Les Terres D'Izildor
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Sur ces vastes terres, créatures du bien et du mal s'affrontent dans un éternel combat de la lumière et des ténèbres. Les endroits y sont nombreux et variés, dangereux ou paisibles. Oserez-vous?
 
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 Le marché noir

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Kara
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MessageSujet: Le marché noir   Le marché noir EmptyMer 16 Fév - 23:03

Depuis des siècles, les hommes des sables, plus connus sous le nom de pirate du désert, créature mi-humaine, mi-démon, entreprennent clandestinement la marchandise d’esclave, appelé aussi le marché noir. Pouvant contrôler le vent et le sable, ils se sont terrés dans le coin le plus reculé du désert pour effectuer leurs ventes. N’ayant ni-âme, ni-compassion et ne s’intéressant qu’à l’argent, les pirates prenaient plaisir à tuer et torturer leurs esclaves. Mais il ne faisait pas que les vendre. Ils amusaient le public en organisant des combats, comme à la Rome antique, faisant combattre des gladiateurs expérimentés contre les esclaves ou les faisant combattre les uns contre les autres.
La ville où ils vivaient étaient en fait un petit village réputé pour dissimulé tout briguant voulant s’y caché et tout acheteur potentiel. La ville des voleurs, comme certains l’appelait, puisqu’elle était seulement connus des hommes les plus sadiques et riches et qu’aucun nom ne lui avait été donné. Les murs de la ville étaient formés par des tentes placés l’une sur l’autre qui prenait la forme d’un rectangle. Deux colonnes de bois surmontés attachaient une simple porte de bois et étaient gardées par des gardes qui surveillaient les moindres allées et venues qui se passaient dans la ville. C’est dans un sous-sol creusé à même le sable que se trouvait les cachots où sont enfermés et torturer les esclaves. La porte qui y mène est caché aux yeux de tous et n’est qu’accessible qu’aux hommes qui contrôle le sable. Et au bout du village, une sorte d’arène de pierre avait été bâtis pour les combats regardé par toutes sortes de créatures, plus répugnantes les unes que les autres.

***


Le bateau, où se trouve Kara, arriva comme prévu au couché du soleil devant les grandes portes. Cela faisait deux jours qu’ils avaient voyagés et ils n’avaient pas encore eu de problème avec leur marchandise qui se trouvait à fond de cale. Les bracelets marchaient aussi bien que l’on leurs avait dit. Ils amarrèrent leur bateau au côté des autres, suivant les directives du second, puis ils se dirigèrent vers les portes avec leurs marchandises. Excepté les deux hommes qui avaient capturé Kara. Ils descendirent à fond de cale, détachèrent la femme qui semblait dormir, puis l’emmenèrent près d’une tente. L’homme des sables laissa la femme à l’autre homme, puis celui-ci ouvrit une entré dans le sol, où des escaliers fait de pierre descendait de plus en plus creux dans le sable. Ils entreprirent de descendre les marches, puis quand ils arrivèrent devant la cage pour la femme, l’homme qui tenait Kara l’a laissa tombé de ses bras sans délicatesse et l’attachèrent par le cou comme une vulgaire bête, avant de repartir vers la ville, sans se soucier de ce qui allait lui arrivée par la suite.

Kara ouvrit les yeux péniblement tout en s’assoyant. La première chose qu’elle remarqua fut la corde qu’on avait attachée à son collier de métal comme à un chien. Malgré le fait qu’elle sache que les chaînes ne pouvait être enlevé, Kara raja dessus, furieuse. Comment avait-on pu l’attaché ainsi, comme une bête sauvage. Elle était tellement en colère qu’elle en oublia presque les douleurs à ses poignets et ses chevilles qui l’a saisirent d’un coup.

-Il ni sont pas allé de main forte., se dit-elle.

Kara regarda autour d’elle. Elle était enfermée dans une petite cage, où aucun rayon de soleil ne pouvait y pénétrer. Le sol était de pierre, tout comme les murs autour d’elle et était parsemé de foin. Un pot vide était installé dans un coin de la pièce et de l’autre on pouvait y trouver un bol avec de l’eau. Kara s’approcha du pot en se traînant sur le sol, puis plongea deux doigts dans l’eau pour les glisser dans sa bouche qu’elle recracha immédiatement.

-Ark!

Elle était coincée. Kara savait qu’elle n’avait aucun moyen de s’enfuir de cet endroit. Donc, elle fit se qui lui restait à faire. Elle s’assit en indien, le dos bien droit et les mains placés sur ses genoux. Elle médita tout en se concentra pour régénérer ses brûlures, même si elle ne pouvait pas les guérir complètement.
C’est au bout de quelques heures qu’elle entendit des voix s’approcher de sa cage. Ils lui adressèrent des paroles, mais elle ne les écouta pas et jugea préférable de rester dans le silence. Voyant qu’elle ne réagissait pas, les pirates, une bande de 4, ouvrit sa cage et s’approchèrent d’elle. Dès que le premier mit un pied à l’intérieur, Kara ouvrit ses yeux et allait bondir sur lui, mais sa ‘’laisse’’ l’en empêcha. À peine un des pics lui avait frôlé sa peau qu’elle s’était reculé, tout en lâchant un juron. Les gardes partirent d’un rire amusé et continuèrent à lui parler comme si ce n’était qu’un animal. Par la suite, une voie se fit entendre au loin et un d’eux la détacha du mur, tout en gardant le bout pour l’empêcher de s’enfuir tandis qu’un autre se plaçait devant elle et que les autres se plaçait sur chacun de ses côtés. Kara dut suivre docilement les hommes des sables. Duran tout le temps de la marche, plus aucun mot ne sortit de la bouche des pirates. Avant que le soleil n’aveugle le groupe, celui qui se tenait devant se tourna vers Kara et lui dit, avec un sourire sadique au visage :

-Offre nous un beau spectacle!

Sans plus un mot, Kara fut projeté dans le milieu d’une arène. Elle entendit une voix crier :

-Voici, un esclave trouvé au loin, sanguinaire et assoiffée de sang. Wolf!

‘’Je vais les tuer’’, dit Phoenix.

Puis, sans plus tarder, un homme portant un casque de fer, au torse nu et velu et deux fois plus grand que Kara fit son entrer que la foule acclama avec vigueur. Par la suite le combat fut annoncer et le grand homme, armé d’une masse, porta son premier coup, que Kara pu esquiver sans peine. L’homme était fort, mais manquait de vitesse. Ce qui avantageait Kara. Elle porta des coups de poing et de pied à des points stratégiques sur le géant, malgré la douleur que ça lui causait à chaque coup donné et il finit par tomber comme une masse dans le sable, face contre terre. La foule cria de joie et baissèrent leurs pousses en criant :

-À MORT!

Kara ramassa ensuite la masse du géant, enleva son casque et mit tout la puissance qu’elle avait pour balancer la masse sur la tête du géant. Son crâne se fracassa dans un bruit sec. Kara vit ensuite une porte s’ouvrir et elle s’y dirigea, déposant au passage la masse par terre. Mais avant qu’elle n’est pu atteindre la grille, un autre homme, armé d’une épée fit son entré et l’attaque. Elle esquiva les attaques que lui porta l’homme sans aucun problème et n’obtint que quelques cicatrices qui se refermaient dès que la lame touchait sa peau. Enfin débarrassé de lui, elle prit son épée et continua de tuer chaque homme qui franchirent la grille. À la fin, le public l’acclama de plus belle et les hommes des sables dut s’y mettre à 10 pour réussir à faire enlever l’épée des mains de Kara et de la faire entrer dans les tunnels. Mais Kara ne se laissa pas faire. Dès qu’ils réussirent à lui prendre son épée, Kara profita d’un moment de faiblesse de leurs part et se dirigea vers un des murs de l’arène et commença à l’escalader. Mais une rafale de sable lui fut envoyé au visage et elle perdit l’équilibre et tomba dans le sable. Les pirates réussirent finalement à la rattacher et l’amenèrent dans les sous-sols où elle fut rattachée au mur. Ensuite, ils se mirent à 5 pour la retenir au sol. Un garde sortit de son fourreau une dague à lame d’argent et s’amusa à faire des plaies à Kara, sachant qu’elle ne pourrait pas les faire refermé. Kara serra les lèvres pour retenir ses cris de douleur en elle, mais ne put s’empêcher de laisser tomber des larmes de colère et de douleur, à la grande satisfaction de son agresseur.

C’est au bout d’heures incalculables de tortures qu’ils abandonnèrent le corps amoché de Kara dans sa prison. Larmes de colère ne cessant de tomber, elle frappa le mur de pierre devant elle, ignorant le sang qui apparaissait sur ses jointures. Le corps de Kara portait d’innombrables cicatrices qui ne pouvaient se refermer. Elle en avait sur ses bras et ses jambes et une seule sur sa joue. Car le pirate lui avait bien dit qu’il gardait le meilleur pour la fin et qu’il ne voulait pas abimer un si beau visage. C’était à cet instant que Kara avait craché dans son visage, la bouche en sang, et était partis d’un rire amusé qui lui avait valu un coup du manche de la dague dans le ventre.

‘’Kara! Kara!’’, cria Phoenix.

-KARA!

Phoenix réussit à reprendre la possession du corps de Kara avant qu’elle ne brise sa main et enferma l’esprit de celle-ci pour l’empêcher de reprendre le contrôle de son corps.

‘’QU’EST-CE QUE TU FAIS?’’, hurla Kara avec colère.

- Quand tu es en colère, on se transforme et je n’ai pas envi de me faire trancher la tête.

‘’MAIS..’’

-T’inquiète pas ma belle! Je vais m’arranger pour qu’ils regrettent amèrement ce qu’ils ont osé nous faire…. Mais qu’est-ce qu..

Phoenix ne put finir sa phrase. Sans le savoir, pendant que le pirate lui faisait ses blessures, un autre avait planté une aiguille dans son bras pour l’endormir. La drogue venait tout juste de faire effet et Phoenix tomba comme une masse au sol, sans pouvoir agir ou faire quoi que ce soit.

***



-Fabuleuse! Je vous l’achète pour 1000 pierces.

-Vous l’avez vue combattre aujourd’hui! Un bon garde du corps. 10 000pierces. Dernière offre.

-VENDUE!

Un homme accompagné d’une forte garde personnelle venait d’acheter cette combattante orpère, d’une beauté à vous coupez le souffle. Ses gardes prirent le corps de la jeune femme et l’emmenèrent à la suite de leur maître, qui venait de payer le pirate. Heureux de son nouvel achat, l’homme demanda à ses gardes d’attaché bien solidement les mains de la jeune femme et confia à un autre une boîte contenant des injections de somnifères pour garder la louve bien endormi tout le reste du voyage.
Par la suite, ceux-ci passèrent par le chemin qui menait vers l’extérieur du marché noir, puis montèrent dans le bateau express privé qu’ils avaient réservé et qui les emmènerait à la frontière des terres arides vers l’Ouest, là où se trouvaient la Grande Plaine qui les mèneraient jusqu’à chez eux, La forêt des Grands Chênes.

‘’Armidir…, réussit à se dire Kara, assommée par l’injection, Armidir où es-tu?’’
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Armidir le Mage
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyDim 20 Fév - 3:18

Armidir marcha longuement dans le désert, suivant le long cratère visiblement créé par un objet lourd qui se faisait traîner par quelqu’un. En fait, c'était son hypothèse. Il fit un arrêt, le premier soir, et monta machinalement le campement pour deux personnes. Quand il réalisa l'ironie du geste, il en déduit qu'il était trop fatigué et alla se coucher sans souper. De toute façon, il n'avait pas vraiment faim. Il s'étendit puis ferma les yeux, cherchant le sommeil. Il ne le trouvait pas. Sa tête refusait machinalement de le laisser dormir seul. Cherchant quelque chose pour passer le temps, il fouilla dans son sac. Il s’avéra que ses yeux lui avait joué un tour, quand il réalisa que ce qu'il venait de sortir, était la magnifique flûte de Kara. Il la fixa longuement, se remémorant la toute première fois qu'il l'avait vu. Kara a genoux par terre, en train de jouer une mélodie, la calmant peu a peu. Tout cela. Sa lui revenait. Machinalement, il porta la flûte a sa bouche, puis se remit a jouer la chanson de son enfance. La Berceuse de Zelda. Doucement, après avoir joué la dernière note, il s'étendit, et s'endormit enfin


Le lendemain fut tout aussi morne que la première journée. Il montait, descendait, montait, descendait les dunes du désert. Le soir, il pensa a faire le campement pour une seule personne. Il se coucha après un très léger souper. Il trouva le sommeil. Mais loin d'être un sommeil paisible. Il rêva qu'il se trouvait devant Kara. Mais cette Kara là était ensanglantée. Pitoyable. Elle était en cage, comme un animal de cirque. Elle lui priait de l'aider, mais il ne pouvait rien faire. Il restait planté là. Les gardes vinrent puis la torturèrent devant ses yeux, mais il ne fit rien. Il ne pouvait rien faire...

Il se réveilla en sursaut. Il fut prix d'une violente toux. Il toussa et toussa. Sa gorge était en feu. Pourtant, il ne sentait pas qu'il était malade. Il réussit au bout d'un moment à reprendre son souffle, mais déjà, le mal était fait. Il était tout à fait réveillé, et cette toux l’agressait. Il ne comprenait pas d'ou elle venait. Il se leva, ramassât le camp et partit aux petites heures du matin.

Ainsi il passa quatre jours. Au bout du périple, il ne lui restait plus une goutte d'eau, et presque plus de nourriture. Il vit la ville. À première vue, c'était un genre de campement. Mais après une observation plus précise, il vit que c'était un village, mais que les murs étaient faits avec des tentes. Une porte en bois semblait être la seule entrée. Il ne pouvait pas entrer discrètement, et arriver a la porte et demander d'entrer comme cela serait du suicide. Il devait penser à un plan. Ils avaient visiblement enlevés Kara. Si son hypothèse était vraie, ils l’avaient amené jusqu’ici alors qu’elle ne pouvait rien faire. Ils l’auraient attachés… cela voudrait dire que elle était prisonnière. Et qui voudrait prendre une simple civile? Des marchands d’esclaves. Ce serait donc un camp de bandits… Du coup, il n’était pas très crédible avec son habit d’aventurier. Il se cacha derrière une dune et attendit. Éventuellement, un homme sortit de la ville. Il se dirigea vers Armidir. Au moment ou ils se croisèrent, Armidir l’attrapa, le mit par terre, mit sa main sur sa bouche et le rendit inconscient de l’autre, Grace a un coup bien placé. Il eu vite fait de le dénuder, enlever ses vêtements, les mettre dans son sac et vêtir les autres vêtements. Après s’être préparé, il s’approcha de la porte. Machinalement, les gardes le laissèrent entrer Souriant, il entra dans la ville. Des étales partout vendaient divers objets. Surement volés pour la plupart. Mais plus loin était le coin qui l’intéressait. Des gens debout enchainé sur une scène a se faire lancer des tomates. Le marché d’esclaves… Il était pour s’en approcher quand il sentit une soudaine douleur dans son dos. Il s’écroula presque aussitôt.

Quand il ouvrit les yeux, il était dans une prison. Il voyait, a côté du garde son sac et le sac de Kara, ainsi que son bâton et toutes ses possessions. C’est une chance, on lui avait laissé les vêtements de bandits.

-Réveillés? Bien! Croyais-tu vraiment pouvoir duper la garde? Nous t’avons vu là bas. Tu étais bien trop évident. Quel dommage pour toi, tu iras dans l’arène. Compte-toi chanceux, la dernière personne qui a combattu, tu ne voulais pas être contre. C’était tout un combat.

Il ne l’écoutait même pas. Il se foutait pas mal de ce qu’il lui arriverait. Il devait tout simplement récupérer ses choses. Malheureusement pour lui, c’était impossible dans la situation présente. Il devrait attendre l’occasion.

Elle se présenta. Un grand homme, habillé richement vint le chercher. Ils l’attachèrent avec des menottes et l’emmenèrent vers une genre de salle extérieure en forme de rond. On le détacha, le poussa dans la milieu du rond et ferma la porte derrière lui, le laissant dans le cent d’une foule criante.

-Le combattant aujourd’hui est un humain qui tentait de s’infiltrer dans la belle ville de Huran. Il sera livré à des hordes de montres. S’il réussit à tous les vaincre, il gagnera le droit de travailler pour monsieur Rognus.

Superbe. Un genre de tournoi… La première horde arriva presque automatiquement après que l’homme aie fini de parler. De loin sa ressemblait a des petits hommes. Mais plus ils se rapprochèrent, plus on put voir leur horribles visages déformés. Des gobelins. Et il devait se battre comme un humain. Il chercha désespérément sur lui un arme quelconque quand il entendit un trappe s’ouvrir de l’autre côté de l’arène. Il vit un garde qui tenait des sacs dans ses mains, qui observait le combat. Il n’imaginait même pas comment il venait de faire une gaffe. Armidir s’élança sur lui et avant qu’il ne voie quoi que ce soit, Armidir lui décrocha un coup de poing dans la figure. Il s’écrasa mollement sur le sol, laissant tomber les deux sacs. Armidir les prit. Il fouilla et puis. Hey! Mais s’était son sac! Il devait être en chemin pour aller les mettre au marché. Bonne chose qu’il l’ait rattrapé. Il prit son épée neuve et la sortie. Étant la première fois qu’il se battait avec ce genre d’arme, il dut s’adapter avec la façon de la tenir. Une fois prêt, les gobelins foncèrent sur lui. Il élança don épée en leur direction, tranchant deux têtes hideuses de sur leur corps. Puisqu’ils venaient de tout les sens, il continua à élancer la lame a gauche et a droite, tranchant du gobelins a mesure. Au bout d’un moment, tout ce qui restait sur l’arène, était une bonne dizaine de corps, quelques têtes coupés et beaucoup beaucoup de sang. La foule hurlait. De plaisir ou de peur? Il ne saurait le dire.

-Il semble que il aie réussit a traverser cette round. Maintenant, que fera-t-il contre eux?

De la porte ou il était entré auparavant, il vit des dizaines d’hommes en armure rouillée sortir. Armidir reprit sa lame correctement, puis s’élança. Il réussit à porter un coup sur une armure en chargeant, ouvrant une large plaie, mais pas exactement assez pour le tuer. Évitant ou bloquant les multiples coups avec son épée, il trouva une ouverture et acheva l’homme agonisant, qui s’écroula sur le sol comme un drap. Les autres, ébranlés, ouvrirent leur garde pour une seconde, permettant à Armidir de donner deux coups d’épée consécutive près de la gorge de deux hommes, l’abattant sur le coup. Les 6 hommes restant chargèrent sur lui, dans une tentative d’intimidation, mais il évita d’un rapide pas sur le côté les hommes et en transperça un de son épée. Il s’élança à son tour et élimina agilement les derniers restants pendant qu’ils étaient occupés à se relever.

-c’est bon pour la deuxième round. Maintenant, le moment que vous attendiez tous, l’homme contre la bête, il devra vaincre et tuer…

De lourds pas s’approchèrent, faisant trembler le sol. Une gigantesque porte s’ouvrit. Armidir faillit échapper son épée.

-Un grand et puissant Dragon!!!!

NON ce ne pouvait pas être vrai! Les dragons avaient presque disparus! Il n’en restait qu’une poignée encore vivant et a voir la taille de celui-ci, c’est un enfant! Ils allaient le regretter

Le dragon se retourna vers son ennemi puis renifla. Il sentait quelque chose. Il s’approcha d’Armidir, le renifla, puis se redressa.

-RWAARAAARAARWAAARW

Un long rugissement, puis le dragon s’arrêta, confus. Armidir en profita. Il cria quelque chose dans un dialecte que personne ne comprit. La bête de 400 tonnes se redressa aussitôt, se retournant vers la foule et soufflant de la fumée par ses narines

-Le dragon est devenu fou! Abattez-le!

Des milliers de flèches vinrent se cribler sur la bête, puis un long choc lui fut administré par l’intermède d’un collier placé autour de son cou. Le dragon s’effondra, la tête proche d’Armidir, qui déposa une main sur son museau. Il ferma les yeux. Une larme de sympathie coula. L’horreur. Ils n’avaient pas le droit. C’est pour lui comme si on venait de tuer un des derniers membres de sa famille. Ils le regretteraient. Puis, un choc le paralysa à son tour. Il tomba à genoux, incapable de bouger soudainement. Les gardes arrivèrent dans l’arène et menottèrent Armidir. L’homme qui était venu le chercher plus tôt dans sa cellule s’approcha. Le silence était troublant (il faut noter que tout les spectateurs on fuit en voyant le dragon).

-J’aurais bien besoin d’un homme puissant comme toi sous mon compte. Faisons un arrangement. Je te laisse tes choses, je te libère, mais en échange, tu dois accomplir les missions que je te donne.

Armidir, presque incapable de parler, acquiesça d’un signe de la tête

-Bien… ton premier travail, quand tu te réveillera, sera… non en fait, vien me voir dans mon bureau. A plus tard.

Puis il s’effondra. Quand il rouvrit les yeux, il se trouvait sur un lit confortable. Il se releva, frotta son front. Un horrible mal de tête le faisait souffrir. Il tenta de se lever, mais fit tomber quelque chose dans le processus. Un homme entra presque aussitôt.

-Oh vous êtes réveillé! Bien! Venez on va vous apporter au patron.

Armidir réalisa soudain ce qu’il avait accepté hier. Il allait tuer des innocents! Il n’en était pas question! Il suivit malgré tout l’homme jusqu’au bureau de l’homme. Il ne pouvait rien faire d’autre de toute façon. Quand ils entrèrent, le bureaucrate lui fit signe de s’asseoir, ce qu’il fit sans attendre.

-Monsieur euh…

-Armidir

-Armidir oui… Votre premier contrât est très simple. Une homme passe souvent ici. Il achète beaucoup d’esclaves et les emmènent on ne sait ou. Il se trouve que cet homme est plus riche que moi, et il réussit toujours à voler les esclaves que je veux acheter. Comme il y a trois jours, une belle créature, forte, tenace. Je la voulais plus que tout, mais il a réussit a me la voler! Je veux que tu te fasses passer pour un esclave, il te prendra comme garde du corps, puis tu pourras l’assassiner.

Hmmm assassiner un Esclavagiste ne signifie pas vraiment assassiner un innocent… après tout… il aide le monde.

-D’accord.
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Kara
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyVen 25 Fév - 0:48

Pour être sûr que personne ne se perde :
Deuxième journée : -Kara dans le désert –Armidir dans le désert
Troisième journée : -Kara dans le marché noir –Armidir dans le désert
Quatrième journée : -Kara vendue –Armidir dans le désert
Cinquième journée : -Phoenix dans le bateau –Armidir dans l’arène (fait marché avec homme)

Cinquième jour suite…

Phoenix ouvrit les yeux péniblement. Tout était sombre, noir et semblait bougé. Malgré une puissant faiblesse qui l’a malmenait et le manque d’espace, elle réussit à s’assoir. Les marques laissées par le couteau et les bracelets d’argent avaient beau être minime, cela avait suffit à affaiblir considérablement la jeune femme. En plus d’avoir combattue l’a veille, elle ne se rappelait plus la dernière fois qu’elle avait avalée un bon repas et d’avoir dormi sans y être forcé. Phoenix avait beau avoir un caractère de ‘’c’est moi la meilleure’’, la pauvre faisait peine à voir. Avec ses cernes sous les yeux, son corps tout sale de poussière revêtu d’un affreux tissu qui ressemblait à un sac à patate et ses cicatrices et brûlures.
Elle était tellement faible, que même lorsque des hommes ouvrirent la porte et lui enlevèrent son collier pour le remplacer par un autre, elle les laissa faire sans broncher. Le collier qu’on lui mit était en cuir noir et lui collait au cou. Un petit cercle d’une couleur bleuté était dessus et s’allumait lorsque l’on cliquait sur la commande qui le dirigeait. Puis ils repartirent sans plus un mot, laissant la jeune femme, seule agonisante dans l’obscurité d’une cage à quatre murs clos. Phoenix se sentit défaillir et elle dut faire un effort surhumain pour garder ses yeux ouverts. Puis, elle entendit une voie grave qui semblait venir d’un homme obèse et grand.

-J’ai lue dans des livres que la chose qui effraie certain loup-garou, appart l’argent bien sûr, est une cage close. Être enfermé entre quatre murs avec aucun moyen de sortir. Ce qui explique sûrement ton calme apparent. Oh! J’allais oublier. Sergent!

-Oui monsieur.

-Occupez-vous de la nourrir, avant que je ne perde mon achat précieux. Un merveilleux cadeau pour le prince. Je dois retourner au marché noir demain, avant de repartir.

Puis les voix cessèrent. La porte de la boîte de Phoenix s’ouvrit de nouveau et on lui balança un bout de pin et de l’eau, qu’on lui jeta à la figure. L’eau réveilla Phoenix de sa torpeur et cligna des yeux de surprise. Sa boîte fut aussitôt refermé et lorsqu’elle remarqua enfin le pin, elle le prit et le dévora sans laissé aucune miette. Puis, toujours aussi faible qu’avant, mais réveillé, elle reprit la contemplation du vide tout en se concentrant pour garder son calme, car ce que l’homme avait révélé n’était en fait que la pure et simple vérité. Ce que Phoenix et Kara redoutait par-dessus tout, était d’être enfermé dans un espace clos, sans issu, sans espace pour bouger le petit doigt.

Sixième jour…

Grâce au seul trou percé dans sa boîte pour permettre l’air d’y circuler, Phoenix sut que c’était le matin et qu’elle n’avait pas pu dormir de la nuit. Comment aurait-elle pu? Aussi faible que la veille, elle laissa perdre son esprit, qui fut remplacé par celui de Kara. Dès qu’elle réintégra son corps, elle fut atteinte si violement par le choc de sa souffrance qu’elle paniqua et commença à frapper sans aucune conviction dans le mur de la boîte en suppliant dans un murmure de la laisser sortir. Puis, n’ayant plus aucune force, elle ferma les yeux et rêva sans dormir. La première chose qu’elle vit fut Armidir, debout devant elle, dans un bel habit pour aller au bal. Puis l’image s’estompa pour la remplacer par d’autres. Armidir venant la délivrer des hommes poissons, Armidir l’a sauvant des flammes du bar. Armidir la ramenant dans le passé pour lui faire redonner la mémoire. Elle, emmitouflée avec Armidir dans le même sac de couchage pour tenter de le réchauffer. Armidir rougissant de gêne face à l’étreinte qu’elle lui avait faite. Armidir lui révélant qu’il l’aimait et leur premier baiser.

‘’Ralala. S’est pas fini tout ses images. J’ai la nausée. On ne mourra pas si tu réussis à nous sortir de là!’’
, s’écria Phoenix.

-Étrange. D’habitude c’est toi qui nous sorts du pétrin.

‘’Ne joue pas les maligne avec moi ma belle. Tu sais très bien que je ne peux rien faire. Je suis ton côté animal, et je ne peux pas me transformer. Pas de transformation, pas de Phoenix. Je ne pouvais pas rester indéfiniment non plus. Pas de potion, pas de Phoenix.’’

-ça va…J’ai compris!

‘’Cont…’’

Phoenix fut coupée court, car on ouvrit la porte de la boîte et une brillante lumière y pénétra et aveugla Kara qui se protégea d’une main. Une forme se dessina ensuite devant elle et l’a sortit de la boîte en l’a jeta par terre comme une vulgaire poupée de chiffon. Kara se laissa choir sur le sol, trop heureuse d’être enfin sortit de son trou néant et de pouvoir enfin respire à l’air libre. Habitué à la lumière, elle leva les yeux et découvrit qu’elle était sur le pont d’un navire, qui était encore amarré près des tentes du marché. Kara prit ensuite appuie sur ses mains et allait se levé, mais une vive douleur l’a pris au poignet et elle dut se résoudre à rester allongé face contre terre. Des hommes en capuche noir apparurent ensuite dans son champs de vision et l’a prirent par les bras et l’a traînèrent de force dans une cabine installé plus loin. La cabine de capitaine, semblait-il. Les hommes l’a lâchèrent aussi sèchement qu’ils l’avaient prise et laissèrent la jeune femme seule dans la cabine, accompagné d’un homme, assis derrière un bureau, le visage caché dans l’ombre. Lorsqu’il ouvrit la bouche et lui parla, Kara se retourna vivement vers lui, le regard remplie de haine.

-Mon oncle m’avait dit qu’un magnifique ‘’présent’’ m’attendrait à mon arrivé ici. Je ne savais pas qu’il avait si mauvais goût.

-Peut-être qui si on ne m’aurait pas torturé, enfermé et privé de nourriture je serais à votre goût, répliqua-t-elle sèchement.

-Je suis navré pour tout ce qu’on vous a fait subir. Malheureusement pour vous, je n’ais pu l’empêcher, répondit-il, avec une pointe de pitié dans la voie.

Tout à coup, le regard de Kara changea. Il devint incertain. Devait-elle se méfié de lui? Oui, cela allait de soit. Mais pourquoi semblait-il si gentil? L’homme s’avança ensuite sur sa chaise et laissa voir son visage.

‘’Pas si horrible que ça!’’, s’exclama Phoenix.

L’homme avait un petit visage, ni trop gros, ni trop mince, teintes d’une peau bronzé, les yeux d’un beau brun caramel. Il ne possédait pas de musculature, mais semblait toutefois aucunement démunit. Un homme grand et svelte, pensa Kara. Les cheveux courts et noirs. Portant des vêtements sombres et qui faisait pensé qu’il était peut-être de sang noble. Elle continua à l’observer, puis sans prévenir une femme sortie discrètement de l’ombre, la tête inclinée vers le bas et les chevilles enchaînés.

-Mais je vais y remédié, continua l’homme, comme s’il n’avait pas arrêté de parler.

Il tapa ensuite des mains et ordonna :

-Prenez bien soin d’elle et rendez-moi la présentable.

Il sortit ensuite de la salle, laissant Kara et la jeune femme seule. Mais celle-ci fut rejointe plus tard par d’autre servante recouverte de voile qui l’aidèrent à laver, habillé et soigné Kara, qui resta de marbre et se laissa faire, profitant de la situation. De toute manière, se dit-elle, je n’ais aucune raison ni aucune force de résister.
Quelques minutes plus tard, Kara ressemblait de nouveau à l’a splendide demi-elfe d’une beauté envoutante à vous coupé le souffle. Les cheveux remis en état, sa peau redevenue aussi blanche que la neige, ses plaies aux poignets et aux chevilles pensées avec de fin tissus blancs recouvert d’une texture d’étrange crème mélangés pour aider à la cicatrisation. Kara remercia les femmes, qui quittèrent la pièce en s’inclinant devant Kara comme si c’était leur maîtresse.
Lorsqu’elle fut seule, Kara se regarda dans un miroir avec dégoût. Elle portait des vêtements qui ressemble au costume de Jasmine dans le film Aladdin, excepté que ses vêtements étaient bleue foncé, qu’un voile recouvrait sa tête et qu’elle portait toujours le collier de cuir mis l’a veille.

‘’Ah, pouffa de rire Phoenix, tu es…tu es..horrible ma vieille. Tout le monde va vouloir te sauter dessus.’’

-La ferme!!

Kara sursauta lorsque la porte de la cabine s’ouvrit en claquant derrière elle pour laisser place à l’homme qui se trouvait plus tôt dans la pièce. Lorsqu’il vit Kara, ses yeux s’emplirent de convoitises et de désirs.
Il ferma ensuite la porte derrière lui et s’approcha de Kara, qui recula d’un pas. L’homme se pencha avec respect, pris la main de Kara et y déposa un baiser tout en continuant à la regarder dans les yeux.

-Je suis le prince Ali, pour vous servir.

Kara enleva aussitôt sa main qu’elle frotta avec son autre main comme si elle voulait enlever se baiser, puis recula de plus belle lorsqu’Ali se rapprocha plus d’elle.

-Et qu’elle nom dois-je donné à mon plus splendide diamant?

-Même pas en rêve. De toute manière les cadeaux n’ont pas de nom.

-Oui, mais un cadeau ne parle pas non plus.

-Un point pour vous.

Voyant qu’elle ne répondait pas plus, il insista :

-Vous me devez bien cela. Je vous ais bien traité.

-Enfermée dans une boîte oui! Et puis, que me voulez-vous?

-Eh bien! N’est-ce pas assez claire? Vous êtes une esclave, qui a été vendue puis offerte à moi.

-Et alors? Je ne suis pas une esclave. Plus une femme qui s’est fait enlever.

-Le passé n’a pas d’importance. Ce qui importe à présent, c’est que le cadeau que m’a offert mon oncle me convient parfaitement.

-Ne veniez-vous pas de dire que j'étais horrible à regarder. Et pourquoi suis-je vêtu ainsi?

Le prince sourit, montrant tout ses dents d’un blanc étincelant et lui répondit :

-Une princesse doit être bien vue en publique et doit être bien vêtue. Dès que nous arriverons à mon palais, je deviendrez ma femme.

Cette déclaration fit sursautée Kara. Elle, une princesse! Elle renvoya le même sourire à Ali et répliqua :

-Sachez que j’ai déjà un compagnon et que s’il apprenait qu’un autre homme se mariait avec moi, sa colère serait si terrible que vous vous en mordriez les doigts.

‘’Que fais-tu? T’es bête ou quoi? S’est pas de l’idiot qu’il devrait avoir peur, mais de nous.’’

-Et que ferait-il? Je suis un prince, donc, intouchable.

-Oh, croyez-moi, peu importe votre rang, ce….

Kara fut interrompue, car Ali plaqua sèchement ses lèvres sur les siennes et l’étreignit au passage et mis ses mains sur ses hanches. Prise par surprise, Kara ne réagit pas. Mais à peine avait-il commencé à entreprendre à sortir sa langue que Kara mordit dans sa lèvre inférieure à pleine dent. Une coulée de sang en jaillit et le prince recula, criant en blasphèment dans une langue étrangère. Puis sans crier gare, il asséna à la jeune femme un coup de poing au visage. Faible comme elle l’était, Kara se laissa tomber sur le sol, tentant ensuite de prendre la fuite, mais elle fut arrêté par un puissant choc qui se déplaça dans tout son corps et qui lui causa une intense douleur. Elle roula sur le dos, se tenant le ventre et vit que le prince avait une sorte de manette dans ses mains.

-Tu aimes ton nouveau collier princesse? Mieux que l’ancien n’est-ce pas?

-Tu ne sais pas…à qui… tu as…à affaire!

-Ah oui, mon oncle m'avait prévenu que tu étais une bête dangereuse, ricana Ali, et faisant mine d’ignorer les avertissements de Kara, il continua, puisque je suis un prince, j’ai beaucoup d’influence sur les gens. Ce qui m’a permis de faire un marché avec des sorcières. Le collier que tu portes à plusieurs fonctions. Je peux soit t’électrocuter, soit faire en sorte que tu deviennes mon esclave. Que tu m’obéisses au doigt et à l’œil. Alors, veux-tu devenir ma princesse?

-Va en enfer!, cracha Kara, sachant qu'elle ne pouvait rien faire, puisqu'elle n'avait plus aucune force pour pouvoir se défendre.

Puis sans prévenir, le prince appuya de nouveau. Comme avait convenue les sorcières, le joyau du collier de Kara s’illumina d’un bleu étincelant. Les yeux de Kara changèrent aussi de couleur et devint bleue foncé, signe que le sortilège avait marché et qu’elle était devenue quelqu’un d’autre. C’était toujours Kara certe, excepté que maintenant sa mémoire était programmée pour n'obéir qu'au prince.


***


La nuit du cinquième jour…

Un bateau accosta près de celui où se trouvait Kara. Un beau jeune homme en sortit, suivit d’une garde personnel et se dirigea vers le bateau, qui appartenait à son oncle.

-Mon cher neveu, l’accueillit-il.

-Mon oncle! J’espère que vous avez une bonne raison de m’avoir obligé à venir ici, répondit sèchement le prince Ali.

-En effet. Tu es arrivé à un âge où les garçons doivent prendre épouse. Et puisque s’est également ton anniversaire, j’ai le cadeau idéal pour toi!

-Parfait! Montrer-moi!

-Patiente Ali, patiente. Je ferais transporter ton présent dans ton navire, mais ne l’ouvre pas avant le matin je te pris, c'est dangereux et je ne veux pas que tu risque de te blesser. Ensuite, tu pourras repartir pour le palais. Quant à moi, je dois retourner au marché demain, pour trouver d’autres esclaves, et lorsque je reviendrais, nous repartirons ensemble si tu le désires.

-D’accord, répondit le neveu, sans conviction, mais ne prenez pas votre temps, ma patience à des limites et je veux arrivé au palais avant la nuit.

Ensuite, le prince retourna à son bateau pendant que les hommes qui travaillaient pour son oncle emportaient la caisse où se trouvait Kara sur le navire d’Ali.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyVen 25 Fév - 22:06

Apres plusieurs heures de préparation, Armidir était prêt. Ses choses avaient étés placé dans une boite en attendant son retour. Il avait été roulé dans la sable, égratigné et on l'avait revêtu de linge, ou plutôt morceaux de tissus tellement ils sont usés. Il avait été enchaîné au mains et aux pieds. À la demande d'Armidir, on l'avait laissé se changer seul et on lui avait autorisé de conserver des vêtements qui couvraient toutes les parties de lui qui possédaient des écailles. Dans son unique chaussure, celle de droite, il a caché une dague et une petite fiole de poison. Il était prêt.

Lui et deux gardes du maître de l'arène se rendirent au marché. Ils choisirent une étale qui supposément était beaucoup fréquenté par l'homme. Sans savoir pourquoi, Armidir n'aimait pas cette étale. Elle sentait la souffrance. Le mal. Il attendit, enchaîné a un garde pendant que l'autre parlait a l'homme de l'étale. le vendeur remit au garde une petite bourse et fit signe a Armidir de s'approcher, ce qu'il fit en ronchonnant. Il monta sur la scène et attendit. Plusieurs client passèrent et furent impressionné et même largement intéresse, mais le prix était trop élevé. Un esclave comme celui là, c'était un joyau rarissime. Puis, un homme richement vêtu, suivi par une forte garde personnelle arriva.

-Hmmm... celui ci m'as l'air bien. Il est combien?

-Oh monsieur je vous jure que c'est un joyau. Une rareté. Un homme de cette force, c'est presque inconcevable qu'il ait été capturé. Au MOINS 50 000 pièces.

L'homme eu un mouvement de recul. c'était un énorme somme en effet.

-Voyons Jordil... 50 000! c'est bien trop cher. Je viens toujours magasiner ici! donnez moi un rabais.

-Oui mais c'est tout un esclave!

-Hmm.. Tant que cela

-Oh oui! ceux qui l'ont capturé ont perdu 7 hommes pour l'avoir.

-Tant que cela... J’espère que sa fera l'affaire... Très bien... 50 000 pièces.

Le riche homme sortit une gigantesque bourse remplie a ras bord et lui donna. Le vendeur, extrêmement ravi de cette vente, lui donna Armidir. Il confia les chaines d'Armidir à son garde le plus corpulent puis ils s'en allèrent.

L'homme se pencha vers Armidir

-Tu sais, j'aurais pu au moins acheter 20 esclaves avec cet argent alors j'espère que tu en vaudra la peine.

Armidir resta muet. Cet idiot sentait... Une odeur désagréable. Mais pas corporelle. Il n'arrivait pas a déterminer quoi.

Ils firent un long chemin puis arrivèrent finalement a un genre de quai sans eau, chose qui intrigua grandement Armidir. Ils y rencontrèrent un homme encore mieux vêtu que l'acheteur fortuné et semblait avoir une meilleur prestance. Digne d'un prince.

-Quoi?!?! Avec tout l'argent que tu as tu n'as pu que m'en rapporter un!?!

-Calme toi Ali! c'est un EXTRAORDINAIRE esclave cet homme. Il a fallu 50 hommes pour le maîtriser, et ils on dut en perdre 20! Il est féroce!

-Je l'espère. Dit Ali en se Frottant le front, découragé. Bon emmène le dans ma cabine. Si il est si féroce, il ne faut pas qu'il soit dans la cale avec les autres.Il pourrait les convaincre a se rebeller.

Ainsi, Armidir fut emmené dans la cabine du capitaine. Il fut enchaîné au mur, puis abandonné a son triste sort. Cela prit un bon 2 heures avant qu'une personne ne daigna entrer dans la cabine. Armidir mourrait de soif. Cela semblait être Ali, par sa prestance et son élégance.

-Bon. Voyons voir. Ton nom est...

-Ar..midir... Donne moi de l'eau je t'en supplie.

-Déjà! je viens tout juste de t'avoir et tu chiale déjà? tu n'est surement pas aussi fort que l'on me l'as dit! Tien ton eau!

Il se leva brusquement et prit un sceau plein d'eau sale et lui lança a la figure. Armidir tenta du mieux qu'il put de boire ce qui atteignit son visage. Malgré lui, il semblait vraiment pitoyable. Heureusement, son état mental n'était pas affecté.

-Bon. Alors tu t’appelle Armidir. J’espère que tu en vaut la peine. Le hommes deviennent tous mes gardes du corps ici. Les femmes deviennent des femmes de ménage ou mes femmes si ils sont très belles, mais les hommes, c'est inévitable. Alors dès que nous arriverons à destination, nous t'équiperons avec ton " armure", si on peut appelle sa comme sa, et tu nous aidera a escorter les esclaves femmes a leur domicile.

-... Bien maitre...

Puis il sortit. Cela allait être un long voyage...
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyDim 27 Fév - 22:33

Le grand bateau possède une grande voile, 2 cabines, une pour Ali et une autre pour son oncle et 2 cale. Une cale avec seulement un étage où dorment les matelots, et une autre cale à 3 étages. La dernière où se trouvent les provisions, la deuxième où sont enfermés les hommes et le premier étage où sont installées les femmes.

***


Après qu’Ali eut utilisé son sort, Kara fut amenée dans la cal où les autres femmes logeaient. Elle les rejoint, sans poser de questions ni opposé de résistance. La plupart d’entres elles portaient encore les vêtements d’esclaves, signe évident qu’elles n’avaient pas intéressés le prince, et avaient encore des chaînes aux pieds, tandis que deux autres seulement étaient vêtues comme Kara. Seule la couleur de leurs vêtements changeait. L’une était rose et l’autre mauve. Le regard aussi bleu que Kara, perdue dans le vide, aucune réaction émanent d’elles. Kara s’assit dans un coin reculé des autres. Elle pouvait faire les gestes qu’elle voulait, mais devait suivre les ordres qu’Ali lui donnait. Avant de quitter le bureau, il lui avait dit de rejoindre les autres femmes et de rester sage, jusqu’à ce qu’ils viennent la chercher. Donc, elle s’installa dans un coin et ne sachant que faire, perdit son regard dans le vide comme faisait les autres. Mais le sommeil s’empara vite d’elle, malgré la clarté du jour, car elle n’avait pas pu dormir de la nuit, et bien malgré les pansements qu’elles avaient aux poignets et aux chevilles, la douleur était incessante. Elle s’endormit donc, sur le sol de bois dur jusqu’au lendemain matin. Mais sa nuit ne fut pas de pure repos, car essayant sans le savoir de combattre le sortilège, elle s’agita pendant son sommeil, eut même des gouttes de sueurs qui coula sur son visage. Par crainte, les autres femmes n’avaient pas osées s’approcher d’elle, l’ignorant presque.

Lorsque le soleil se leva, Kara était en meilleur forme. Grâce à une bonne nuit de sommeil! Mais où était passé Ali. N’était-il pas sensé venir la cherché? Elle s’assit, s’étira et regarda autour d’elle. Les autres femmes étaient installées en rond autour d’un repas. Une d’elles glissa une assiette d’où émanait une bonne odeur de viande et de pain chaud que Kara prit sans hésitation et dévora sans en laisser une miette.
Ensuite, plus rien ne bougea. Un silence de mort planait dans la pièce. Les deux femmes en rose et mauve semblaient ne pas avoir bougé d’un poil, bougeant seulement le temps du repas. Ne sachant quoi faire, Kara se leva et marcha de long en large de la pièce, comme une bête en cage. Puis, deux gardes arrivèrent, ouvrirent la porte et l’intimèrent de les suivre. Kara, l’air sérieuse, les suivie sans poser de questions. Ils l’a guidèrent donc vers le haut du bateau et l’a laissèrent dans une des deux cabines. Lorsque Kara entra, elle fut incertaine, mais poussa la porte malgré tout.
Les rideaux tirés, la pièce semblait avoir été mise dans le noir complet. Mais ne sachant comment, Kara pouvait distinguer ce qui s’y trouvait et elle découvrit qu’elle se trouvait dans le bureau où elle avait rencontré Ali. Elle s’avança à pas prudent, s’attendant à le retrouver, mais un bruit de chaîne l’a fit sursauter et elle s’arrêta net.

-Qui est là?

N’ayant aucune réponse, elle chercha de ses yeux et vit qu’un homme était enchaîné contre le mur et avait l’air mal en point. Elle voulu s’approcher, mais eut un mouvement de recul lorsqu’elle sentit qu’il bougeait. Instinctivement, elle se dirigea vers le fond de la pièce et tira sur les rideaux pour laisser entrer la lumière pour enfin voir de plus près qui se trouvait dans la pièce. Un homme, vêtu en esclave, ne possédant qu’un seul soulier.

‘’Mais n’était-il pas sensé resté avec les autres? Et où passé Ali?’’, se demanda Kara.

Intriguée, elle se rapprocha pour se retrouver face à lui, mais à une assez bonne distance pour de pas qu’il puisse l’atteindre. L’homme eut soudain un air..***. Ne sachant pourquoi, Kara fronça des sourcils, puis lui demanda :

-Qui es-tu?
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyMar 1 Mar - 0:34

Une terrible nuit. Ce fut probablement la pire de toute sa vie. Avez vous déjà tenté de vous endormir alors que vous pendez lamentablement au bout de votre bras, accroché a un mur? Voila ce que c'est. quand il vit les rayons de soleil entrer par les minuscules fentes entre les planches de bois du bateau, il se sentit revigoré, mais aussi, déprimé. Il n'avait pas dormi, mais il avait été assaillis par des hallucinations. Il rêvait éveillé. Quand il vit, quelques minutes plus tard une silhouette entrer,il ne le crut pas.

-Qui est là

Je ne suis pas fou... je ne parle pas a mes hallucinations... c'est ce qu'il se dit. Malgré tout, la vision persista. Elle alla même jusqu'a ouvrir les rideaux. Il fut aussitôt ébloui par la lumière. Il rouvrit les yeux pour constater qu'elle était maintenant bien plus près, mais toujours sous sa garde. Il la fixa un instant, le regardé interrogatif. Qui représentait-elle... Elle finit par lui dire:

-Qui es-tu?

Il cru déceler cher elle un fond de voix qu'il aimait. Il le reconnaissait. Mais sa ne pouvait pas être vrai, Malgré tout, il joua le jeu, ne serai-ce que pour chasser sa vision.

-Je suis un esclave. Je n'ai plus d’identité.

Il aimait la façons dont il s'incrustait (selon lui) à la perfection dans son rôle. Il attendit la réponse de sa vision.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyMar 1 Mar - 23:26


-Je suis un esclave. Je n'ai plus d’identité.


Étrangement Kara ne réagit pas. Ni les traits de l’homme ni sa voix ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle se dit qu’il était certainement important pour qu’il soit enfermé dans la cabine d’Ali. Mais curieusement, son cœur s’était mis à battre plus vite et fort lorsqu’elle avait croisé le regard de l’esclave.

-Vous ne pouvez pas avoir aucune identité. Chaque mère a donné un nom à son enfant et donc, chaque individu on une identité. Prenez exemple sur moi. Je suis née d’une femme qui était servante, et elle m’a donné un nom avant de s’éteindre tout de suite après ma naissance. Je ne fus pas importante. Mais même si j’étais une simple servante, le prince Ali a décidé de faire de moi sa princesse malgré tout. Alors, même si vous n’êtes qu’un esclave, vous possédez en vous de fortes qualités qui font de vous ce que vous êtes.

Elle laissa s’écouler quelque seconde et lui redemanda :

-Quel est votre nom?

Kara s’interrompu. Comment venait-elle de parler? Et pourquoi donc avait-elle cette impression qui persistait à lui dire que tout ceci était faux? Kara regarda l’esclave quelques instants, attendant qu’il réponde, mais la porte s’ouvrit brusquement et claqua le mur au passage, laissant place à Ali. L’air grave et furieux, il s’approcha à pas de géant de Kara et lui reprocha :

-Que fais-tu ici? Je t’avais pourtant dit de ne pas faire de bêtise.

-Mais mon prince. Ce sont les gardes qui m’ont conduite jusqu’ici. Qu’avez-vous fait à se pauvre malheureux? Il a l’air en pitoyable état.

Le prince leva la main et gifla Kara au visage, qui porta une main sur sa joue endolorie.

-COMMENT OSE-TU RÉPLIQUER?, puis le prince sembla se calmer d’un coup et lui répondit sur un ton plus doux, ma princesse ne devrait pas s’abaisser à s’adresser à des esclaves. Je t’accorde que celui-là est peut-être mieux que les autres, plus dangereux en fait, mais c’est seulement lorsqu’il sera aussi bien dompté que toi, qu'il pourra nous être très utile et que tu pourras lui adresser la parole.

Kara ferma les yeux et inclina la tête vers l’avant pour lui prouver sa soumission. Le prince caressa ensuite la joue de Kara en l’a regardant d’un regard qui se voulait insistant, puis Kara prit sa main et y déposer un frêle baiser. Satisfait, Ali se tourna vers l’esclave et lui dit :

-N’est-ce pas Armidir?

Kara ressentit une onde de choc. L’évocation de ce nom lui dit quelque chose. Des images se déroulèrent dans l’esprit de Kara, qui prit sa tête entre ses mains, tellement la douleur était forte. Le prince ne sembla pas réagir. Il regarda plus tôt avec enchantement, un horrible rictus aux lèvres, Kara tombé sur ses genoux, puis s’écrouler sur le sol, inconsciente. Ali sortit de sa main caché derrière son dos, sa précieuse télécommande.

-Ce soir, nous aurons droit à un petit spectacle. Mes hommes sont si fatigués, ils ont besoin de distraction. Mais je te garde tout spécialement pour moi. , dit-il comme si Kara pouvait l’entendre.

Ali fit signe ensuite aux gardes à l’extérieur d’entrer, puis ils détachèrent Armidir du mur et le transportèrent à l’extérieur pour l’enfermer outre-part. Puis vinrent ensuite les femmes en rose et mauve de la cage où Kara se trouvait plus tôt. Elles s’inclinèrent devant le prince avec un grand sourire sur leurs lèvres et s’approchèrent de Kara, suivant les directives qu’il leurs laissa avant de s’en aller à son tour.

Maintenant seules, les deux femmes prirent Kara et l’installèrent confortablement dans le lit d’Ali et commencèrent à l’arranger. Elles l’a lavèrent, refirent ses pansements et la peignèrent, laissant les cheveux de la jeune louve lousse, qui maintenant étaient longs et touchaient ses épaules. Dès qu’elles eurent finis, les femmes repartirent vers leur prison, sans plus un mot.
Pendant ce temps, Kara se perdit dans un sommeil profond sans rêve, car le choque avait été si puissant qu’il avait réussit à la rendre complètement inconsciente.

Kara commença à reprendre peu à peu conscience lorsque le soir vint. Elle reprit conscience dans un rêve. Ayant perdu contact avec la réalité, ne se souvenant plus où elle était et se qu’elle avait fait. Mais des images s’imposèrent à elle. Kara revue les images qu’elle s’était remémorer lorsqu’elle était enfermée dans la boîte. L’homme qui comblait le tout se trouvait être cette esclave du nom d’Armidir. Elle se demanda se que cela pouvait bien signifier, jusqu’à ce qu’un nouveau choc s’empare d’elle. Soudain elle bâtit des paupières tout doucement. En l’espace de quelque seconde, les yeux de Kara redevinrent aussi noirs que l’aurore et elle pu reprendre enfin contact avec la réalité, mais cette douce sensation s’envola et ses yeux reprirent vite leurs couleurs bleutés. Mais avant qu’elle ne fut remplacer par une autre Kara, elle réussit à distingué la voie lointaine de Phoenix.

''Ne t’inquiète plus, chère sœur, car nous aurons droit à une soirée mémorable. Cette nuit, une lune noire menace de commencer sa monter vers le ciel nocturne et c’est à ce moment là que nous pourrons enfin retrouver notre liberté.''
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyVen 4 Mar - 1:23

Armidir regarda la scène avec étonnement. Tout cela... ce n'étais pas un rêve! mais alors qui était-elle? La princesse d'Ali? Elle lui rappelait quelque chose. Peu importe. Il devait trouver un moyen de ne pas de faire laver le cerveau pour pouvoir assassiner quiconque est derrière tout sa. et ensuite... retrouver Kara! Il se laissa emmener sans rein dire.

Il finirent par arriver a un grand bâtiment large avec deux grandes portes coulissantes. Les gardes attachèrent Armidir comme un chien et entrèrent dans ce qui semblait être un entrepôt. Ils en ressortirent quelques minutes plus tard avec des morceaux de cuir doublé, un genre de collier large et un bâton en bois.

-Enfile cela

Ils lui jetèrent ce qui en fait s’avérait être un armure. Ils le détachèrent tout en le surveillant et il dut se plier a leurs exigences. Il mit l'armure. Elle était mouillée, probablement de la sueur de son dernier détenteur. Mais savoir ce qui lui était arrivé était hors de question. Il enfila ensuite les pantalons, puis les bottes et le casque. Il avait l'air ridicule. Puis, il dut enfiler le collier et perdre le bâton. une fois le collier enfilé, il sentit comme des lames se serrer contre son cou, puis de rétracter dans le collier.

-Si tu décide de faire le malin, on appuie sur un bouton et tu n'as plus de tête... est-ce clair?

Il répondit d'un signe de tête. On ne peut plus clair. Il devait se procurer cette manette a tout prix ou la détruire sans peser. délicate opération. Surtout si il est attaché la nuit. Ils l'emmenèrent alors dans une chambre ou se tenait plusieurs hommes esclaves comme lui. on referma la porte, puis un cliquetis lui approuva qu'ils l'avaient barré.

Il regarda les autres hommes. Tous avaient le collier, la plupart avaient une armure et certains avaient un bâton. Il semblait donc privilégié.

C'est alors que le plafond se mit a gicler de l'eau. la plupart étonnés et soulagé, burent un peu puis tentèrent de se laver. Armidir, lui, remarqua autre chose. Un gaz mauve commençait a s'échapper des bouches d'aération. Aussitôt qu'il atteignit une personne, Armidir put discerner qu'il changeait. Il perdait toute sa vigueur et devenait comme. Zombie. Contrôlé... C'est sa!! c'est comme cela qu'ils contrôlent leurs esclaves! il tenta de déchirer un morceau de tissus de son habit, puis se le plaqua contre la bouche, juste a temps. Il tenta aussi de retenir son souffle, mais dut éventuellement respirer. le tissus semblait fonctionner. Il alla se cacher au fond de la salle et attendit le retour des gardes. Ce qui ne fut pas très long. Ils entrèrent et donnèrent des consignes. Ils portaient un masque a gaz, eux.

-Maintenant, vous vivez pour protéger maître Ali. Votre vie dépend de cette obéissance. Maintenant sortez, et aidez nous a préparer la fête

Tous s'activèrent en même temps, comme coordonnés par un seul cerveau. Armidir tenta de faire comme eux, et il réussit a passer la garde inaperçu. Dehors, une place était envahis de personnes qui montaient des chaises, un stage, des décors, toutes sorte de chose pour un spectacle. Il devait agir vite, avant que Ali ou que les gardes ne se rendent comptes qu'il n'est pas sous l'effet du gaz... Cela serait encore une longue nuit, surement sans sommeil.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptySam 5 Mar - 0:04

Une voix étrangère se répercuta dans la tête de Kara, lorsque celle-ci reprit soudain conscience. Elle se rappela vaguement ce qui s’était passé plus tôt et constata qu’elle était seule dans la cabine du prince. Elle s’assit sur le matelas moue et lorsqu’elle tourna la tête, elle remarqua un plateau contenant son repas posé sur une petite table base. Kara avala le contenue de l’assiette dans un silence lugubre. Quand elle eut finit, elle se leva et regarda par la petite fenêtre. Le soleil s’était couché et les étoiles commençaient peu à peu à s’élever dans le ciel. Ne sachant que faire, elle se dirigea vers la porte dans le but de sortir de la cabine, mais celle-ci ne s’ouvrit pas. Elle était verrouillée de l’extérieur. Kara s’entêta sur la poignée, essayant de la tournée à gauche comme à droite, mais n’obtint aucun résultat. Elle retourna donc s’assoir sur le lit et tenta de se rappeler se qui c’était passé avant qu’elle ne se réveille, mais en vain. Découragé, elle resta ainsi, à fixer le vide, attendant ce qui allait se passer.

Quelques minutes plus tard, Kara entendit des hommes sur le pont, criant et s’esclaffant et des sortes de clochettes qui s’entrechoquaient, comme on pouvait les retrouvés sur les costumes des danseuses du désert. Ils avaient l’air de festoyer. Puis, le bruit de la serrure se fit entendre et la porte s’ouvra. C’était Ali!

-Bonsoir princesse!, lui lança-t-il, le regard remplis de désir.

-Bonsoir mon prince, répondit gaiement Kara, se releva et se pliant devant Ali.

Celui-ci se retourna et referma la porte, en prenant bien soin de la verrouillé, puis il s’approcha de Kara en un pas de géant. Il releva le menton de la jeune femme d’un doigt, l’obligeant à le regarder, puis déposa ses lèvres sur les siennes. Kara suivit le baiser, se laissant faire et laissant par la même occasion Ali l’a touché. Même s’il promenait ses doigts comme s’il l’a tripotait, Kara n’omit aucune résistance. Puis, sans crier gare, une image s’opposa à elle. Elle se vit dans les bras d’un autre homme, l’embrassant avec fougue et passion. Kara réalisa que l’homme qui était dans sa vision n’était autre que l’esclave qui était enchaîné ici plus tôt. Pourquoi l’avait-elle embrassée? Elle voulu mettre un terme à l’étrainte entre elle et Ali, mais celui-ci ne l’a lâcha pas, continuant comme si de rien n’était. Elle mit ses mains sur les épaules du prince et tenta de le repousser, mais Ali, ne comprenant pas ce qu’elle faisait lui dit :

-Allez princesse. Laisse toi faire. Abandonne-toi à moi.

Voyant qu’elle ne cessait de le repousser, Ali s’emporta et donna un violent coup de poing au visage de Kara, qui tomba par terre sous la violence du choc. Mais le prince ne s’arrêta pas là et alla s’assoir sur ses jambes et tenta de retenir les poignets endoloris de la jeune femme qui ne cessait de se débattre. Dès qu’il empoigna ses poignets, Kara commença à hurler, criant le plus fort qu’elle pu. Puis, un autre flash vint à elle et elle se rappela l’évènement dans le bar, lorsqu’un géant s’était assis sur elle et l’étranglait. Des larmes de peur et de rage se mirent à couler sur ses joues, car elle savait très bien qu’Ali n’allait pas l’étranglé comme le géant. Ali mis sa main sur la bouche de Kara pour la faire taire, mais celle-ci y mordit à pleine dent, lui arrachant un cri de rage. Puis, tout se passa vite. Au loin, dans le ciel rempli d’étoiles, une étrange lune commença à monter. Cette lune, selon la légende, prenait l’aspect d’une lune noir, sans luminescence et sans vie, seulement dans le désert, à toutes les 500 lunes et rendait les êtres influencés par elle encore plus dangereux qu’à l’habitude et leur fournissait au passage une force décuplé, qui les affaibliraient lorsqu’ils se retransformeraient. Lorsqu’elle arriva près des étoiles, un hurlement qui se changea vite en hurlement de loup déchira la nuit, transformant le vacarme des pleurs et des réjouissances en un silence morbide.

***


Ali revola jusqu’à l’autre bout de la pièce. Kara se mit sur ses genoux, prenant sa tête entre ses mains, ne comprenant pas se qui se passait. Son corps se métamorphosa et prit la forme d’un énorme loup blanc, se qui brisa le collier et changèrent ses yeux qui devinrent aussi noir que la lune elle-même. Mais ce ne fut pas Phoenix, ni Kara qui prit les commande. Une bête encore plus cruelle et démoniaque que les autres prit leurs places. L’effet que la lune exerçait sur les loups-garous était si puissant que même eux ne pouvaient contrôler leurs actions et étaient remplacer par ceux d’une créature au cœur noir, dévoré par une soiffe de sang décuplée et guidé par la colère et l’instinct. La lune les avait tellement transformées, qu’ils tueraient leurs amis s’ils croisaient leur chemin.

Alors, tel une bête traquant sa proie, elle se mit à grogner, montrant les crocs vers Ali et le suivant de son regard impénétrable. Celui-ci, prit de panique, fut foudroyé par un horrible sentiment de terreur. Il hurla à travers la porte pour qu’on lui porte secours, mais celle-ci étant verrouillée, on entendit seulement les gardes de l’autre côté qui essayait de l’a défoncé. Impatient de voir le sang coulé, le loup prit position pour bondir sur Ali, mais celui-ci, ente temps, réussit à sortir sa clef et la porte s’ouvrit sur un garde au même moment que le loup, qui atterrit sur lui en refermant sa mâchoire sur son visage. La gueule dégoulinante de sang, le loup releva sa tête et fit face à une dizaine de gardes qui l’empêchaient de passé. Avant de disparaître, il put voir le prince s’enfuir en courant se caché plus loin du massacre à venir. Le loup grogna encore de plus belle, voyant son repas s’enfuir. Oubliant les épées que les hommes avaient, le loup attaqua, sans hésiter et attrapa un des gardes à la jambe, le faisant tomber et sauta sur lui pour le mordre dans le cou, lui arrachant un hurlement de douleur. Les hommes perdirent alors leur sang froid et paniquèrent.

Sur le pont, beaucoup d’homme couraient dans tous sens, cherchant un endroit où se caché. Et pour ceux qui connaissaient la légende, on entendait crier, la lune noire! C’est la lune noire! Mêmes les plus braves des soldats n’avaient pas réussit à arrêter le monstre et étaient morts en essayant.
Le loup regarda ses morceaux de viandes courir d’un bout à l’autre avec amusement. Il se mit alors à courir, poursuivant proie après proie. Utilisant une différente tactique à chaque fois, il les tuait, un par un, qu’ils soient des hommes ou des femmes. Et même que parfois, il s’arrêtait quelque seconde pour commencer à les dévorer.

Ce fut un vrai carnage. Les cadavres commençaient à recouvrir presque tout le navire, qui avait arrêté sa course, perdu au milieu du désert. Les seuls qui vivaient encore étaient ceux qui s’étaient cachés dans la deuxième cabine et 3 prisonniers encore enfermés dans la prison dans la cal. Ceux d’en haut était confrontés à voir et entendre le massacre, tandis que ceux d’en bas ne faisait qu’entendre.

Lorsque le dernier cadavre tomba, le loup se dirigea vers la porte de la deuxième cabine. Il gratta d’abord sur la porte, puis arracha des morceaux à l’aide de ses dents acérées. Quand la porte fut enfin ouverte, il se retrouva face à Ali, son oncle, une femme en mauve cachée dans un coin et un autre garde tandis qu'eux se retrouvaient face a un énorme loup blanc maculé de sang, dont des coulis dégoulinait de sa gueule et dont le regard vous glaçait le sang. Le garde qui était présent par contre était différent des autres. Il regardait le loup d’une manière différente des autres. Mais la bête ne le remarqua même pas et passa à l’attaque.

On tenta de l’empêcher de passer, l’un lui envoyant des coups d’épées bien placés, l'autre lui envoyant des objets quelconque trouvé dans la cabine. Mais il réussit à les esquiver agilement et le loup réussit à attraper la jeune femme par la jambe, elle qui avait essayé de s’enfuir par la porte pendant que le loup était occupé avec les hommes. La jeune femme hurla et essaya de s’agripper à quelque part, mais elle fut vite tirer en arrière et tout ce qu’elle laissa en arrière d’elle fut la marque de ses ongles dans le bois. Le loup ne revint pas tout de suite, optant pour une meilleure tactique et attendant plus tôt que ses proies s’offrent à elles. Mais pour que cela fonctionne, elle laissa la femme qu’elle avait prise en vie et l’a mordit seulement à l’épaule, pour que ses cris et ses lamentation de douleur attirent ses proies. Le loup abandonna donc la femme au milieu du bateau et des cadavres, l’a laissant hurler de terreur et de douleur et alla se cacher dans l’ombre, là où personne ne le voyait, attendant que ses proies sortent de leur cachette.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyMar 15 Mar - 21:59

(désoler pour mon ÉNORME retard mais je suis de retour en action farao )

Armidir fit mine de travailler comme les autres, mais fut éventuellement accroché par une personne qui faisait surement quatre fois sa force. Il fut violemment retourner, puis pousser sur une chaise qui parcourut un mètre avant de tomber en arrière, Armidir avec. Il se releva péniblement. Il s'était cogné le derrière de la tête et se sentit étourdit. «Sa y est... ils l'ont découvert»

-C'est a ton tour le nouveau... après le spectacle, tu rejoint Ali . Tu devras le garder toute la nuit.

-Euh... d'accord...

Les gardes le dévisagèrent, puis partirent retrouver le prince. Pfiou... C'était près. Il se remit a travailler, cette fois un peu moins dur. Il voulait se garder de l'énergie pour le soir. Si il avait la chance de se retrouver seul avec Ali, il le tuait, après évidemment lui avoir demandé ou ils se dirigeaient.

Puis vint le début de la soirée. Le coucher de soleil était magnifique derrière la scène qui s'activait. Des danses, des musiques, etc. Tout un spectacle. la lune commençait à se montrer quand ils rentrèrent dans le navire. Il ne fallait pas rester dehors trop tard la nuit dans le désert...

Armidir se retrouva dans une petite escouade qui gardait le sommeil de Ali. Ils marchaient paisiblement. Ali entra éventuellement dans une chambre et commanda a ses gardes de rester a l’extérieur. Ils firent tous comme demandé. Armidir se plaça près de la porte et écouta. Il entendit une voix... cette voix... Puis il y eut une petite bataille. tout était paisible, puis un bruit de choc vint ébranler la porte. On venait de projeter quelque chose sur la porte. «Cette fois je DOIT intervenir!» Il allait ouvrir la porte quand il vit Ali ouvrir et un gigantesque loup blanc en sortir a son tour. Ne perdant pas sa chance, Armidir s’élança a la poursuite du prince qui courait en criant dans le couloir. Ils arrivèrent a une deuxième cabine et Ali entra a toute vitesse et referma la porte, presque sur Armidir.

-Sa va mon Prince?

Il était en état de panique, mais il réussit a penser a cette phrase

-Arrête de blaguer! nous savons que tu n'est pas hypnotisé mais ce n'est pas le temps! protège moi!

-... très bien

Il colla son oreille contre la porte et écouta. On entendait la chair se déchirer, les os se fracturer, les signes d'un énorme carnage. Il avait entendu des histoires a propos de la lune noir. Mais jamais il ne ce serait imaginé que c'était à ce point. Et cette voix dans la chambre... IMPOSSIBLE!!!!

Un silence prit place dans l'autre salle. Armidir s'écarta de la porte juste a temps pour voir le monstre entrer. La chose sauta sur une jeune femme qu'il n'avait même pas pu remarquer dans le fond de la salle. Ils en profitèrent, lui et Ali, pour sortir de la cabine et débarquer du bateau. La scène était encore là, avec les micros et tout.

-Attendez un instant

Armidir venait de faire son choix. Si ce n'était pas elle, alors tant pis. Mais il était certain. Il se pencha récupéra dans sa botte droite une petite lame et une fiole de liquide visqueux vert

-Mais qu'est-ce que c'est que sa?? Comment avez vous une lame sur vous!

-Pas le temps d'expliquer! c'est contre le monstre. ou nous dirigions nous avec le bateau?

-Vers un petit village caché appelé Molgera dans cette direction.

-Bien Merci

-Pourquoi?

la question resta sans réponse.Il trempa sa dague dans le poison et fit signe a Ali de se mettre derrière lui. Armidir eut un frisson. Un doute passa dans sa tête... il allait... mais ce n'est pas un meurtrier. Un esclavagiste... un salop... une...

Il se tourna d'un coup puis asséna un violent coup de daguer a Ali, qui s’effondra sous la douleur.

-SALOP! TU AVAIS DIT QUE C'ÉTAIT CONTRE LE MONSTRE

-Si ce que je crois est vrai, le seul monstre ici, c'est vous, mon prince

-SA.. lop...

Puis le poison toucha son coeur, qui cessa de battre. Ali s’effondra mollement sur le sol. Armidir fixa la courte lame ensanglanté. Il l'avait tué. il avait rempli sa mission. Comme tout bon assassin, il coupa le doigt et le mit dans sa poche. ensuite, il alla chercher une flûte sur la scène et plaça son piège. Grace aux fils, ils fit un piège pour emmêler le loup dans les fils. Le corps servirait de distraction alors que Armidir serait caché. Le but était d'acheter du temps. Le soleil devait se lever au plus tôt. Le carnage avait duré assez longtemps, et a voir la position de la lune, il déduit qu'il restait a peu près une demi-heure avant le lever du soleil. Il finit de placer son piège et alla se cacher, avec la flûte en mains. Il devrait s'en servir si le loup passait tout avant le lever du soleil. ce n'étais pas la flûte de Kara, mais il espérait au moins la ralentir. Sinon, il avait encore sa dague qu’il lavait attaché au bout du maigre bâton que les gardes portaient. Il était prêt, et attendait que le loup sorte de sa cachette.


Dernière édition par Armidir le Mage le Jeu 19 Mai - 16:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 21 Mar - 22:35

N’en pouvant plus d’attendre et voyant que ses proies prenaient la fuite, le loup, aussi rapide qu’un éclair, s’approcha du groupe et réussit à attraper le plus gros d’entre eux. C’était l’oncle d’Ali. Il hurla, tenta de se défendre, mais en moins de 2, le loup réussit à lui broyer la gorge à l’aide de ses crocs acérés d’où une maculée de sang jailli. Lorsque l’oncle d’Ali mourut et n’en pouvant plus des cris de la femme, le loup s’approcha d’elle et l’a dévora, prenant presque son temps pour faire durée le plaisir de faire souffrir sa victime jusqu’à son dernier soupir. Le loup hurla ensuite à la lune, d’un long crie sans fin. Puis, sans prévenir, il sentit une vague d’étourdissement l’engourdir. Il regarda vers le ciel et remarqua que la lune commençait déjà à descendre. Mais le jeu était loin d’être finit. Il usa de son flair et huma l’air, pour y découvrir l’odeur exquise de l’homme qu’il avait croisé la première fois, Ali.
Toujours guidé par son instinct et sa soiffe de sang, le loup se jeta hors du bateau. Son mouvement toutefois fut imperceptible pour quiconque ayant été présent. Il suivit les traces dans l’air, sans se douter du piège, ne pouvant plus distinguer la mort, puisque c’était l’odeur de la faim qui prenait le dessus.

Il s’approcha d’une scène, où un corps gisait inconscient. Il huma l’air avec délectation et s’y approcha. Mais à peine avait-il posé la patte sur la scène, qu’un fil s’emmêla autour et le loup fut tiré jusqu’à un trou. En colère d’être tombé dans un piège aussi facilement, il arracha à l’aide de ses crocs le fil, puis bondit hors du trou. Il alla ensuite à côté du corps d’Ali et le fit tourner. Une rage s’empara de lui lorsqu’il remarqua que le corps était mort. Mais il identifia une nouvelle odeur qui était non loin de lui. Sans un bruit et d’une vitesse hallucinant, il fit le tour de la scène et se retrouva dans le dos du garde.
Le loup montra les crocs et grogna de colère. Il savait que s’il voulait en finir, il devait faire vite, car il ne restait maintenant que la pointe de la lune que l’on pouvait distinguer à l’abord d’une dune, ce qui signifiait qu’il ne restait que quelque minute à peine.
Puis sans tarder, le loup attaqua sa proie, se jetant sur lui. Il réussit à le mettre à terre et essaya de le mordre, mais en vain, car une douleur fulgurante lui prit et il recula. Il continua de reculer, tout en geignant comme un animal blessé. Puis sans que l’on s’y attende, la lune disparu. La transformation du loup se fit, celui-ci, criant une dernière fois et se changea en crie de femme. Les yeux de Kara redevinrent normaux, passant du noir sans pupille au rouge, puis au noir profond de ses yeux habituelles.

Tremblante de tout part, la jeune femme regarda autour d’elle, perdue et paniquée. Son corps était imbibé de sang tandis que son goût circulait encore dans sa bouche. Kara n’avait gardé aucun souvenir de ce qui venait de se passer. Tout se qu’elle gardait en tête, s’était le souvenir d’Ali entrant dans la chambre et tentant de la violé. Puis, elle sentit une vive douleur lui martelé l’épaule, blessure faites par elle ne savait trop quoi, mais elle ne s’en attarda pas, car une grande fatigue l’emporta. Elle croisa ensuite le regard d’Armidir, puis affaiblie considérablement à cause de la lune, elle se laissa tomber sur ses genoux. Mais Armidir l’attrapa au vol et Kara sentit une douce pression s'exercer sur elle, comme s'il l'a serrait contre lui. Kara, larmoyante et le souffle court comme si elle venait de courir le marathon, déposa sa tête contre son épaule et lui demanda :

-Que…Que s’est-il passé? Je..Je..J’était là et là..ce sang..ce goût..que j’ai encore…dans la..bouche..et toi..tu..es là…Tu..Je ne..Je ne..comprend pas..Je…me..sens si..faible…

Les bras de Kara se relâchèrent, comme si elle n'avait plus le contrôle, ses jambes devinrent aussi molles qu’un mort, mais elle persista à garder ses yeux ouverts, qu’elle ne cessait de faire battre pour pouvoir au moins entendre la voix d’Armidir qui lui avait tant manqué. Mais le sommeil allait bientôt l’a gagné avant qu’il n’est pu dire quoi que ce soit, s’il ne disait rien, car lui-même devait être fatigué aussi.

p.s désolé Armi si je t'ai un peu ''contrôler''!! J'ai essayé le plus possible pour que tu décides comment tu vas l'a blesser...! lol!
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 28 Mar - 23:22

Armidir pensait être bien caché derrière la scène mais fut pris par surprise. Après que le loups eut finit de réaliser que le corps d'Ali était inanimé, il se précipita derrière lui. Au moment ou il faisait volte face, le loup fondit sur lui en bondissant. d'un réflexe incontrôlé,il planta sa dague dans l'épaule du loup, puis la retira d'un coup. Le sang rouge de la bête coula dans son pelage blanc, qui recula en titubant. C'est alors qu'une lumière faible disparut au loin. La lune venait de disparaître, laissant lentement place à l'aurore.

Kara finit par redevenir elle même, et s’effondra sur Armidir qui s’élança pour retenir sa chute.

-Que…Que s’est-il passé? Je..Je..J’était là et là..ce sang..ce goût..que j’ai encore…dans la..bouche..et toi..tu..es là…Tu..Je ne..Je ne..comprend pas..Je…me..sens si..faible…

Lui aussi d’ailleurs, Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu une bonne nuit de sommeil

-Repose toi Kara.

Il dit ces mots tendrement, doucement. Il déposa alors un baiser sur son front avant de se relever. Il marchait croche, ayant de la difficulté a rester seulement debout. En plus, il traînait la pauvre Kara, qui s'était endormi d'un sommeil très profond. Il entra dans le bateau et prit une chambre de maître qui n'était pas trop recouverte de sang, étendit Kara sur le lit puis commença a nettoyer le plus qu'il put la chambre. Il tenait a ce que quand elle se lèverait, elle ne serait pas dans une chambre taché de sang. Il tenta même d'éponger la plupart du sang sur les vêtements qu'elle portait pour ne pas tacher le lit
il avait a peine finit qu'il s'endormit , chiffon à la main, en petite boule dans le corridor du bateau, qui se tenait maintenant immobile au milieu du désert. Malgré le manque de confort, ce fut sa plus belle nuit depuis plusieurs jours.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyJeu 31 Mar - 21:37

-Repose-toi Kara.

À ses mots, Kara sentit les lèvres d’Armidir se poser doucement sur son front, puis elle s’endormit d’un sommeil profond et sans rêve. Lorsqu’elle se réveilla, c’était la fin de l’après-midi. Le soleil commençait déjà à descendre du ciel et l’univers entier semblait s’être tut. Kara s’assit péniblement sur le lit. Elle s’étira, épanouis par une bonne ‘’journée de sommeil’’, malgré qu’elle ressentait encore une certaine faiblesse dans ses muscles, puis elle se leva et se dirigea vers une glace.
Sa vision l’horrifia. Ses vêtements comme sa peau étaient tâchés de sang. Sa plaie à l’épaule avait disparu et elle ne ressentait plus aucune douleur. Elle chercha ensuite du regard un meuble où on aurait pu entreposer des vêtements, puis son regard fut attiré par une armoire à deux portes. Kara les ouvrit à grande volée, puis s’empara des premiers vêtements qu’elle trouva. Elle enleva ses vêtements et à l’aide d’un bassinet rempli d’eau et d’une petite serviette, elle s’épongea le corps où il restait des traces de sang. Kara enfila ensuite un pantalon de soi noir qu’elle serra à l’aide d’une ceinture de cuir pour ne pas le perdre, une chemise blanche à manche longue avec bouton qu’elle mit dans ses pantalons pour donner l’impression qu’il lui faisait. Fatigué de ses cheveux, maintenant longs jusqu'à ses épaules, elle les noua dans un foulard noir qui les cacha complètement, puis enfila des bottes trop grandes pour ses pieds. Cette tenue lui allait comme un gant, hormis le fait qu’elle flottait légèrement dedans et lui donnait l’impression d’avoir l’apparence d’un vrai pirate!
‘’J’aimerais tant récupérer mes vêtements’’, se lamenta-t-elle pour elle-même.

Dès que Kara se sentit mieux, son cerveau s’éveilla, comme si elle venait de se rendre compte d’où elle était et elle partit à la recherche d’Armidir. Ce ne fut pas compliquer de le trouver, car elle le trouva aider de son flair, étendue en boule dans le couloir, dormant d’un sommeil paisible et réparateur. Kara ne pu s’empêcher de l’observer pendant qu’il dormait. Elle avait l’impression qu’elle ne l’avait pas vue depuis des lunes. Puis, un courant d’air s’infiltra dans le couloir et Kara y décela une forte odeur de sang et de mort. Malgré une forte envi irrésistible d’aller voir de plus près, Kara décida de s’assoir contre le mur près d’Armidir en se disant qu’il était plus sage de l’attendre, car qui c’est ce qui l’attendait de l’autre côté.

Elle laissa s’écoulé quelque minute, le temps à son esprit de se calmer, puis elle secoua tout doucement l’épaule d’Armidir pour le réveiller.

-Armidir, murmura-t-elle.

***


Lorsqu’il se réveilla, elle attendit qu’il s’assit et qu’il prenne le temps de se réveiller, puis lorsque leurs regards se croisèrent, elle ne pu s’empêcher de regarder ses beaux yeux d’un vert profond et de s’y perdre comme dans une grande plaine d’herbe fraîche. Puis, l’odeur imperceptible pour lui mais pas pour elle de la mort, lui revint au nez comme un fouet et elle prit sa main dans la sienne en l’a serrant fort.
Mais que lui arrivait-elle? Elle qui pourtant n’avait pas peur de découvrir des cadavres. Mais ce n’était pas le fait de découvrir les cadavres de corps inanimés qui l’effrayait. En réalité, c’était de découvrir le massacre qu’elle avait causé qui lui causait problème, car une partie d’elle sentait que c’était elle la coupable.
Lorsque son côté sauvage prenait le dessus, il arrivait qu’elle ne se souvienne de ses méfaits.

Elle se retourna vers Armidir et lui dit d’une petite voix.

-Tu m’as tellement manqué. J’ai crue que je n’allais jamais pouvoir te revoir.

Elle laissa s'écouler quelque seconde, le temps qu'ils se lancent de doux regard remplis d'amour, puis elle redevint sérieuse et continua, mais d’une voix plus tremblante cette fois :

-Dis-moi…Que sait-il…passé? Je..sens…une forte odeur de sang au loin.

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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 11 Avr - 0:49

Armidir ouvrit les yeux. Il se trouvait dans un couloir, étendu sur le sol, et Kara lui secouait l'épaule. Il se redressa, puis tenta de rassembler les morceaux de mémoire qui flottaient dans sa tête. Le massacre, Kara, le ménage. Ah. Il devait s'être endormi sur le ménage. Il regarda Kara qui se tenait devant lui. Elle avait prit soin de se laver et de se changer. Bien. Puis, il réalisa que celle ci le fixait droit dans les yeux. Il réalisa alors cela faisait combien de temps qu'ils ne s'étaient pas parlé véritablement.

-Tu m’as tellement manqué. J’ai crue que je n’allais jamais pouvoir te revoir.

Effectivement, il s'était senti un peu ainsi lui aussi quand elle parti sans lui dire un mot dans Minéril. Minéril... tout cela semblait déjà si loin. combien de kilomètres avaient-ils parcouru depuis leur départ? nul ne saurait le dire. tout ce qui était sur, c'est qu'ils étaient loin. Il finnit par revenir à lui quand il entendit a nouveau la douce voix de Kara

-Dis-moi…Que sait-il…passé? Je..sens…une forte odeur de sang au loin.

Ah oui... sa...

-Eh bien... à vrai dire je ne suis pas certain. une lune bizarre est apparue dans le ciel et tu t'est transformée puis... tu était hors de contrôle.

Il chercha un façon de la rassurer. Lui dire qu'elle a massacré tout le monde, y comprit les innocents esclaves n'est même pas une alternative. Il se dit que changer de sujet vaudrait peut-être mieux.

- Quand tu est redevenue normale, tu t'est effondrée. c'est la que je t'ai mit dans le lit. je voulait nettoyer un peu avant que tu te réveille mais bon... Voila ou nous en sommes.

Il se releva, puis balaya de ses mains la poussière qui s'était collé sur ses pantelons. Il fixait Kara. Comment allait-elle réagir? apprendre comme cela qu'elle venait de tuer un navire a elle seule.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 11 Avr - 21:36

-Eh bien... à vrai dire je ne suis pas certain. Une lune bizarre est apparue dans le ciel et tu t'es transformée puis... tu étais hors de contrôle.

Kara perdit son regard dans le vide. C’était insensé! Habituellement, c’était Phoenix qui prenait le contrôle, elle le savait. Parfois même, il lui arrivait de ne pas savoir ce qui s’était passé à son réveil, mais Phoenix lui laissait toujours une place pour qu’elle soit présente. Ne serait-ce qu’un peu.
‘’Je suis désolé de te décevoir, mais ce n’est pas moi qui était là. La lune noire. Tu te rappelle!’’
Kara se rappela alors l’histoire de cette fameuse lune. Elle avait lu assez de livre sur les loups-garous pour savoir ce qu’il en advenait. Elle serra les points, un mélange de colère et de tristesse l’a saisissant brusquement. Puis elle fut tirée de ces réflexions.

- Quand tu es redevenue normale, tu t'es effondrée. C'est là que je t'ais mit dans le lit. Je voulais nettoyer un peu avant que tu te réveille mais bon... Voila ou nous en sommes.

Armidir se leva et épousseta ses vêtements. Et malgré le regard qu’elle sentit se fixé sur elle, Kara garda les yeux rivés dans le vide. Il cherchait à l’a protégé en disant cela. Mais changer de sujet ne l’aiderai pas. Elle devrait bien affrontée un jour ou l’autre ce qui l’attendait. Mais depuis qu’elle avait rencontré Armidir, un changement c’était fait en elle. Kara sentait qu’elle était devenue plus forte qu’avant et l’avoir à ses côtés en ce moment même lui donnait du courage. Elle ne se sentait plus faiblir comme une enfant, comme elle l’aurait fait avant. Malgré tout, Kara savait que c’était un lourd poids qui allait rester sur ses épaules pendant longtemps, rien ne pouvait effacer la mort d’innocent qu’elle avait assassiné. Mais pour le moment, elle voulait profiter du moment et abandonner l’idée de s’effondrer pour affronter ce qu’elle allait voir et profiter qu’elle soit seule avec Armidir, sans danger les guettant et fêter leur retrouvaille.

‘’Côté loup-garou va!’’
‘’Quoi! J’ai toujours considéré que l’attachement était un signe de faiblesse. Ne vient pas me blâmer. Se sont nos façons de penser. Mais pour toi, je dirais par contre que se petit côté t’a amélioré, disons-le. Je te trouve nettement moins enfant que tu ne l’étais. Bon sur ce je te laisse, je n’aime pas ce à quoi tu penses et je risque de m’ennuyer.’’
‘’Il reste que j’ai tué…’’
‘’Ne t’en fait pas avec ça, l’a coupa Phoenix. Tu te rongeras les sangs plus tard. Pour l’heure, va retrouver ton truc…’’

Kara rit intérieurement. Elle croisa ensuite le regard d’Armidir, qui avait l’air de se demander à quoi elle pensait, puis elle se leva, le sourire aux lèvres et s’approcha de lui, sur la pointe des pieds pour poser un doux baiser sur ses lèvres, qui devenait de plus en plus fougueux. Elle roula ensuite ses bras autour de son cou, se languissant de leur baiser, laissant sa langue rouler dans la sienne. Puis elle mit fin à leur étreinte, le souffle court et lui glissa à l’oreille :

-Suis-moi!

Elle déposa ses pieds au sol, prit sa main dans la sienne et le tira à sa suite vers la cabine du capitaine, où elle referma et verrouilla les portes derrières eux, pendant qu’ils partageraient leurs premières nuit d’amour…


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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyMer 13 Avr - 18:15

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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyJeu 21 Avr - 21:52

Le soleil se leva tranquillement à l'horizon. Armidir ,couchés dans le même lit que Kara, se réveilla tranquillement lui aussi. Il se sentait encore tout raqué ( dsl ya pas d'autre mot) de sa nuit " mouvementée". quant à Kara, elle dormait encore comme un bébé. Il se leva donc et s'habilla le plus silencieusement possible, puis sortit de la chambre.

Il avait passé une merveilleuse nuit, mais une pensée sombre lui revint a la tête quand il sortit de la chambre. L'odeur de mort. Kara la sentait. Il se dirigea ver la pièce ou il avait rapaillé les corps puis commença à les jeter par dessus bord. c'était triste qu'ils n'aient pas droit a une meilleure sépulture, mais il se promit de prier pour leur âme quand il en aurait le temps.

Une fois la sale besogne terminée, il se dirigea vers la cabine. Il enclencha les mécanisme et partit lentement sur le sable dans la direction donné par Ali quelque secondes avant sa mort. Il avait techniquement tué l'oncle et le prince,donc sa mission était terminé. seulement, il cherchait a savoir qui se cachait derrière tout sa, si il y avait quelqu'un. Or, avant de partir, il avait prit soin de récupérer tout les vêtements du prince au cas où.

Il ne réalisa jamais la paire de yeux qui le fixait de dans le noir depuis quelques minutes après son réveil.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyJeu 5 Mai - 21:14

Lorsque le soleil se pointa, Kara ouvrit tout doucement les yeux. Étirant ses bras, elle s’assit sur le lit, en prenant soin de retenir la couverture vers le haut. Ce matin-là, elle s’était réveillée comme sortit d’un rêve. Aujourd’hui, était une nouvelle et merveilleuse journée qui allait commencer, elle le sentait. Elle se sentait auusi d’attaque, prête à affronter n’importe quoi. Elle ne se demanda pas où était passé Armidir, car elle avait sentit, un peu plus tôt, qu’il était sortit de la chambre et elle était trop endormis à ce moment là pour le rejoindre. Elle passa donc en revue leur soirée et se dit avec ravissement que maintenant, il ni aurait plus de gêne entre eux. Un mouvement provenant du bateau l’a retira de ses pensées. Elle se leva donc, se revêtis des mêmes vêtements que la veille, excepté la chemise, qui était maintenant en lambeaux, et pris à la place une chemise noir dans le fond de l’armoire et sortit de la cabine.
Quelque chose d’étrange se passait. Kara ne sentait plus l’odeur de la mort. Elle sentait plus tôt que le bateau avançait dans le sable. Kara suivit la lumière du soleil et aboutis sur le pont. Une douleur lui vint d’abord aux yeux, le soleil l’aveuglant de ses rayons ardents, puis lorsqu’elle put enfin voir avec clarté, elle ne vit rien. Ni de sang, ni de corps en décomposition. RIEN! Kara se demanda s’il avait été sage qu’Armidir jette les cadavres seul. Pourtant, elle en avait déjà vue des morts, cela ne l’effrayait plus depuis longtemps. Mais elle savait qu’elle lui était redevable malgré tout. Même si elle n’accepta pas le fait qu’il l’est fait seul, elle se résigna à abandonner cette pensée et partit rejoindre son amant.

Kara n’eut qu’à lever la tête pour voir qu’Armidir tenait la barre qui guidait le gouvernail à travers une mer de sable chaude. Elle monta les quelques marche et arriva dans le dos du jeune homme discrètement. Malgré la différence de grandeur qui les séparaient, Kara entoura la taille d’Armidir de ses bras frêles et accota son menton sur son épaule, se mettant un peu sur la pointe des pieds pour réussir à l'atteindre.

-Bonjour, Capitaine!

….(Si tu veux répondre)

-As-tu bien dormis? Moi si!, dit-elle d’un ton joyeux, puis elle continua, mais d’un ton plus sérieux cette fois, Tu n’avais pas à faire ça seul tu sais. J’ai vue beaucoup de chose déjà dans ma vie, et je suis plus forte que j’en ai l’air. Elle laissa s'écoulé quelque seconde avant d'ajouter. Tout de même, je te remercie. Elle lui donna un bec sur la joue, et revint d’un ton joyeux, Alors, où voguons-nous ainsi?
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 9 Mai - 22:58

Armidir, en pleine navigation, sentit les bras réconfortant de Kara lui entourer la taille et sa t^te se poser doucement sur son épaule

-Bonjour, Capitaine!

- Bonjour Chéri, dit-il en lui déposant un petit baiser sur la joue

-As-tu bien dormis? Moi si!, dit-elle d’un ton joyeux. Tu n’avais pas à faire ça seul tu sais d’un ton plus sérieux cette fois. J’ai vue beaucoup de chose déjà dans ma vie, et je suis plus forte que j’en ai l’air. une seconde s'écoula avant qu'elle n'ajoute. Tout de même, je te remercie. Elle lui donna un bec sur la joue, et revint d’un ton joyeux, Alors, où voguons-nous ainsi?

Armidir sentait le brûlant besoin de répondre a ses questions, mais décida d'y aller directement avec la dernière.

-Eh bien... Je sais ou se dirigeait Ali. Je me rend a cet endroit avec l'espoir de pouvoir aider plus de gens. Ne t'en fait pas. Je m'arrangerai pour toujours t'avoir en sécurité près de moi. Sache seulement que je doit y aller. J'ai été envoyé sur ce bateau d'abord et avant tout pour ramener mort ou vif. Si je ne le fait pas... je ne peut récupérer nos choses... Ce ne sera qu'un simple coup d'oeuil puis on partira si il n'y a rien

Il espérait tant au fond de lui qu'elle le prenne bien, mais il se doutait qu'elle allait mal réagir face au fait de devoir se remettre en danger. Il resta les 2 mains sur l'énorme guidon, tremblotant dans son esprit alors qu'il souhaitait passionnément une fin heureuse a une histoire noire. La ville au loin commençait d'ailleurs a apparaître tranquillement.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyMar 10 Mai - 22:26


-Eh bien... Je sais où se dirigeait Ali. Je me rends à cet endroit avec l'espoir de pouvoir aider plus de gens. Ne t'en fait pas. Je m'arrangerai pour toujours t'avoir en sécurité près de moi. Sache seulement que je dois y aller. J'ai été envoyé sur ce bateau d'abord et avant tout pour ramener le responsable mort ou vif. Si je ne le fais pas... je ne peux récupérer nos choses... Ce ne sera qu'un simple coup d’œil puis on partira s’il n'y a rien.

-Envoyé? Toi? Depuis quand travailles-tu pour des pirates?

Une Kara, non en colère, mais folle de rage, se décrocha d’Armidir et ne sachant pas sur quoi frapper, elle balança un gros coup de poing sur le mat qui était placé juste derrière eux, s’écorchant les jointures au passage. Mais elle n’en ressentit aucune douleur, car les plaies se refermèrent presque aussitôt.

‘’Comme si on avait besoin d’être protégée!, s’irrita Phoenix.

Mais Kara ne fit même pas attention à sa remarque. Et même si Armidir le lui expliquait, elle n’entendait rien non plus. Trop obnubilé par sa propre colère. Ce qui l’a dérangeait c’était le fait qu’il devait tuer des gens pour d’autres qui était tout aussi malsain. Elle se souvenait qu’elle aussi, lorsqu’elle était beaucoup plus jeune, elle avait fait ce genre de travail, mais ça finissait toujours mal. Ce qui l’a mettait encore plus hors d’elle, c’était le fait que cet homme qui avait envoyé Armidir avait ses armes et que pour les récupérés, Armidir devait aller tuer Ali. Et un autre coup dur fut balancer sur la poutre, mais qui cette fois-ci, fut balancé avec une telle violence qu’elle se déboita l’épaule. Elle lâcha un juron entre ses dents, se plia en deux, puis donna un autre coup d’épaule contre la poutre, ce qui l’a replaça dans un horrible craquement. Elle s’appuya ensuite dessus, et pris une grande respiration pour tenter de se calmer, en vain. Si bien que pendant un court instant, ses yeux devinrent rouge et elle dit :

-Je te jure que s’il ne tienne pas parole et qu’il ne me redonne pas mes armes, ils auront droit à un bain de sang.

Puis ses yeux redevinrent normaux. Sur le coup, Kara ne comprit pas ce qui se venait de se passer. Comment l’aurait-elle pu? Ce n’était pas elle qui avait parlé, mais Phoenix. Ce qui était encore plus étrange, c’était que la voie de celle-ci avait sonné différemment…

Comme si rien de ceci venait de se produire, Kara continua la discussion.

-Juste un coup d’œil alors. Ensuite, nous irons voir cet homme qui t’a ‘’envoyé’’ et si je ne récupère pas mes choses, tu me laisseras faire. J’ai des bons moyens de persuasion, dit-elle un sourire en coin. Mais n’oublie pas qu’il me reste encore 2 pleines lunes pour me transformer. Alors dépêchons-nous avant que la nuit ne tombe.

Elle venait à peine de finir sa phrase que déjà la ville commença à apparaître à l’horizon. De loin, c’était un très petit village. Aucun palais ne semblait le surplombé, ce qui était étrange puisqu’Ali était un prince. Peut-être n’était-ce pas le village où il demeurait. Peut-être était-ce seulement un point d’arrêt pour reprendre des provisions. Elle s’avança plus tôt et demanda à Armidir sans détacher des yeux le village :

-Qu’y recherche-tu exactement?
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyJeu 19 Mai - 16:50

-Qu'y recherche tu exactement?

-Je ne sais pas... un coupable. Je suppose que l'expérience ne m'a pas plu et que je ne veut pas que cela se reproduise...

Il n'aimait pas ce qu'il venait de voir. Phoenix venait de faire une apparition tellement Kara s'est frustré, et c'est exactement ce qu'il redoutait. Il décida donc de faire comme Kara avait dit... rien qu'un simple coup d'oeuil.

Ils finirent par accoster à côté de la ville. Prenant le temps de bien tout récupérer leurs effets pour être certain de ne rien se faire voler, ils sortirent et attachèrent le bateau. Un beau village, normal, une bonne ambiance... On dirait presque que aucun n'esclave n'est permit dans la citée.

-Allons-y, dit-il simplement a Kara.

Il regardait chacun des bâtiments. Certains très petits, d'autre énormes, mais presque tous en brique de sable. Armidir cherchait désespérément un palais. Après tout, Ali était un prince. Il ne pouvait servir que le roi.

Au bout de quelques minutes de marche, ils se tenaient enfin devant un palais. Mais un palais bien gardé. Deux hommes avec une musculature très développée se tenaient devant la porte d'entrée, tenant chacun une hallebarde énorme.

-Hé! Vous! On n'entre pas dans le palais sans autorisation. Éloignez vous ou nous devrons vous éloigner de force.

...Sympa...

-Nous venons de la part du prince Ali! Regardez!

Il tendit un collier qu'il avait pu récupérer de sur son corps avant de le balancer sur le sable brûlant du désert. les gardes se regardèrent et semblèrent perplexe mais:

-C'est bon. Entrez. La salle du trône est en face.

Ouf... Ils entrèrent dans le palais. Armidir sentit la sueur perler sur son front. Dans l'entre de l'ennemi... Ils se firent de nouveau arrêter devant la porte de la salle du trône.

-Que voulez vous au roi? dit un garde à l'allure costaude en leur bloquant le passage.

- Nous avons un message de la part du prince.

Il montra encore le collier. l'homme parut satisfait, puis leur fit signe d'attendre. Il entra dans la salle, puis en ressortit quelques secondes plus tard.

-C'est bon, mais ne faites pas de bêtises.

Ils entrèrent comme l'homme leur indiquait. Par mesure de respect, Armidir se mit a genoux devant le roi dès qu'il fut entré.

-Ainsi on m'apporte des nouvelles de mon fils?

-Oui Majesté.

-Quelles sont-elles.

-Il devra rester avec son oncle plus longtemps là bas. Il m'a aussi dit de vous demander combien d'esclaves que vous vouliez.

Il disait tout cela en gardant la tête baissée. Il ne voulait surtout pas être impoli.

-Des esclaves? Le désert a dû griller des neurones de votre cerveau mon garçon. Les esclaves sont interdis ici depuis des années!

Ainsi il agissait seul. Mais dans quel but? À quoi des esclaves pouvaient-ils bien servir a un prince? Il n'eut pas le temps de finir sa pensée. Un homme entra en courant dans la salle du trône, trébuchant et tombant face première sur le tapis.

-Mon Seigneur! Vous devriez venir voir dehors.

-Qu'y a t'il mon garçon?

-Nous sommes assiégés par votre frère!

-QUOI!

-Oui! Arthur,une armée et une énorme tour se tiennent devant le portes de la ville.

-Vous!dit-il a Armidir et Kara. Partez immédiatement. Je n'ai plus besoin de vous.

-Oui monseigneur.

«Merde! le bateau se trouve à l'entrée de la ville. J'espère que nous ne serons pas mêlé a tout sa»

Il se leva prestement et prit Kara par le poignet, l’entraînant à l’extérieur. À peine fut il sorti que déjà, il regrettait d'être ici.

Une énorme tour en brique de sable se tenait fièrement devant la ville. Le problème, c'est qu'un boulet de fer géant pendait au bout d'une énorme corde en fer rattaché au milieu de cette tour. Visiblement, le dénommé Arthur voulait raser la ville.

Il alla sur les murs de la ville en restant caché pour écouter ce qui allait se passer. Le roi était sorti de son palais et fesait maintenant face à son frère debout sur les murs de la citée.

-Que veut tu Arthur!

-Salut grand-frère! Je venait juste faire un tour... et raser ta citée!

-Grand Jaloux! tu n'a jamais supporté que je devienne roi a ta place n'est-ce pas?

-Balivernes! Cette ville ne vaut rien! je vais l'anéantir et en bâtir une meilleur avec l'aide des esclaves que ton si bon fils m'a emmené.

-Traître... Ainsi ces esclaves étaient destinés a toi! Sache que Ali devra rester plus longtemps là bas!

-Comment savez-vous cela?

-Un messager vien de venir m'en informer. Il a bien dû se tromper de cible. GARDES! Retrouvez ces profanateurs et éliminez les!

Oh..Oh...
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptySam 21 Mai - 21:31

-Je ne sais pas... un coupable. Je suppose que l'expérience ne m'a pas plu et que je ne veux pas que cela se reproduise...

Kara était bien d’accord. À ces mots, elle descendit pendant qu’Armidir accostait au port de la ville et elle alla dans le dépôt d’arme. Elle prit une épée, qu’elle dut attacher à sa taille et trouva à son grand plaisir des petits couteaux qu’elle s’amusa à caché sous ses vêtements. Ce n’était peut-être pas ses armes à elle, mais au moins elles serviraient. Kara suivit ensuite Armidir jusqu’à l’extérieur du bateau, où ils l’amarrèrent et partit vers la grande ville.

Grâce à son déguisement, Kara pouvait se faire passer facilement pour un homme, car sachant que dans cette ville, les femmes étaient inférieurs aux hommes et étaient traités comme de la vermine, elle ne voulait pas se faire repérer. Ils marchèrent donc dans les petits rues de la ville, cherchant semble-t-il le palais où aurait pu résider Ali et le trouvèrent finalement après quelque minute de marche.
Mais leur chemin fut barré par des gardes, qui leurs demanda ce qu’ils faisaient là. Croyant plus sage de laisser Armidir régler la situation, sans qu’elle ne dégénère, Kara resta derrière Armidir et écouta plus tôt ce qui se disait et pendant ce temps, elle regarda aussi autour d’elle, notant la structure des bâtiments et leurs emplacements. Armidir réussit à les faire entrer dans les palais, puis à les faire entrer dans la salle du trône pour s’entretenir avec le roi. Ils pénétrèrent dans une grande salle, où se trouvait un homme de haute stature, un visage aux traits tirés, mais ressemblant fortement à celui d’Ali, assis sur un trône, l’air grave.
Arrivé à sa hauteur, Armidir se mit à genoux devant lui et Kara jugea bon de limiter. Mais encore une fois, elle ne dit pas un mot devant le roi, préférant écouter ce qui allait arriver.
Puis un homme entra en tout hâte dans la salle, s’écriant que le frère du roi était aux portes du palais, prêt à l’attaquer. Le roi les congédia donc, et Armidir prit le poignet de Kara pour l’entraîner avec lui. Elle ne protesta pas et le suivit, jusqu’à l’extérieur pour y découvrir qu’il ni avait plus aucun moyen de sortir. Non seulement une armée se tenait devant les portes, mais aussi une gigantesque tour armée d’un boulet de fer géant. Armidir entraîna Kara jusqu’au mur, où le roi et son frère se firent face.


-Un messager vient de venir m'en informer. Il a bien dû se tromper de cible. GARDES! Retrouvez ces profanateurs et éliminez-les!

Kara vit des gardes commencer à s’amasser autour du roi de plus en plus et commencer à descendre le mur. Avant qu’elle n’est eut le temps de réagir, un garde pointa dans leur direction en criant aux autres qu’il les avait trouvés. Ce fut alors Kara qui réagit la première et prit le poignet d’Armidir à son tour pour l’entraîner à sa suite. Pour elle, courir n’était pas un problème. Elle pouvait facilement distancer ses poursuivants et avoir le temps de se cacher, mais Armidir ne possédait pas cette capacité que les loups avaient. Donc, elle le poussa dans un coin caché, pendant que les gardes passaient devant sans s’apercevoir de leurs présences et lui dit :

-Je vais faire une diversion. Pendant ce temps, dirige-toi vers le temple où ils font leurs prières près du château et essaie de ne pas te faire attraper. Je t’y rejoindrais. Avant le couché du soleil.

Elle lui donna un bref baiser sur la joue et pour ne pas lui laisser le temps de répliquer, sortit de leur cachette, trottinant presque sur place, et lorsqu’enfin un des gardes installer sur le toit l’aperçut, elle se mit à courir, s’assurant qu’ils l’a poursuivaient elle pour laisser le champ libre à Amidir. Kara dévala à travers les rues, utilisant sa souplesse et sa rapidité pour traverser certaines intersections et murs pouvant bloquer son passage, l’obligeant parfois à sauter et à se donner une poussée.
Malgré tout, elle eut quelque difficulté à s’orienté et à garder un bon rythme, car elle était habitué à courir dans les forêts et non dans des villes où la population était plus dense.

Kara finit par aboutir sur une grande rue et se tourna légèrement la tête pour regarder si les gardes l’a suivait toujours, puis dès qu’elle se retourna la tête, l’un d’eux apparut soudainement devant elle, arrêtant sa course folle. Il balança un coup de sabre verticalement que Kara évita en se pencha vers l’avant, fit une culbute et dégaina son épée. Elle poussa ensuite le garde, maintenant dos à elle, d’un coup de pied et esquiva de justesse le coup d’épée d’un autre garde sortit lui aussi de nulle part. Les gens, qui étaient présent dans la rue, crièrent de terreur. Certains allèrent se cacher dans leurs maisons, d’autres s’accroupissaient par terre dans un coin en se cachant le visage. Malgré la cacophonie qui régnait, une sorte de cercle se forma autour des combattants, bloquant le passage aux gardes qui étaient restés coincés dans la ruelle d’où venait Kara. Pendant qu’un des gardes essayait de se relever, Kara combattit l’autre férocement, car malgré sa force, l’homme qui se tenait devant elle faisait deux fois sa taille et semblait munie d’une force aussi puissante qu’elle. Enfin elle se mesurait à un adversaire à sa taille. Mais ce que Kara ne savait pas, c’était que les gens du désert faisaient des parcours et étaient disposés à sauté de toit en toit sans aucune difficulté.
Kara réussit donc à parer les coups de son adversaire, qui lui ne comprenait pas pourquoi cet homme n’était pas encore tombé, car il n’avait pas encore compris que Kara était en fait une femme. Pendant un court instant, le garde sembla perdre d’ardeur et Kara réussit à lui asséner un coup entre les jambes. Le garde tomba à genoux, jura entre ses dents, se tenant entre les jambes, mais ne lâchant pas néanmoins son épée. Son attention étant mobilisé sur le garde, Kara allait donner le coup fatal quand une flèche s’abattit dans son épaule gauche. Prise au dépourvue, elle lâcha une plainte se retourna et vit un garde sur un toit, armé d’un arc et qui se préparait déjà à tirer encore. Ne sachant pas quoi faire, elle lança désespérément un couteau dans sa direction, mais ne réussit qu’à atteindre une partie de son torse. Le garde tomba du haut du mur dans bruit sourd. Pendant ce temps, le garde qu’elle avait frappé entre les jambes se remit debout et profita de son inattention en lui donnant un coup de manche de son épée au visage à Kara.
Sonnée, celle-ci tomba sur les fesses et cracha le sang qui envahissait sa bouche. La garde, triomphant, allait abattre son épée, mais Kara fut plus rapide et lui planta un couteau dans le pied. Le garde s’écroula, hurlant de douleur, pendant que Kara, épée en main, se remettait à courir, son bras gauche coller contre elle.

Après s’être assuré qu’elle avait distancé assez les gardes, elle s’arrêta dans un coin et serrant les dents. Elle essaya de toutes ses forces de retirer la flèche, mais rien à faire. La flèche avait traversé de part et d’autre son épaule et elle devrait se faire aider pour réussir à l’enlever. Alors pendant que le sang coulait abondamment, elle entendit une autre flèche cribler dans sa direction et elle se pencha, l’évitant une fois de plus de justesse et se remit à courir, malgré la douleur de son épaule. Voyant qu’elle n’avait plus d’issue et que si elle continuait à courir, ils allaient réussir à l’encercler, elle se cacha dans un pot de paille et attendit patiemment. Elle tendit l’oreille et entendit les gardes passés devant, sans se rendre compte de sa présence et demandé aux passants s’ils l’avaient vues, mais tous répondait par la négative. Kara sentit bientôt le calme commencé à s’installer peu à peu dans la rue et elle profita de ce moment pour sortir de sa cachette. Heureusement, la voie était libre. Alors d’un rapide, mais faible, elle dirigea vers le temple, sans aucune difficulté.

Arrivée enfin devant, elle le contourna et mit toute sa force pour sauter jusqu’à la fenêtre resté ouverte en y pénétrant le plus silencieusement possible. Elle se retrouva donc au deuxième étage d’une grande pièce rectangulaire, d’où à l’étage inférieur se trouvait des tapies installés en rangé devant une statue d’une déesse. Il ni avait personne. Profitant d’un moment de répit, elle se laissa choir sur le plancher et s’accota l’épaule droite sur le mur et tint son épaule gauche. De la sueur perlait sur son front et bientôt, elle sentit une vague de fatigue l’envahir. Elle venait de perdre beaucoup de sang et il n’avait pas cessé de couler. Sa chemise en était imprégnée tout comme ses mains. Les loups-garous pouvaient guérir de n’importe quelle blessure, mais pas quand l’arme en question se trouvait encore logé dans la plaie. L’odeur du sang anima soudain Phoenix.

‘’OH la vilaine blessure…Comment as-tu réussit à te faire tirer dessus?’’

Kara ne répondit pas et se dit que jusque là elle avait tenue bon. Ne voulant pas réveillé le loup en elle, apeuré de ce qui aurait pu arriver si ça avait été le cas, Kara s’était concentrée pour maîtriser la colère qui l’avait submergé durant le combat. Son attention ne pouvait pas être partout à la fois, hors elle n’avait pu prévoir la flèche qui l’avait transpercé et le coup de poing du garde. Si elle n’avait pas été apte à se transformer, le garde serait déjà mort à l’heure qu’il est, puisqu’elle n’aurait pas eu à se concentrer pour éviter de se transformer.

‘’Je voie, répliqua amèrement Phoenix, qui avait suivit le cours de ses pensées. Alors la gentille petite Kara a peur d’avoir repris goût au sang et de ne plus pouvoir se contrôler. Laisse-moi alors te dire une chose. C’est moi le loup ici et si j’ai pris de nouveau goût au sang, ce n’est pas ton problème, mais le mien.’’

-Mais qu’est-ce que tu raconte, répliqua sèchement Kara, qui ne remarqua pas qu’elle parlait tout haut. Ce corps appartient à nous deux et je te signale que je reste malgré tout présente de tes actions et que lorsqu’on a repris goût au sang, il ni a plus d’échappatoire. Tu souhaite vraiment tué n’importe qui.

‘’Si c’est ton chéri je veux bien’’

Frustré, Kara serra les dents et frappa le mur en arrière d’elle. Elle prit ensuite conscience qu’elle était dans le temple et qu’elle ne sentait pas encore la trace d’Armidir. Elle leva les yeux vers l’extérieur et vit que le soleil commençait à descendre dangereusement du ciel. Qu’allait-elle faire lorsqu’elle se transformerait? Car Kara savait et sentait que la dernière nuit qu’elle avait passée avait réveillé en elle un désir caché qu’elle avait enfoui pour ne pas y succombé. Elle avait adoré sentir le goût de la chair fraîche entre ses dents et le liquide chaud et doux du sang descendre dans sa gorge et y avait même pris plaisir. Kara laissa échappée une larme sur sa joue. Son côté animale avait ressurgit et elle avait succombé à son désir de mangé de la chair humaine.
Tout à coup, une odeur familière flotta dans l’air, l’a sortant de sa léthargie. Kara voulu s’approcher de la rampe, mais en fut incapable, tant la douleur était aveuglante. Elle entendit des pats et…
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyJeu 26 Mai - 22:00

-Je vais faire une diversion. Pendant ce temps, dirige-toi vers le temple où ils font leurs prières près du château et essaie de ne pas te faire attraper. Je t’y rejoindrais. Avant le couché du soleil.

-Kara At-

Elle lui donna un baiser sur la joue puis partit a toute vitesse. Armidir soupira... «faites qu'elle s'en sorte indemne...»

Armidir attendit que tout les gardes furent partit a sa recherche puis sortit de sa cachette. Il prit soin de se cacher le visage et le corps pour que personne ne le reconnaisse. Il marchait lentement. Où était ce temple? Il n'osait pas lever la tête de peur que l'on voit son visage. Il marchait donc a l'aveuglette dans l'hostile ville. il regardait les gens autour de lui. La plupart semblaient pressé de rentrer chez eux. certains avaient même des bagages sur le dos. c'est a croire que ce n'était pas la première fois qu'on détruisait leur ville.

Un homme lui mit la main sur l'épaule

-Mon père... Vous allez avoir chaud dans cet habit. Vous devriez enlever au moins votre robe.

Mais qu'est-ce que... ah. Cet homme devait le prendre pour un prêtre. saurait il prendre cet opportunité?

-Euh... Oui mon fils... seulement, j'ai égaré mes choses au temple... voudrait tu venir m'aider a les trouver? mes vieux yeux ne voient plus aussi bien qu'avant, dit armidir avec la voix la plus vieillarde qu'il put prendre.

-Bien sûr mon père. En attendant, vous devriez enlever votre capuchon...

-Non non... Je me sens bien avec.

Ainsi Armidir suivit l'homme. Au bout d'un moment, Armidir se mit a douter. L'homme semblait tourner en rond. ou le menait-il? C'est alors qu'il l'emmena dans une sombre ruelle. Il sortit brusquement un couteau puis l'appuya contre la gorge d'Armidir. Prit au dépourvu, Armidir ne put faire autre chose que de se laisser prendre.

-Montre moi qui tu es! Notre père ne se promène jamais seul. Vous devriez le savoir

Et merde... déjà découvert. Tant pis.

-Effectivement. Seulement, je ne suis pas du coin.

Armidir enleva son capuchon. Évidemment, l'homme ne le reconnut pas.

-Qui êtes vous et que faites vous ici?

La prise du couteau se resserrait. Armidir sentit que l'homme était prit d'un stress évident, surement causé par l'attaque et par l'apparition d'un mystérieux étranger. Il regarda si il n'y avait pas une issue mais ne vit qu'une solution qui ne lui plaisait pas du tout...

-Répondez!

L'homme prit un certain temps a sentir. Sa chemise avait prit en feu. Prit de panique, il lâcha le couteau puis se mit a courir en criant au meurtre. Aussitôt, Armidir couru derrière lui, l’assomma et éteint le feu. Il remit sa capuche et sortit. Personne n'était autour. Il retira son capuchon et fixa le plus haut point de la ville... a un bon kilomètre. Il soupira de nouveau. «Bon... allons y»

Il se remit a marcher mais moins tranquillement que tout a l'heure. Éventuellement, il atteignit le temple. Armidir crut reconnaître une voix du toit de la cathédrale. Il s’apprêtait à aller la rejoindre quand il aperçut un groupe de prêtre qui se dirigeaient vers le temple. Il s'empressa donc d'entrer et de s'asseoir sur un banc de bois. Le groupe ne le remarqua heureusement pas et passa a côté de lui pour se diriger vers les escaliers... LES ESCALIERS!

Il s’élança a l’extérieur pour grimper vers la vitre ouverte du deuxième étage. Malheureusement, les prêtres arrivèrent avant lui devant la blessé.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 30 Mai - 21:58

Kara entendit des pats et aperçut des prêtres monter les escaliers et se diriger vers elle. Malheureusement, les images qui défilaient devant elle devenaient de plus en plus floues. Mais, au prix d’un grand effort, elle parvint à se pousser vers le fond, jusqu’à ce que son dos touche le mur et à sortir un couteau. Les silhouettes s’arrêtèrent. Seul l’une d’elle se pencha en petit bonhomme et s’approcha de Kara doucement en lui disant des mots pour la calmer. Kara ne reconnut pas la voix, elle était douce, mais forte en même temps. Mais où était Armidir? Elle avait pourtant eu l’impression de ressentir sa présence?

À bout de force, Kara laissa tomber son couteau et se laissa transporter par les prêtres, qui l’emmenèrent vers une porte secrète, qui se trouvait juste derrière le dos de Kara, laissant une flaque de sang derrière eux. Par la suite, ils traversèrent un couloir étroit et se dirigèrent vers une porte qui conduisit dans une chambre où ils l’a déposèrent sur un lit. Seul deux d’entre eux restèrent pour retirer la flèche planter dans l’épaule de Kara, qui lâcha une plainte de douleur. Les autres repartirent par où ils étaient arrivés, ne se doutant pas de la surprise qui allait les accueillir…
Le prêtre allait recoudre la blessure quand quelque chose d’étrange se produit. La blessure se referma d’elle-même.

-Mais comment est-ce possible?

Tout de suite après, Kara ouvrit les paupières, s’attendant à voir Armidir, mais trouva à la place un homme au teint bronzé, enroulé dans une grande cape brune. Elle se releva, instantanément, pour découvrir que ses mains et ses pieds étaient attachés!

-QUI êtes-vous? Pourquoi m’avez-vous attaché?

-Du calme mon enfant. Aucun mal ne vous sera fait.

-Détachez-moi!

-Nous ne voulons savoir qu’une seule chose, ignorant la remarque de Kara, comment se fait-il que votre blessure se soit refermé?

Kara n’eut pas le temps de répondre qu’on entendit un crie au loin. Le prêtre se leva et s’apprêta à sortir de la pièce pour aller voir ce qui se passait, mais fut arrêter par la main de Kara sur son épaule. Le prêtre avait apparemment sous-estimé sa force et elle avait réussit à se défaire de ses liens assez facilement. Elle le plaqua contre le mur, le bras placé sur sa gorge, ses yeux devenues rouges et partit d’un grand rire.

-Je me demande ce qui pourrait arriver si je tue un homme d’église? Oh, mais c’est vrai.

Elle le prit par les épaules et le balança à l’autre bout de la pièce. Le prêtre cogna le mur lourdement et atterrit à côté de l’autre prêtre, resté assis au sol, effrayé.

-C’est déjà fait.
-Mais…qui.. êtes-vous?

-Pardonnez-moi, j’ai oublié de faire les présentations. Et dans un geste théâtrale, elle s’inclina vers l’avant et dit, un grand sourire aux lèvres. Je suis Phoenix, bête assoiffée de chair et de sang.

-C’est le diable!, s’écria le prêtre qui venait de reprendre ses esprits.

-Oh non mon père. Si je l’étais, cela ferait longtemps que vous seriez morts. Pour ma part, je préfère m’amusez un peu avec la nourriture avant le festin.

Les deux prêtres se regardèrent, paralysés par la peur.

-Je sens que le soleil s’est couché et que la lune commence à s’éveiller. Oh, et merci pour la flèche. Mon épaule commençait vraiment à faire mal.

À ce moment là, la lune s’éleva dans le ciel nocturne dans un silence de mort effrayant. Phoenix ferma les yeux et prit une grande inspiration.

-Que le spectacle commence.

Le corps de Phoenix se pencha vers l’avant et se transforma en un énorme loup blanc. Elle montra ses crocs d’un blanc étincelants lâcha un hurlement de loup, puis sauta sur ses victimes. Avant même d’avoir compris ce qui se passait, les prêtres rendirent leurs derniers souffles, pendant que Phoenix les dévoraient vivants. Puis, une odeur de feu se fit sentir dans l’air et la porte s’ouvrit en grand.
Phoenix se retourna et se retrouva devant un autre prêtre, qui lâcha un grand cri de terreur en prenant ses jambes à son cou. Mais la louve fut plus rapide et sauta sur son dos en déchiquetant bien la chair de son cou. Puis elle se retrouva devant un homme qu’elle reconnut juste à son odeur.
Les yeux pétillants de désirs, elle allait bondir quand une explosion se fit entendre, faisant trembler le bâtiment en feu. La louve, déçut, abandonna son repas et courut jusqu’au bout du couloir, où elle sauta à travers la vitre, pour atterrir sur ses pattes, dont l’une d’elle craqua. Phoenix leva sa patte avant, incapable pour le moment de l’utiliser et regarda autour d’elle. Des maisons avaient commencé à prendre en feu, des femmes et des enfants couraient partout et les hommes s’avançaient vers le mur de la ville, armés de lances. La guerre avait commencé entre les deux rois. Celui de l’autre côté du mur semblait avoir un avantage. Il possédait un énorme canon qui ne cessait d’envoyer des boulets dans la ville, qui prenait feu.
Phoenix commença à marcher discrètement, passant par les ruelles, se fichant de ce qui allait arriver à celui qui était sûrement encore dans le temple en feu. Maintenant sa colère calmé, elle se retransforma, mais ne perdit pas pour autant ses yeux rouges ardent. La lune était peut-être présente ce soir-là, mais elle restait malgré tout incomplète.

Phoenix s’arrêta un moment. Ses vêtements étaient vraiment dégoûtants. Maculé de sang de part et d’autre. Elle allait entrée dans une boutique pour se changer, quand celle-ci reçut un boulet de canon qui explosa, envoyant Phoenix paître plus loin au sol. Rageant de colère, elle se releva en époussetant ses vêtements, c’est à ce moment là que ses yeux changèrent pour redevenir noirs.
Revenant brusquement à la réalité, Kara regarda autour d’elle. Mais où était-elle? Soudain, des cris de guerre se firent entendre au loin et les portes du mur cédèrent sous la force d’un boulet. Une armée d’esclaves entra dans la ville, ensevelissant tout sur leurs passages, tels de vulgaires barbare. Tuant aux passages les gardes du roi, qui se battaient férocement contre eux. Suivit de soldats, dont certains chevauchaient des scorpions géants! Kara, aucunement effrayé, s’approcha de la bataille que faisait rage, passant par-dessus les cadavres qui jonchaient le sol, parmi lesquelles se trouvaient même des femmes et des enfants. Mais que se passait-il? Remplis de haine, elle allait rebrousser chemin pour tenter de rejoindre le temple et par la même occasion pour peut-être retrouver Armidir, quant un soldat géant, tenant une masse lui bloqua le chemin. Rapide, elle dégaina son épée et se battit contre lui comme elle put, mais il prit l’avantage sur elle et réussit à la désarmer et à la faire basculer ver l’arrière. La bouche complètement en sang, assise à terre, Kara ricana.

-Tu ne sais pas à qui tu as à faire mon gros!

Elle fit signe au garde de regarder derrière lui et il se retrouva transpercer par le dard d’un scorpion, qui lança le corps un peu plus loin. Quand il vit Kara ensuite, le scorpion émit un son aigu de convoitise et se rapprocha d’elle, dans le but de la transpercer à son tour. Kara évita le premier assaut en roulant sur le côté, puis roula encore, jusqu’à ce qu’elle réussisse à se remettre sur ses pieds. Elle allait empoignée un de ses couteaux, mais à son grand malheur, elle n’en avait plus. Kara regarda autour d’elle, mais ne réussit pas à trouver son épée. Elle décida donc de faire la seule chose qui lui restait à faire. Kara partit à courir dans la direction du temple, n’ayant plus assez de force pour se transformer, ce qui serait hélas inutile, espérant peut-être à rencontrer Armidir au passage, poursuivit par le scorpion qui était juste derrière elle et qui ne lâchait pas prise sur elle et qui tentait de l’attraper à de nombreuses reprises, sans succès.
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MessageSujet: Re: Le marché noir   Le marché noir EmptyLun 30 Mai - 23:41

Armidir venait d'atteindre la fenêtre mais du se dissimuler pour ne pas être vu. il réussit tout de même a entrevoir les prêtres emporter Kara. Puis, tout se passa comme un éclair. Le premier boulet de canon vint se fracasser sur le palais du roi. On entendit les mur se briser sous les chocs. Les vibrations du combat passèrent proche de faire tomber Armidir, mais il réussit à se retenir sur le bord de la fenêtre au dernier moment. Il jugea bon d'entrer dans le temple. Il ne faudrait pas qu'un de ces boulets l'atteigne, car il ne s'en remettrait surement pas.

Il regarda la salle dans laquelle il venait d'entrer. Personne ne s'y trouvait, mais Armidir trouva la porte secrète entrouverte. Il allait s'y diriger quand un boulet énorme se fracassa contre le temple, le faisant chambranler jusqu'à ses fondation. Rapidement, le feu prit dans le temple et des gens en bas se mirent à crier.Armidir hésita. Il avait le choix entre aller voir Kara, qui s'en sortirait surement, ou aller aider les gens en bas. Les quelques secondes qu'il passa à réfléchir lui coûtèrent cher car le feu se propagea et bloqua toutes les issues de la salle. Se voyant piégé, le feu progressant rapidement vers lui, il entendit une voix.

-Armidir... laisse moi te prêter mes pouvoirs. Tu sera invulnérable au feu.Tu le controlera même

-Oooh mais bien sur... la dernière fois rapelle moi ce qui s'est passé? Je me suis évanoui relativement longtemps si je me rappelle bien n'est-ce pas?

-Alors laisse les mourrir... c'est ton choix

-... bon d'accorrd

À peine eut-il fini sa phrase qu'un douleur l'envahi. Sa peau semblait vouloir éclater de partout en même temps. Des écailles commencèrent a pousser, perçant et remplaçant l'épiderme humain. En peu de temps, Ses yeux étaient jaunes et son corp était recouvert d'écailles qui semblaient ignifuges. Il sentait aussi un regain d'énergie.

-Allons y

Il s’élança a toute vitesse dans l'escalier et trouva en bas des gens prit dans certains coins du lieu de culte. Il alla les chercher, écartant le flammes devant lui.

-Pas de question! avancez pendant qu'il est encore temps! criait-il aux familles une fois qu'il les avait atteints

En moins de 3 minute, il avait évacué le rez de chaussé. Il entendit un coup en haut dans la salle et se rappela:

-Kara!

Il s’élança de nouveau vers les escaliers et arriva en haut. Le feu ne s'était heureusement pas propagé dans le couloir secret. Armidir tenta de repousser le feu pour faire une issue a Kara, mais a peine eut-il finit qu'il ouvrit les yeux pour se retrouver nez à nez avec une bête a la fourrure blanche. Elle allait lui sauter dessus quand soudainement, un autre boulet percuta le temple. Il allait s'effondrer d'une minute à l'autre.

la bête sembla hésiter, puis s’élança vers la fenêtre ou elle sortit dans la ruelle. Armidir fit rapidement de même, juste à temps car le temple s'effondra au moment ou il toucha aux pierres de l'entrée du temple. Sans perdre une seconde, Armidir s’élança vers la direction ou Kara était partie, mais se retrouva rapidement a une intersection. Il regarda de gauche a droite mais ne vit aucune trace de Kara nulle part. Il soupira. Bon que faire maintenant. Il avait encore sa forme de demi dragon et il savait qu'aussitôt l'aurait t-il renvoyé qu'il s'évanouirait. Il s’élança donc vers une allée au hasard. Il devait trouver Kara et l’empêcher de trucider la ville sans même que l'armée ennemie mette le pied dans l'enceinte du village. Cela s’avérera être une tâche ardue.
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