pas une partie d’elle? Car malgré les nombreuses différences qui les séparaient, elles avaient malgré tout quelque point en communs, hormis l’esprit meurtrier et la soif de sang de Phoenix. Depuis la lune noir, Kara s’était mise à redouter sa compagne, car tout comme Phoenix, une partie de Kara avait reprit goût à ses turries. Mais elle devait rester forte, car si elle se laissait aller à son côté bestiale, qui sait ce qui pourrait arriver! Mais oui, elle pleurait car elle avait tué des hommes et des femmes. Pour une question de survit, cela ne l'a dérangeait pas de tuer, comme en temps de guerre, mais tuer par simple plaisir, ce n'était pas la même chose. Personne ne pouvait comprendre son mal. Armidir l'a consolait, mais il ne comprenait pas. Il ne pouvait pas comprendre comment c'était d'avoir quelqu'un d'autre dans sa tête qui vous murmurait des choses et qui vous faisait faire des choses que vous ne vouliez pas faire.

Malgré le remu-ménage de son cerveau, les paroles d’Armidir finirent par faire leurs effets et Kara se calma. Tant qu’Armidir restait avec elle, tout irait bien. Les yeux mouillés, d’autres larmes coulèrent de ses yeux quand elle réalisa qu’Armidir venait de dire qu’il était amoureux d’elle. Ses mots lui réchauffèrent le cœur. Elle eut un sourire en coin. Restant pelotonné près d’Armidir, elle profita de se moment de répit. Qu’allaient-ils faire maintenant?
Kara s’essuya les yeux et se décrocha d’Armidir. Elle se mit sur la pointe des pieds, puis l’embrasa tendrement sur la bouche. Puis, tout à coup, une grande fatigue la pris soudainement. Elle teint le bras à Armidir, le temps de se reprendre et lui dit :

-Je vais aller me reposer. Conduit prudemment.
Kara lança un dernier sourire à Armidir avant de disparaître dans le couloir qui menait vers la cabine, son regard emplis de tristesse trahissant son doux sourire. Kara laissa son sac et son épée sur la table base près du lit et alla se rouler en boule sur le lit duveteux, sous les couvertures, pour sombrer dans un sommeil trompeur, où elle vit défilé les images de ses crimes. Revoyant sans cesse des visages terrifiées par la peur, entendant jusqu’au plus profond de son âme les cris agonissant de ses victimes. Kara cauchemarda ainsi, se tournant et retournant dans le lit, les yeux encore clos, le visage en sueur, revoyant sans cesse les scènes qui allaient l’a hantée pendant encore longtemps.
Une jeune femme, vêtue d’une simple tunique usée par le temps, était encore caché dans la cal du bateau de ses ravisseurs quand elle entendit les cris horrifiés de ses amies. Une créature de la lune venait d’apparaître sur le bateau et détruisait tout sur son passage. La jeune femme c’était recouvert la bouche de sa main pour éviter que l’on l’entende sangloter et lorsque se fut finit, elle resta caché dans la noirceur, attendant ce qui allait se passé. Elle sentit l’odeur infecte des cadavres qui brûlait au loin, attendit pendant ce qui semblait être une éternité avant qu’enfin le bateau cesse de bouger et que ses 2 occupants débarque du navire. Elle se leva, chancelante, et monta sur le pont. La nuit avait gagné le ciel, et sa vision ne lui permit pas de remarquer trop tard des hommes se diriger vers elle pour la prendre par surprise et l’emmener loin du bateau. Lorsqu’elle reprit conscience, le soleil plombait dans une salle qui semblait être la salle du trône. Elle était attachée sur une chaise, 2 gardes étaient à son côté tandis qu’un homme qu’elle reconnut aussitôt était assis sur un trône devant elle. Le roi Arthur.

-Alors esclave, il se leva et se dirigea d’un pas nonchalant vers elle, le regard empli de colère. On m’a dit que tu te trouvais sur le bateau de mon neveu, le Prince Ali. Est-ce le cas?
-Euh..je..
-RÉPOND! Cria-t-il en lui donnant une claque sur le visage.

La jeune femme pleura et dit au roi d’une voie sanglotent :

-C’était un embuscade…une des esclaves qu’il a acheté n’était pas ce..qui semblait être..il y avait un homme avec elle…qui est venu pour la protéger…la lune noir est apparu…une créature est arrivée et a tué tout ce qui se trouvait sur son passsage..c’était les 2 seules survivants…je ne comprend pas ce qui s’est passé…
-Tu m’as été très utiles…Vers où se dirigeait-il…RÉPOND
-Je l’ignore mon..seigneur…
-Alors tu ne m’es plus d’aucune utilité. Il fit ensuite un signe de tête à un garde qui était à côté d’elle et lui dit avec un sourire sadique sur le visage…Elle est à toi.
Le garde sourit de toute ses dents, détacha l’esclave et l’entraîna avec lui, la jeune femme essayant de se débattre en vain, lâchant des cris de désespoir, le garde resserrant sa prise sur elle, tout en riant. Un autre garde s’approcha de lui sur le passage en lui disant, -Tu m’en laisseras un peu quand tu auras finis.
Le Roi Arthur alla s’assoir sur son trône et regarda l’autre garde resté dans la salle, mais qui était différent de l’autre. Habillé façon ninja, ayant deux sabres placés dans son, seul ses yeux d’un rouge foudroyants étaient visible sur son visage d’un bleu étrange.

-Tu vas me retrouver ses deux individus et me rapporter leurs têtes, lui ordonna le roi. Non attend.. Ils pourraient nous être très utiles. Prend tes assassins avec toi et ramené-les moi, vivant!
Le garde plaça une main sur son cœur et se plia devant lui :

-Ce sera fait.
Le garde tourna le dos au roi et s’en alla rejoindre ses hommes qui l’attendaient à l’extérieur. Il monta sur le scorpion géant et insuffla à ses hommes leurs nouvelles missions. Deux gros scorpions partirent dans le désert, voyageant avec eux une dizaine homme, les assassins du désert.

Au lieu de leur prendre 2 jours, ils atteignirent le marché noir à la tombé de la nuit de cette même journée, suivant les traces du bateau dans le sable. Ils entendirent parlés du massacre et se dirigèrent vers la scène. Ils trouvèrent des vêtements familier et les fit sentir à leur bête qui leur indiquèrent le véritable chemin du bateau. Leurs prochaines proies avaient un jour d’avance sur eux, mais ils s’en fichaient, car ils possédaient beaucoup de moyens pour rattraper facilement leurs cibles…

***

À la fin, lorsque le soleil fut couché et que la nuit fut tombée, Kara vit une femme aux yeux rouges devant elle, un visage déformé par un sourire sadique, une dague ensanglantée pendant à une de ses mains. Elle disparut ensuite, pour faire place à sa mère, le regard devenu aussi froid que la glace, du sang commençant à se répandre sur son torse. Elle pointa ensuite Kara du doigt en lui disant C’est de ta faute, puis son image vacilla pour prendre l’apparence d’Armidir. Celui-ci tomba à genoux, regarda droit dans les yeux Kara et lui demanda : Pourquoi? Kara les yeux emplis de larmes, regarda ses mains immaculées de sang et dont une tenait la dague qui avait tué Armidir. Elle lâcha la dague comme si elle venait de se coupée avec, puis le cauchemar s’effaça.

Kara ouvrit subitement les yeux et s’assit en sursaut sur le lit en hurlant. Kara transpirait de partout et tout son corps était envahi de tremblements incessants. Haletante, elle s’assit en petit bonhomme, les genoux repliés contre sa poitrine et accota sa tête sur ses genoux en sanglotant. Mais que lui arrivait-il? Comment en était-elle arrivée là? Elle était là en train de sangloter à cause d’un stupide cauchemar. Kara ne se reconnaissait plus. Avant, elle avait du caractère et elle ne se laissait jamais avoir par la peur et ne tombait jamais en pleur devant personne. Se reprenant, elle releva la tête et s’essuya les yeux.
Ta quel âge ma grande? Ressaisit toi? Ce n’est pas la fin du monde? Tu n’es plus une enfant.

Malgré ce qu’elle pensait, elle n’avait pas complètement grandis seule, car elle avait été élevé par des moines. Ceux sur qui elle était tombée étant petite. Qui l’avait prise sous leur aile, l’avait guidé, lui avait enseignée. Et en ce moment, elle avait tant besoin de leur conseil. Avant de partir, elle leur avait promis de revenir, et c’est ce qu’elle pensait faire. Sentant qu’elle tremblait encore, elle se leva et s’assit en tailleur sur le plancher les jambes croisées et ses mains repliées l’une contre l’autre. Kara avait tant fait ça qu’elle se demanda comment elle avait pu oublier. À peine avait-elle fermée les yeux, que sa respiration se calma pour ne faire qu’un avec le rythme des battements de son cœur. Elle entra en transe, submergé par le silence de la nuit. La méditation permettait à l’âme de raffermir sa paix intérieure.

Lorsqu’elle était avec les moines, la transe lui avait permis d’affronter ses peurs. La mort de sa mère, la solitude qui l’a pesait et sa malédiction. Elle l’avait aidé à faire en sorte qu’un équilibre et une paix règne en elle. Mais cette paix avait sillé. Depuis quand exactement? Depuis qu’elle avait rencontré Armidir sa vie avait changé. Elle n’avait plus pensé à maintenir cette paix intérieure, ce qui avait réveillé l’esprit combatif de Phoenix. Mais oui! Elle comprenait pourquoi. Puisqu’avant elle maintenait cette paix, elle ne faisait qu’un avec elle, mais puisqu’elle ne le faisait plus, cela avait fait qu’elles s’étaient séparé pour former deux âmes bien différentes, car depuis qu’elle avait rencontré Armidir, Phoenix était devenue bien différente. Plus agressive. Elle voulait avoir le contrôle pour elle seule et s’était arranger pour être complètement séparé de Kara. Kara devait y remédié et c’est pour cela qu’elle devait à tout pris rejoindre les moines, car sans leur conseil, elle ne pourrait rien changer.

Soudain sa transe se transforma et elle réussit à visualiser son esprit prendre forme dans un endroit étrange. Elle se trouvait dans une forêt d’un silence paisible sur le bord d’un lac d’où une chute d’eau tombait en cascade dans un doux tintement. Kara avait les mêmes habits, excepté qu’ils étaient tout blancs au lieu de noir. Puis une silhouette se dessina soudain d’entre les arbres. Un grand loup blanc au regard perçant sortit des fourrés. Ses yeux étaient d’un rouge étincelant. Malgré la tension qu’elle sentait exercer entre eux, Kara sentit que le calme qu’il régnait en ce lieux ne pouvait être brisé. Le loup ouvrit la gueule et commença à grogner. Kara leva doucement ses 2 mains et elle s’assit dans l’herbe fraîche et disant au loup :
-Chut. Tout doux. Ça va aller.
Le loup s’approcha doucement, la tête pencher vers l’avant avec méfiance. Mais lorsqu’il atteint enfin Kara, il se transforma pour devenir la copie conforme d’elle.

-ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vue dans le coin.
-Il faut un début à tout…Qu’elle est cet endroit?
-Tu ne te rappelle pas?
L’air d’incompréhension de Kara fit soupirer Phoenix. Comment pouvait-elle avoir oublié?

-C’est grâce à ce lieu que tu as réussit à ne faire plus qu’un avec moi. Que nous avons pu enfin ne former qu’un au lieu de deux entité distincte. Comment as-tu pu oublier?
-Je ne sais pas. Je ne comprend même pas où nous sommes et..
-Dans le seul lieu où on peut se voir et se parler sans être déranger. Et le seul où je ne peux pas te faire du mal. L’endroit où je suis quand je ne suis pas là.
-Pourquoi me ferais-tu du mal?
[color=darkred]-Chérie, parce que c’est dans ma nature. Lorsque la lune noir est apparue, elle m’a, comment dire, réussit à m’influencer. Ce mal qui était présent ce soir là m’a enivré. Je donnerais tout pour retrouver ce sentiment de liberté et de puissance. De pouvoir retouchée à cet instant de pur bonheur.-
-Alors pour toi, faire le mal est ton bonheur.

-Regarde-nous. Nous nous complétons. Tu es vêtue de blanc et moi de noir. L’amour est pour toi ta source de bonheur tandis que le mort est la mienne. Comme le dictons-dit, les différentes s’assemblent. Ce que tu as fait avec les moines à seulement réussit à réunir ses deux côtés de la médailles si éloignée l’une de l’autre par leurs différences, mais proche par leurs même corps. Comme le yin et le yang.
-Je ne pensais pas que tu pouvais être si philosophique.
-Crois-moi trésor, je ne suis pas si stupide que tu ne le penses. Comme ta situation avec le vieillard.
-De quoi tu parles?
-Eh bien c’est évident. Elle est vouée à l’échec, plus tu te rapproche du mal, plus tu t’éloigne de lui et plus tu deviens moi!!
-Quoi? Qu’est-ce que tu veux dire?

Kara n’eut pas le temps d’entendre sa réponse, car Phoenix partit d’un rire fou avant de se transformer en loup et de disparaître dans la forêt. Kara avait beau crier son nom, elle ne revenait pas. Kara ferma les yeux, puis elle reprit contact avec la réalité. Cette transe qu’elle avait eut pour se calmer s’était transformer en un entretien bien étrange.
Elle se leva et c’est là qu’elle remarqua la lumière pénétrer par la fenêtre. Elle s’y approcha et remarqua qu’elle était dans le milieu de l’après-midi. Pourtant, elle n’avait discuté avec Phoenix que quelque minute. Il semblerait que le temps ne soit pas le même dans ce lieu. Kara songea alors à Armidir. Ce que Phoenix lui avait révélé ne présageait rien de bon. Mais pour l'instant, elle ne devait pas y penser. Kara prit ses effets et sortit donc de la cabine, mieux reposer que jamais, à la recherche de son amoureux. Mais Kara s'apperçut vite qu'un étrange silence règnait sur le navire. Elle sentit l'air qui fouettait dans ses cheveux et remarqua d'étranges odeurs inconnus et une odeur de fumé. Ses sens en alerte, elle déguaina son épée, elle allait remettre sa visite chez les moines à plus tard.

Lorsqu'elle arriva discrètement sur le pont, tout avait pris feu. Elle se tourna et retourna, prise dans un étau de feu. Elle regarda vers le centre de pilotage et elle ne réussit qu'à distinguer plusieurs formes qui semblaient combattre caché derrière un nuage de fumée noir. La boucane commença à lui piquer les yeux et la gorge. Elle n'eut pas le temps de s'approcher qu'une forme se jeta sur elle. Prise sous un poids, la silhouette la frappait au visage, sans lui laisser de moment de répit. En se débattant, Kara réussit à faire balancer la forme sur le côté. Elle empoigna son épée et frappa, pour rencontra une autre lame. Elle s'engagea alors dans un combat acharné, la toux lui prenant sans cesse, ne réussissant pas à désarmer son adversaire.

Sans le remarquer, son combat s'était dangereusement rapproché du bord et sortit de nulle part, une forme géante qu'elle reconnut étant un scorpion l'a fit perdre pieds et elle balança par dessus bord, roulant dans la montagne de sable qui semblait ne plus avoir de fin. Sonnée et étourdie, elle se releva avec peine et réussit à voir seulement la poutre du bateau, installé tout au haut d'une colline de sable. Stupéfaite, le navire semblait être à des kilomètres d'elle. Elle commença à monter, mais son parcours n'alla pas plus loin, car elle vit le scorpion descendre à toute allure, se mettant à sa poursuite. Pendant la seconde qui suivit, Kara réussit à distinguer des formes sur l'animal, mais elle ne se laissa pas prier et elle partit du sens contraire en courant. Courir dans le sable n'avait rien de facile. En plus de la chaleur et de la fumée qui irradiait tout son corps, la vitesse de course de Kara était réduite et elle n'arrêtait pas s'enfarger et de tomber.

Finalement, le scorpion réussit à la rejoindre. D’où elle était, Kara ne voyait plus le bateau. Une inquiétude l’a submergea, où était Armidir? La créature l’a fit tomber vers l’avant et l’a coinça sous ses pinces. Kara donna un coup d’épée désespéré, mais celle-ci ne fit que ricocher. Quelque seconde après, des formes l’entourèrent. C’était 4 hommes, cachés sous des vêtements noirs, seuls les yeux rouges et la peau bleue de ses hommes étranges étaient visibles. Deux d’entres eux approchèrent de Kara, et le scorpion leva sa pince. Kara profita de se moment pour se relever et les attaqués. Elle réussit à désarmées le premier, puis le deuxième et les envoya valser au sol. Mais ses hommes étaient plus doués qu’il ni paraissaient. À la grande horreur de Kara, ceux-ci utilisaient les mêmes méthodes de combats qu’elle, excepté leur style qu’ils avaient dû ajouter. Ce qui rendait la tâche beaucoup plus ardu. Au moment où elle envoya le deuxième homme à terre, elle fut attaquée par le troisième. Occupée à déjouer ses coups d’une rapidité déconcertante, elle ne vit pas venir le quatrième homme qui l’a poignarda dans le dos. Kara lâcha un crie de douleur avant de tomber à genoux. Là, elle était fâchée.

Sous les yeux incrédules des assassins, Kara se changea en louve, les yeux rouges, inexpressifs. Une colère noire la submergea, à telle point qu’elle n’eut plus aucun contrôle sur ses faits et gestes. Elle sauta à la gorge du premier venu, le tuant instantanément, puis sur l’autre qui venait de l’attaqué. Elle allait continuer, mais elle reçut un coup de pince qui l’a fit propulser plus loin. Elle se releva aussitôt, oubliant la douleur et attaqua le scorpion, sans savoir ce qu’elle faisait.
Plus petite et agile, elle glissa entre les pattes de la bête et en quelque seconde seulement se retransforma pour s’emparer de la première arme à porter de main et transperça le ventre du scorpion qui cria et recula de douleur. Haletante, Kara planta l’épée dans le sable et s’assit. Elle retira comme si de rien n’était la dague fiché dans son dos, dont la plaie se referma aussitôt.

Ça t’a fait du bien de méditer à ce que je voie. Ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vue en aussi bonne forme.

Kara se releva et s’approcha d’un des hommes en le menaçant d’une de ses dagues sous la gorge.

-Qui t’envoie?

L’homme ne répondit, mais rit. Il cracha du sang à côté de Kara et l’a regarda dans les yeux.

-Tu crois me faire peur chien de l’enfer. Je sème la mort sur mon passage et..

Kara resserra sa prise sous sa gorge.

-Je sais qui tu es. Pas besoin de m’ennuyer avec tes discours. Qui t’envoie?

-Je voie en toute âme. Et je décèle chez toi aucune agressivité.

-Peut-être décèleras-tu encore plus mon âme si tu retourne là d’où tu viens.

Phoenix lui trancha la gorge. Elle essuya ensuite le couteau et le rangea. Les mains pleines de sang, elle s’essuya sur les vêtements de l’assassin.

-Drôle d’idée d’envoyer nous capturé. Je déteste ses assassins. Pas toi?

Pourquoi l’as-tu tué?

-Chérie, ils sont venus et nous ont attaqués, alors pourquoi pas!

Mais tu n’étais…

-Oui. Oui. Bon. Comme j’ai hâte que tu redeviennes toi-même. Bon. Nous avons, un scorpion géant et 4 assassins. Mais où est notre vieillard?

Morte de fatigue, Kara se laissa tomber sur le côté. Elle était vidée. Elle venait d'utiliser beaucoup d'énergie pour s'être transformer et retransformer en si peu de temps. Hors d'haleine, elle se releva avec peine et suivit ses traces jusqu'à la montagne d'où elle était tombé, puis elle commença à la gravir, petit à petit, essouflée par la chaleur hiradiante du soleil. Lorsqu'elle atteint le sommet enfin, le bateau avait été détruit par les flammes et il ni avait aucune trace d'âme qui vive. Reprenant son souffle, elle s'appuya sur le manche de son épée plantée dans le sable, puis elle usa des dernières énergies qui lui restait pour crier:

-ARMIDIR!!!!

Kara alla se reposer après leur accolade. Armidir, lui, se dirigea vers la salle de commande. Il agrippa le volant et leva les voiles. Zakarum se trouvais a quelques dizaines de kilomètre de leur position actuelle, alors a peu près 3 jours leur suffiraient a l'atteindre. Après avoir barré le volant sur leur destination et arrangé les voiles, il quitta la salle et se mit a nettoyer nonchalamment les couloirs. Surtout, il pensait a leur situation. Ils devaient quitter le désert au plus vite car les ressources allaient venir qu'a manquer et le navire ne leur serait d'aucune utilité si ils n'avaient pas de nourriture pour subsister. Malgré tout, il commençait a penser que la vie allait reprendre un cours normal. les problèmes semblaient s'éloigner d'eux a chaque kilomètre qu'ils parcouraient. Où s'installeraient-t-ils? La ville semblait impossible alors il opta pour la forêt. Ils semblaient tout les deux aimer ce genre de paysage.

Soudain, le bateau sembla percuter quelque chose et vacilla. Armidir, inquiet, laissa le balais pour courir vers la salle des commandes et arrêta le bateau. Il descendit dans la cale pour réparer les dégâts. En bas? il trouva un gros trou causé par un scorpions qu'ils semblaient avoir percuté. mais un ÉNORME scorpion, comme ceux qu'ils ont vu a la ville. Cela n'augurait rien de bon. Il sortit doucement dehors par le trou et regarda autour du bateau. Personne ne semblaient être là. Persuadé qu'ils s'était inquiété pour rien, il entra et commença a réparer le trou. À peine venait-il de clouer la première planche qu'il sentit une pointe aiguiser se coller sur son dos.

-Ne bouge plus.

L'homme lui attacha les mains et les pieds puis alla parler a ses comparses. Sa semblait être des genres de ninjas a voir leur tenue. Ce qu'ils ignoraient, c'est qu'Armidir contrôle le feu. Il fit lentement brûler la corde qui lui attachait les mains. une fois qu'il fut détaché, il se leva silencieusement et dégaina son épée de mithril. Elle allait enfin servir. Un des homme cria

-Regardez il s'est levé!

Aussitôt, tout les regards convergèrent sur Armidir et ils dégainairent à leur tour Armidir utilisa son contrôle sur le feu pour rendre brûlant le métal de son épée puis s’élança sur le premier homme. Celui-ci évita agilement le coup d’épée, mais une partie de la lame toucha a ses vêtements. Presque aussitôt, Il s'embrasa et devint une torche humaine. Déconcerté, ses amis reculèrent et se mirent a hésiter. Armidir en profita pour les trancher un après l'autre. Seulement, il oublia le pauvre qui finit par rendre l'âme. Le feu se propagea rapidement dans toute la cale et Armidir dût courir jusqu'en haut. Il devait réveiller Kara. Ils étaient foutu, seul dans le désert, mais beaucoup moins que dans un bateau en feu. Il monta mais d'autres hommes se tenaient là et l'attendaient. Ils semblaient se foutre du feu. ils le voulaient lui. Ils se battirent longuement, parant les coups et attaquant l'autre en retour. Éventuellement, ils se redirent dans la salle de commande. a ce moment là, la navire complet était en feu.

-Là voila! attrapez la! dit un homme qui le battait.

Horreur. Il crut comprendre. Sans perdre de temps, il attaqua ses adversaire en dédoublant d'ardeur. Mais cela ne suffit pas. Armidir attaqua un homme qui para le coup et lui planta sa dague dans l'épaule. Armidir s’effondra de douleur mais se reprit rapidement grâce a l'adrénaline. Il prit le bras de son agresseur et le mit en feu, achevant ainsi le dernier ninja. Il se releva et regarda dans le couloir. Il n'y avait plus âme qui vive.

-Kara!

Il chercha le bateau au complet mais ne trouva aucune trace de sa bien-aimée. Il n'avait pas non plus trouvé son cadavre alors il s'en réjouit, pensant qu'elle avait quitté la navire. Il sortit a son tour du bateau et le regarda brûler. Il voulait s'agenouiller et pleurer mais il devait trouver Kara. Il se retourna et la vit en haut d'une dune.

-ARMIDIR!! entendit-il

Il voulait lui répondre qu'il allait bien mais quelque chose de plus important l'accrocha.

-KARA DERRIÈRE TOI!

Trop tard. Un homme sur un scorpion venait de l’attraper avec les pinces de la créature. Il voulu courir vers elle mais 8 épées se mirent devant sa gorge entre lui et elle.

-Si vous voulez survivre, suivez nous.

Ils avaient probablement raison.

-KARA DERRIÈRE TOI!

Kara se retourna trop tard et elle se retrouva coincé entre les pinces d’un autre scorpion géant qui l’a serra au point ou elle eut le souffle coupé. Kara prit une grande bouffé et chercha son air. Sous la panique et le manque d’oxygène, elle essaya de défaire la pince, en vain. Commençant à perdre conscience, elle entendit un homme parler plus loin dans une langue étrange qu’elle ne reconnut pas. Puis ses yeux se fermèrent d’eux même.

Quelque minute plus tard, une douleur l’a réveilla soudainement. En position assise, les jambes allongées, elle se tenait dos à dos, attaché avec une autre personne. Une chaîne les retenait ensemble et ses mains étaient entremêlées avec celle de l’inconnu. Mais ce n’était pas un métal ordinaire qui les retenait. Dès qu’elle sentit le métal se placer sur sa peau, une douleur lui parcouru tout le long du bras et se propagea dans tout son corps et elle ne pu s’empêcher de lâcher un cri. Elle se tortilla en vain, essayant de se défaire. Mais dès qu’elle lâcha son cri, un des assassins s’approcha d’elle et lui balança un coup de poing, qui fit saigner son nez.

-Armidir, c’est toi?

(Armidir…)
Elle serra ses mains, le plus fort qu’elle pouvait, sachant qu’une brûlure lui paralysait les bras, ça allait laisser des marques.

-Où nous emmènent-t-ils?, lui chuchota-t-elle.

(Armidir…)

Haletant à cause de la douleur, elle s’immobilisa et accota sa tête sur l’épaule d’Armidir. Kara jeta un coup d’œil autour d’elle et vit qu’ils voyageaient avec plusieurs assassins. Ils semblaient être sur une sorte de selle installée sur le dos d’un scorpion. Arrêtant de regarder autour d’elle, Kara sentit Armidir se crisper et fut distraite par une odeur de sang familière. Elle tourna légèrement la tête et arrêta immédiatement de serre les mains d’Armidir.

-Armi, tu saigne.

(Armidir..)

-Tu as perdu beaucoup de sang!, fit-elle horrifier.

Ignorant sa propre douleur, elle essaya de se tourner, mais son mouvement attira l’attention d’un des assassins et il décida de mettre un terme aux mouvements incessants de sa prisonnière. Il planta violement une aiguille dans son coup, et Kara tomba inconsciente.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle se sentait encore ensommeiller. Elle était installé sur l’épaule d’un homme qui l’a transportait. Douloureusement, il l’a laissa tomber à terre comme un vulgaire sac, ce qui finit par la réveiller. Ses mains étaient toujours attachées ensemble dans son dos, maintenu par des chaînes en argent et Kara essaya de cacher sa douleur. Elle leva la tête et rencontra le regard d’un homme assis sur un trône. Il lui disait quelque chose. Mais où l’avait-elle…? Soudain, la réponse lui sauta aux yeux. Elle regarda désespérément autour d’elle, mais ne trouva pas la trace de ce qu’elle cherchait.

-Alors comme ça, c’est toi qui a tué mon neveu et son équipage! Toi! Une simple femme!

Kara lui lança un regard noir emplis de haine et de rage. Elle se releva, pour être replaquer aussitôt face contre terre. Elle pu seulement relever le menton et elle cracha :

-Qu’avez-vous fait d’Armidir?

-Qui? L’homme avec qui tu traînais. Crois-moi, on s’occupe bien de lui. Et d’ailleurs, ce n’est plus une question de temps avant qu’il nous rejoigne. Mais je devais d’abord avoir une discussion avec toi.

Il fit signe au garde, puis on l’a releva. Deux hommes l’a tinrent sous ses es sels de sorte que ses pieds ne puissent toucher le sol. Quand le roi se tint devant elle, elle lui cracha au visage. Par réflexe, l’homme l’a gifla au visage, ce qui l’a fit rire. La lèvre fendue, le sang coulant, elle rit au visage de l’homme qui lui demanda sur un ton peu amical :

-Qu’es-tu?
-Une vilaine femme qui s’amuse et qui te fera tout le mal dont tu ne peux imaginer si tu touches à mon mec.
-À moins que ce ne soit le contraire qui se produise. J’aime bien m’amuser avec les femmes tenaces.

Kara rit de plus belle et le roi fit un signe de tête à ses gardes et ils emmenèrent Kara en l’a traînant. Ils descendirent des marches, jusqu’à ce qu’ils arrivent au fond d’un tunnel. Là, se trouvait une porte menant vers une petite salle ronde de torture, à ce qu’il semblerait. Ils installèrent Kara sur une chaise et attachèrent ses pieds et ses bras dessus. Attendant le bon moment, Kara allait se préparer à se défaire de ses liens, mais les gardes disparurent derrière les portes et un assassin sortit de l’ombre.

-Trasca perrer! Je connais ton secret chien de l’enfer.
-Pourquoi ne pas l’avoir dit alors.
-Parce que je ne lui doit rien. Tu as tué deux de mes hommes et j’ai envies de m’amuser.

Avant que Kara ne puisse se défaire, un assassin lui passa une chaîne en argent autour de la gorge et serra. Une horrible douleur s’empara de Kara et elle laissa échapper un cri. L’autre assassin se trouvant devant elle sortit un étui et le mit sur une table. Il avait tout l’équipement nécessaire.

-Depuis quand des démons travaillent-ils pour des humains?, répondit-elle, tout en essayant de cacher sa peur et la faiblesse qui l’animait plus que tout. Ce n’était pas le moment de montrer des signes de faiblesse.

-Nous tenons toujours paroles. Tu nous connais pourtant. Quand le contrat est signé, plus de retour en arrière.

-À ce que je vois, le passé viendra toujours me hanté.

Il s’approcha d’elle, arbalète à la main et tira près de son coeur, lui retirant un autre cri de douleur.

-Tu me donnes une chance inouïe. J’aurais droit à deux âmes pour le pris d’une.

En rage, Kara tenta de se défaire, mais les chaînes ne firent que se resserrer sur sa gorge. Quelques heures d'interminable souffrance plus tard, Kara se retrouvait avec des plaies un peu partout sur son corps. Les blessures se refermaient biensûr, mais l'assassin avait laisser la flèche tirer près de son coeur à sa place, ce qui n'arrangeait pas l'état de Kara. L'assassin avait pris un plaisir fou à la frapper et à lui faire des coupures avec de l'argent, ce qui faisait en sorte que Kara guérissait plus lentement. Après savoir débarrasser de sa dernière armes, l'assassin se crispa. À moitier consciente, elle passa un accord avec lui...

-En fait, j’adorerais t’éliminer. Mais puisqu’un contrat est un contrat et que ça irait à l’encontre d’un autre, je vais plus tôt faire durer le plaisir. Comme je te l'ais dit, je tiens toujours mes promesses.

Il retourna sur la table et pris une aiguille remplis d’un liquide argenté.

-Pas ça., supplia Kara, les yeux embués de larmes.

-Il te reste 3 jours.

-NON!

Il planta sauvagement l’aiguille dans l’épaule de Kara, puis ils disparurent dans l’ombre comme ils étaient apparus. Kara sentit son bras paralyser par une douleur intérieure, sachant ce que le liquide était et ce qu’il impliquait. Elle haleta, ses yeux brûlants de colère, hurla de toute ses forces et se libéra, envoyant la chaise valdinguer sur la porte et l’a traversé. Elle laissa la colère s’imbibé en elle et lorsque les gardes entrèrent, elle déjoua leurs attaques et les tua avec leurs propres armes. Ensuite, elle arracha sa flèche, tomba à genoux le temps de réunir assez de force, puis se mit à arpenter les couloirs jusqu'à ce qu’elle atteigne l’étage, où quelques gardes gardaient la porte. Elle s’en débarrassa comme d’un rien, puis ouvrit grand les portes. Avec une révérence, elle s’inclina devant le roi, de façon théâtrale, puis lui répondit, un sourire fendu sur ses lèvres avec un visage faussement exaspéré.

-Ce que les hommes peuvent être bouchés. Elle ne t’avait pas prévenu de ne pas toucher à son mec, même moi je n’ais pas le droit.

-Mais qu’est-ce que…GARDE.

Il n’eut pas le temps d’en dire plus qu’il se retrouva immobilisé au sol, une dague sous sa gorge. Phoenix trancha une veine, certaine qu’il se viderait de son sang, mais qu’il ne mourrait pas tout de suite et s’occupa des gardes autours d’elle. Étant sûr que tout le monde était mort, elle allait rejoindre le roi, mais elle rencontra un miroir. Sa gorge et ses poignets étaient encore marqué par les brûlures des chaînes, ses bras et sa joue gauche avaient des entailles laissé par un couteau, ses mains étaient pleines de sang, ses yeux aussi rouges qu’à l’habitude, mais sa plaie près de son coeur continuait de saigner. Et certaines entailles faites sur son torse, car il l'avait aussi poignarder, avait abimé son corset.

-Oh! Quel gâchis, s’attarda Phoenix, Tout se sang gaspiller. Ta vue ce que j'ai l'air maintenant. Mes vêtements sont tous briser, dit-elle en regardant le corps inanimé du roi.

Phoenix s’approcha ensuite de lui, mais déjà, son regard était vide.

-Dommage.

Vidé de toute énergie, elle tomba soudain à genoux. La tête lui tournait. Kara retrouva possession de ses moyens et regarda autour d’elle. Elle ne trouva aucune âme qui vive. Elle se laissa ensuite choir sur le tapis maintenant imbibé de sang. Elle porta sa main près de son coeur et sentit que la plaie commençait petit à petit à se refermer. En se mettant dans cette rage, Kara oubliait ses propres douleurs et ne pensait qu'à attaquer et à tuer. Mais lorsqu'elle finissait, tout le mal qui lui arrivait lui retombait dessus. Même si ça blessure n'était pas totalement fermé, elle s'obligea à se relever. Elle avait presque oublié. Elle se releva, et suivit l’odeur. Elle arpenta les couloirs doucement, tel un zombie, se tenant au mur pour garder son équilibre. Finalement elle réussit à atteindre un donjon et elle réussit sans mal et ouvrir la porte de la cellule où une silhouette gisait sur le sol, inconsciente.

-Mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait.

(tu pourras décider des blessures qu'il a...les décrire...pi dire s'il est conscient ou non...) (précision, il sait fait poignarder par dague empoisonné qui paralyse la victime) ...donc qu'Armidir soit conscient ou non, ca ne changera pas le reste de l'histoire. si ya de quoi qui te dérange dans le reste..ce que j'ai fait, tu me le dira..

Elle se laissa tomber au côté d'Armidir, lui souleva l’a tête et l’embrasa sur son front. Elle trouva vite un morceau de tissus sur son sac et t'attacha à l'épaule meutries d'Armidir. Elle ferma ensuite les yeux et dit dans sa tête: C'est le moment donnoré votre contrat. Tout juste après, elle disparut.

Quand elle rouvrit les yeux, elle se trouvait dans un endroit familier. Les murs étaient d’un beige immaculés et des femmes tout habillé de beige s’activaient à droite et à gauche. Kara reconnut l’une d’elle et l’infirmière s’arrêta en l’a dévisageant.

-Ka...ra?

-S’il vous plaît. Aide-moi.

L’infirmière s’approcha en pas de course et aidez d’autres infirmières, hissèrent Armidir sur un lit et l’emmenèrent dans une chambre. L’infirmière qu’elle avait reconnut était celle qui l’avait soigné lors de son passage à Zakarum. Kara ne savait pas encore comme elle allait explique cela à Armidir, mais elle tenta de ne pas y penser pour l’instant. Elle pensa la plaie d’Armidir qui s’était gravement infecté et réussit à le stabiliser. Elle s’approcha de Kara l’air anxieuse.

-Il a été empoisonné. Le problème c'est que nous avons pas encore identifier le poison, alors ça risque de prendre plus de temps que prévu…
-Combien?
-Tout dépendant la marches de manoeuvre.. , voyant l'air pressé de Kara elle dit, c'est une question d'heure ou de journée.
Elle regarda ensuite Kara d’un regard inquiet et approcha ses mains de ses brûlures.

-Ne vous inquiété pas pour moi. Occupez-vous de lui.

L’infirmière quitta la pièce et Kara s’assit près du lit, se laissant choir sur la chaise et en laissant échapper un long soupir. Elle n'avait pas le temps. Elle devait se rendre le plus vite possible au monastère avant que le liquide d'argent ne l'a tue! Elle prit alors la main d’Armidir et l’embrassa.

-ça va bien aller mon amour.

Soudain elle l’a lâcha, la douleur s’empara d’elle et elle sentit qu’un liquide commença à bouger et à circuler dans son corps. Se propageant petit à petit. Retenant une plainte de douleur, elle mit sa main sur son coeur et appuya, mais cela ne changea rien. Puis, elle entendit une infirmière arrivée. Elle se redressa aussitôt et lorsque l'infirmière entra, elle lui donna des bandages humides pour ses poignets et sa gorge et mit un contrepoison sur la blessure d’Armidir. Des plantes mélangées avec d'autres substances que Kara ne put distinguer. L'infirmière allait ensuite quitter la chambre, mais elle s'arrêta sur le seuil, quelque chose l'avait retenue.

-Est-ce que ça va? Vous êtes toute pâle.

-Malheureusement, vous n’avez pas de remède pour ce que j'ai. , répondit simplement Kara sans se retourner.

Kara sentit alors la chaleur des rayons de soleil sur son visage et elle s'approcha de la fenêtre, creusé à même le mur en forme de carrée. Les bras croisés, elle s'assit sur le bord, n'ayant aucune crainte de tombé, laissant même pendouillé une de ses jambes dans le vide et regarda le soleil s'élever d'une dune.

Plus que trois jours, entendit-elle comme soufflé par le vent.

Kara regarda à nouveau Armidir. Que devait-elle faire? Pour se rendre au monastère, il fallait calculer au moins 3 jours. Si elle courrait, elle pourrait gagner du temps. Mais elle ne pouvait pas partir sans savoir si Armidir irait mieux! Elle resta donc sur le bord de la fenêtre, les larmes au bord des yeux et donna un coup de tête contre le mur de désespoir.

-Armidir, C'est toi?

-Rebienvenue parmi nous Kara.

Elle lui serra les mains. Tout c'était passé plutôt rapidement. Après qu'ils eurent immobilisé Armidir et Kara, ils les arrachèrent les uns sur les autres et les lancèrent sans délicatesse sur le scorpion. Armidir dut forcer par lui même pour se relever et relever Kara, ce qui lui fit perdre du sang par sa plaie a l'épaule. Les assassins ont vu le sangs et en ont profité.

-Ohh. Aurais tu eu une blessure jeune homme?

-Allez au diable.

-Très bien... mais avant nous devrions en profiter non?

Sans qu'Armidir ne puisse répondre, l’assassin fourra ses mains dans la plaie puis l'ouvra de plus belle, lui arrachant un douloureux cri d'agonie. Ensuite il versa un liquide qui chauffa énormément.

-Comme sa, La plaie ne se refermera pas de sitôt et tu souffrira plus longtemps! Oh et il se pourrait que tu aie quelque problèmes moteur aussi.

Il se retourna abandonnant l'hommanimal a son sort. C'est quelques minutes plus tard que Kara se réveilla.

-Où nous emmènent-t-ils?, lui chuchota-t-elle.

-Je ne sais pas... Mais nulle part ou nous devions ou voudrions aller.

Il sentit une nouvelle vague de douleur l'assaillir mais usa de toute sa volonté pour ne pas le laisser paraître. Il ne voulait pas inquiéter-

-Armi, tu saigne.

-Ne t'en fait ( il s'arrêta un court instant pour tenter de supporter la douleur) pas pour moi. Je vais bien.

-Tu as perdu beaucoup de sang!, fit-elle horrifier.

C'est a ce moment qu'Armidir remarqua un assassin qui s'approcha de Kara et qui lui planta une aiguille dans le cou pour la neutraliser. Armidir tenta d’amortir sa chute mais le poison avait fait effet et il ne pouvais plus bouger, appart pour son visage.. Déjà, il pouvait dormir...

Quand il se réveilla, il était attaché a des gardes et se tenait près d'une grande porte. Il semblait la connaitre mais laquelle... Il entendit une voix a l’intérieur, puis une autre. Il se remémora soudain ce qu'étais cet endroit... Chiotte.

Kara sortit de la salle en se faisant traîner par des gardes. Elle avais l'air mal en point.

-Lachez-la bande de chiens! ou vous regretterez d'être nés!

Pour toute réponse, il eut un coup de genoux dans le dos, ce qui lui fit craquer quelques vertèbres. Il se fit traîner devant le roi, puis on l’obligea a accroupir devant lui.

-Bon. J’espère que tu sera plus coopératif que ta salope de femme.

-Si tu parle encore d'elle avec ta bouche crasseuse et sans honneur, je jure de tuer jusqu'au dernier représentants de ta lignée

-Pff. Toi et quelle armée? Trêve de bavardage réponds a toutes mes questions ou je te ferai trancher la gorge.

Armidir voulu répondre mais l'homme ne lui laissa pas le temps.

-Qui est- tu, qui est-elle et que faisiez vous ici. Ensuite, comment une simple femme a t'elle pu tuer mon neveu et sa flotte.

- Hmpf. J'ai une réponse a toute vos question. Votre pire cauchemars. Qui suis-je? Votre pire cauchemars. Qui est elle? Votre pire cauchemars.Ce que nous faisions ici? vous le verrez la prochaine fois que vous dormirez et aurez un cauchemars. Le pire d'entre tous bien sûr. Et comment a t-elle pu tuer votre neveu, avec facilité. C'est tout ce que j'ai a vous dire.

-Enflure. Tu ne m'est d'aucune aide alors. Gardes, envoyez le au donjon et veillez a ce qu'il ne reçoive que le strict minimum pour survivre.

Les hommes s’exécutèrent et le jetèrent dans une petite cellule sombre et malodorante. Une fois les gardes partis, Armidir s'écroula sur sa couchette. la douleur a son épaule était intense. Un assassin Apparut de nulle part puis s'approcha de lui. Armidir n'avait pas la capacité ni la volonté de l'attaquer en ce moment.

-Alors. Nous avons Ici un spécimen rarissime. Un homme dragon. Cela faisait des lustre que je n'en avait pas vu.

-Qui est tu?

-Permet moi de répondre comme toi. Votre pire cauchemars.

Armidir ne répondit pas. De toute façon, il ne savait que répondre. L'homme s'approcha de lui, puis regarda sa plaie a l'épaule. Malgré la pénombre , il semblait discerner tout les détails a la perfection.

- Hmm. Une belle coupure. Et en plus on dirait qu'on t'as administré un poison. Laisse moi donc en faire de même. De toute façon, tu n'est pas ma cible mais... Si je te fait du mal, alors ma cible souffrira.

-Kara...

Il lui montra une fiole. Armidir la fixa et crut la reconnaître dans la noirceur. Cet éclat.

- Espèce de chien.

- À plus tard jeune homme-dragon.


Armidir se réveilla en entendant des pas dans le couloirs. Il ne pouvait même pas se redresser. Le poison semblait enconre faire effet. Combien de temps avait-il dormi?

Il vit la silhouette de Kara s'approcher. Ce qu'elle vit, c'est Armidir, couché par terre, une entaille béante au niveau de l'épaule qui semblait avoir arrêté de saigné mais qui ne semblait pas prête de se refermer. Aussi, un étrange liquide bleuâtre avait brulé une bonne partie de sa peau. Des restants de la chose coulait encore des plaies

-Mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait.

Son corps gisait sur le sol et semblait inconscient. Elle s'approcha de lui et il murmura

-Heh... à chacun ses faiblesses.

Puis il se rendormit.

Il se réveilla dans une chambre d’hôpital. Aussitôt, il reconnut les craques au plafond. Il tenta de bouger son corps. Le poison s'était dissipé mais il était encore engourdis. Il tourna la tête vers la fenêtre et aperçu sa douce, perchée la en haut du vide.

-Chéri? descend de la. Tu ne voudrais pas tomber.

Il esquissa un sourire. Ses souvenirs étaient flous. Il se rappelait du liquide. Comment le savait-il. Aurais-t'on trahi le secret de la famille? Une infirmière entra dans la salle au bout d'un moment.

-Oh, vous êtes réveillé? Dieu soit loué! Vous sombrez dans l'inconscience depuis un bon moment déjà

Elle prit une pause. La pauvre dame semblait avoir quelque chose a lui annoncer de tragique mais elle ne savais pas comment s'y prendre.

-Ehh.. J'ai une mauvaise nouvelle... en fait, j'en ai plus qu'une. Votre plaie a l'épaule sembla s'être infecté et une bactérie inconnu s'est logé dans les plaquettes de votre sang, empêchant la zone infectée de coaguler correctement. En gros, la plaie ne se refermera pas avant quelques mois de convalescence probablement. L'autre chose c'est que votre peau a été brulé par une substance alors l'ensemble de l'épiderme va être sensible pendant un bon moment. LA dernière chose... nous avons analysé la substance qui vous a brûlé et... elle est neutre.

-Et alors?

-Alors une substance hautement basique ou hautement acide aurait probablement eu les mêmes effets sur un humain normal alors je suppose qui vous avez une malformation génétique ou quelque chose du genre qui ne supporte pas qu'une substance-

-Je ne veux pas être impolis mais arrêtez de chercher. Les secrets que mon corps possèdes sont nombreux et uniques. Vous perdez votre temps. Mais vous avez dit avoir recueilli du liquide?

-Oui... une partie de la chose était encore présente dans votre bouche et sur votre corps.

-Pourriez vous me l'emmener?

-euh... bien sur

Elle partit dans le couloir, étonnée et probablement un peu déçue. Pauvre infirmière. Elle tentait de comprendre l’incompréhensible.

Armidir se retourna vers Kara.

-Et toi? ça va?

-Chérie? Descend de la. Tu ne voudrais pas tomber.

Stupéfaite, Kara sursauta en entendant la voie d’Armidir. Elle s’approcha de lui et trop épuisée pour rester debout, elle se rassit sur sa chaise. Elle répondit à son sourire et attrapa sa main. Quelque seconde plus tard, une infirmière entra et échangea des paroles avec Armidir. Elle ne comprit que la moitié de ce qu’elle racontait. Son charabia sur les bases neutres et basique, elle ne réussit pas à les démêler.

…
-Oui... une partie de la chose était encore présente dans votre bouche et sur votre corps.
-Pourriez-vous me l'emmener?
-euh... bien sur

Pourquoi voulait-t-il avoir cet échantillon? Peut-être que le poison bleu qui avait brûlé son corps était important. L’infirmière partie et Armidir lui demanda :

-Et toi? Ça va?

Kara laissa échapper un soupir. Ses marques de brûlure et ses coupures avaient presque finis de cicatriser et sa plaie faite par la flèche était encore ouverte, mais une infirmière l’avait couverte avec un bandage et Kara avait fait son possible pour empêcher l’infirmière de recoudre la plaie, sans se trahir elle-même. Et le liquide d’argent circulait toujours en elle. Alors oui, elle allait très bien!

-En pleine forme., dit-elle d’un ton qui se voulait plein d’entrain, mais elle savait qu’Armidir savait que c’était faux, alors elle reprit. Je ne suis plus doué à se jeux avec toi. Mes blessures externes guérissent, aucun problème. C’est ce qui se passe à l’intérieur qui est un problème…Diable que je déteste l’argent! Il suffit que quelqu’un le sache, et on s’en sert contre moi, comme si j’étais un jouait. Et diable que je déteste ses démons!

(Armidir..?)

-Les assassins qui nous ont fait ça sont des démons. Ils concluent des contrats avec les mortels pour avoir leurs âmes. Et j'ai déjà fait affaire avec eux. Une longue histoire conclut-elle, pour ne pas réveiller de vielles blessures.Et...

Ressentant soudainement une douleur qui lui retira une grimace de douleur et qui lui fit resserer sa poigne dans la main d'Armidir, Kara porta sa main sur sa blessure. La peau et les muscles commençaient à se refermer. Le problème, c'est que le processus était plus lent, donc plus douloureux. Kara respira un coup en portant sa main où la plaie près de son cœur lui faisait mal.
Elle allait parler à Armidir du nouveau contrat passez avec les démons, celui qui avait fait en sorte qu'elle ait le liquide d'argent dans son corps qui allait l'a tué dans 3 jours, mais les mots étaient restés coincé dans sa gorge. Sans qu'elle le veuille, quelques larmes coulèrent sur ses joues, mais elle les essuya aussitôt. Diable qu'elle détestait pleurer devant lui. Elle lui en parlerait, mais pas tout de suite. De toute manière, elle n'avait plus le choix ni le temps si elle voulait avoir au moins une chance de survivre, elle devrait bientôt partir, avec ou sans lui. Mais elle devait d'abord avoir la certitude qu'il irait bien pendant son absence.

-T’inquiète pas. Ça cicatrice. Assez parler de moi. Pourquoi veux-tu voir à tout pris ce liquide bleu? .

C’est à ce moment là que l’infirmière entra dans la salle avec l’échantillon du liquide qu’elle remit à Armidir. Arrivée au bon moment comme on disait.

-Je ne sais pas ce que vous pourrez en faire. Mais si vous avez des questions, vous n’aurez qu’à me le demandé.

(Armidir…?)

L’infirmière sortit ensuite de la chambre, les laissant seuls à nouveau. Kara regarda Armidir, attendant sa réponse.

-En pleine forme., dit-elle d’un ton qui se voulait plein d’entrain, mais elle savait qu’Armidir savait que c’était faux, alors elle reprit. Je ne suis plus doué à se jeux avec toi. Mes blessures externes guérissent, aucun problème. C’est ce qui se passe à l’intérieur qui est un problème…Diable que je déteste l’argent! Il suffit que quelqu’un le sache, et on s’en sert contre moi, comme si j’étais un jouait. Et diable que je déteste ses démons!

-Des démons? Le terme n'est t'il pas un peu fort?

-Les assassins qui nous ont fait ça sont des démons. Ils concluent des contrats avec les mortels pour avoir leurs âmes. Et j'ai déjà fait affaire avec eux. Une longue histoire conclut-elle, pour ne pas réveiller de vielles blessures.Et...

Soudainement, elle sembla prit d'une douleur là ou elle avait reçu une flèche auparavant. Ses muscles se crispèrent et elle dut prendre un bonne respiration pour se détendre. une larme coula sur sa joue. Une larme emplie de secrets et de honte. Mais tout cela, il ne le décela pas.

-T’inquiète pas. Ça cicatrice. Assez parler de moi. Pourquoi veux-tu voir à tout pris ce liquide bleu? .

Il soupira. Comment expliquer cela. Remarque qu'elle serait la mieux placé pour comprendre.

Il allait entamer la réponse quand l'infirmière fit éruption dans la chambre.

-Je ne sais pas ce que vous pourrez en faire. Mais si vous avez des questions, vous n’aurez qu’à me le demandé.

-Merci

La femme sortit de la chambre et Armidir soupira de nouveau en fixant le liquide qui se trouvait dans la fiole. Cela faisait longtemps.

-Cette chose la, C'est de l'igniterium. C'est une substance qui se trouve en extrêmement faible quantité dans l'eau. C'est encore inconnu des humains. Seuls les plus grands alchimiques Elfes et les hommes dragons comme moi connaissent son existence. Les démons aussi apparemment. C'est ce qui éteint le feu dans l'eau. Je suppose que tu me voit venir. C'est le talon d'Achile des Hommes-dragons. C'est comme l'argent pour les Loups-Garous. L'effet que sa a sur nous appart de nous brûler, ses que sa bloque les pores de la peau auxquelles elle touchent. Le feu est comme une partie essentielle pour un dragon. Si j'étais plus expérimenté, je pourrais probablement faire sortir du feu par les pores de ma peau. Or maintenant ils les ont bloqué a cet endroit. Sa se débloquera dans quelques mois. Seulement, les brûlures sont quant a elles un peu plus souffrantes. L'igniterium qui est entré dans ma peau va continuer a me brûler jusqu’à ce qu'elle s'épuise et qu'elle s'évapore. En gros, nous sommes tout les deux bons pour rester ici encore un bon bout de temps. d'ailleurs, comment on est atterri ici?




(p.s. l'igniterium sa existe pas et c'Est pas sa qui éteint le feu)

-Cette chose la, C'est de l'igniterium. C'est une substance qui se trouve en extrêmement faible quantité dans l'eau. C'est encore inconnu des humains. Seuls les plus grands alchimiques Elfes et les hommes dragons comme moi connaissent son existence. Les démons aussi apparemment. C'est ce qui éteint le feu dans l'eau. Je suppose que tu me vois venir. C'est le talon d'Achile des Hommes-dragons. C'est comme l'argent pour les Loups-Garous. L'effet que sa a sur nous appart de nous brûler, c’est que ça bloque les pores de la peau auxquelles elle touche. Le feu est comme une partie essentielle pour un dragon. Si j'étais plus expérimenté, je pourrais probablement faire sortir du feu par les pores de ma peau. Or maintenant ils les ont bloqué a cet endroit. Sa se débloquera dans quelques mois. Seulement, les brûlures sont quant a elles un peu plus souffrantes. L'igniterium qui est entré dans ma peau va continuer a me brûler jusqu’à ce qu'elle s'épuise et qu'elle s'évapore. En gros, nous sommes tout les deux bons pour rester ici encore un bon bout de temps. D'ailleurs, comment on est atterri ici?
-Eh bien.., Kara hésita un moment, mais la question était dite, elle devait le lui dire. Le roi à signer un pacte avec les démons pour nous éliminer et pour annuler un contrat, il faut tuer celui qui l’a passé ou le démon, mais il était trop tard pour ça, donc j’ai réussis à marchander avec eux et à la place de nous tuer maintenant, j’ai remis notre exécution. En échange des âmes que j’allais éliminées, je nous offrais aussi une porte de sortie. Une petite téléportassion en sommes!
Kara laissa échapper un soupir, le temps de reprendre son souffle et de continuez ce qu’elle disait.

-Mais ce n’est pas tout. Ils m’ont injecté du liquide d’argent. Très mortel pour nous, les loups-garous. Ça peut tuer en l’espace de quelques heures à peine. Mais, comme j’avais négocié, ils m’ont laissé trois jours, trois jours avant que le liquide n’envahisse complètement mon corps et me tue. La bonne nouvelle c’est qu’il existe un remède. Tu te souviens de mon passé n’est-ce pas? J’ai été élevé dans un temple et tu as vue comme moi les moines. Ils pourront m’aider. La mauvaise nouvelle, c’est qu’elle est à 3jours de courses d’ici. Je cours vite, je pourrais partir maintenant et réussir. Mais y aller seul est risquer. Si je cours pendant tout ce temps, je risque de m’affaiblir d’avantage et risque de tomber avant d’avoir réussit à atteindre le temple. Mais tu ne cours pas assez vite. Et tu es déjà faible. Mais je n’ai pas le choix. Alors, que feras-tu?

- Eh bien. Dans ma forme actuelle je ne peux effectivement pas courir. En plus, le bateau est brulé et nos tigres sont restés à Minéril. Par contre, ils n’avaient pas assez d'igniterium pour m’en enduire partout dans le corps. Seul le haut de mon corps a été brulé. Avec un peu de méditation, je serais peut-être capable de faire comme j'avais fait lors de ma bataille à la citadelle de glace, mais seulement pour mon dos et mes jambes.

Armidir était maintenant assis dos au mur sur son lit et fixait Kara droit dans les yeux, une faible lueur de courage dans le regard.

-Qu'en pense tu? Est-ce que ça vaut la peine d'essayer?
Kara le regarda avec des yeux à la fois suspicieux et inquiets. Elle croisa les bras pour ensuite le foudroyer du regard.

-Et devrais-je m'inquiétée? Tu pourrais risquer de vraiment t'affaiblir non?
- Effectivement, mais de un c'est la seule façon, de deux, la vitesse que je peux acquérir dans cette forme la, ça me prendra à peu près une journée et demi, et de 3, au bout du voyage je vais méditer de toute façon alors aussi bien en profiter. Je t'assure que je m'en relèverai.

Pas tout à fait convaincue, Kara se leva et marcha nerveusement. Le temps jouait contre eux.

-J’espère que tu as raison.
Kara ferma ensuite les yeux et les releva vers Armidir.


-J’espère que tu cours vite vieillard!

Phoenix prit ensuite son élan, couru et sauta à travers le trou dans le mur. Au lieu d’atterrir sur ses pieds, elle atterrit sur ses pattes, fondit à travers les bâtiments et pénétra dans une forêt, sans se soucier de savoir si Armidir la suivait. Malgré son profond bonheur d’enfin retrouvé son état naturel, elle continua de courir, sans s’arrêter tout en se remémorant le trajet menant au temple caché des moines!

Phoenix Fit un bond et sortit de la chambre par la fenêtre. La course avait été lancée. Armidir se leva péniblement. il voulait avertir les infirmières qu'il devait y aller. Il ouvrit la porte et croisa l'infirmière qui passait dans le couloir

-Oui?

-Je dois y aller.

-Mais vous êtes encore trop faible!

-Désolé, je n'ai pas le choix.

Elle allait répondre mais se ravisa

-Très bien.

Armidir lui fit un signe de tête puis retourna dans sa chambre. Il se mit en indien sur le lit, ferma les yeux et se remmémora ce que lui avait dit Armidir


-Te voila toi? Je t'attendais

-Je sais bien.

Un froid restait depuis leur dernière rencontre. Après quelques secondes, Armidir soupira

-Tu crois vraiment pouvoir tenir une journée et demi?

-Il le faut pourtant.

-Elle oui. Toi non.

-Tu veux dire?

-Laisse la aller. Elle méditera tout seul et toi tu reprendra des forces ici.

-Pas question

-Je m'en doutais. Tu ne pourra pas dire que je n'aurai pas essayé. Prépare toi a allumer du feu

Armidir eut un sourire en coin. Effectivement.


Il ouvrit les yeux. Ses yeux jaunes. Armidir prit un élan puis sauta par la fenêtre avant de déployer ses ailes et de partir a vive allure vers la direction approximative de ses souvenirs. après une demie heure de vol, il descendit pour se mettre a courir. Aussitôt, il remarqua un nuage de poussière sur sa gauche. Il sourit.

-Bonne chance! Cria-t-il vers le nuage.

Puis, il se remit a courrir de son plus rapide, déployant a son tour un nuage de sable et de poussière derrière lui,


Une journée et 3 heures. Ce fut le temps exact ou Armidir courra. Il courrait tout simplement, le vide devant et derrière lui ne semblant pas influencer sa vitesse. Quand il finit par voir le bâtiment devant lui, Son corps faillit. À à peine quelques mètres de l'entrée du temple, Armidir s’affaissa sur le sol de tout son long. Une expression se dessinait clairement sur son visage. Un sourire en coin, complice d'un plan qu'il ne pouvait contrôler. Cette fois, c'étais du hasard. Il avait dit a Kara qu'il se relèverais, mais a vrai dire, il n'en savais rien. Seulement, au dernier instant, il sourit. Un sourire de victime. Ce qu'il voulais dire par cela, c'étais "n'abandonne jamais". Ces pensées, il les adressait a Kara et a Phoenix. Les yeux fermées sur le sol sablonneux, il sentit son esprit se détacher lentement. Seul un simple fil le rattachait a la réalités. Et ce fil, C'était l'amour. Le tison dans son coeur qui était destiné a sa bien-aimée. Il le savais maintenant. Ce fil allait lui sauver la vie, comme il y a de cela quelques temps, à la citadelle.

<J'arrive Armidir>

[color=yellow]SUITE dans La VALLÉE DES ESPRITS...[/color]